Test Amazon Echo Dot 3 vs Google Home Mini : le choc des poids plumes

Des comparatifs Amazon Echo et Google Home, nous en avons lu à la pelle, parfois même avec un parti pris certain et non caché, voire encore avec des comparaisons d’enceintes ne faisant pas partie de la même catégorie, donc forcément biaisés. Bien entendu, quand un test donne raison à l’un ou l’autre des protagonistes, les aficionados de la marque crient, pleurent, se coupent les veines et hurlent au scandale !
En tant qu’Alexiens, nous n’avions pas fait ce type de comparatif, car nous trouvons qu’il en faut pour tous les goûts et que chaque enceinte connectée a ses avantages et ses inconvénients. Mais nous sautons le pas afin de vous donner un avis le plus impartial possible, avec les points forts les points faibles de chacune des enceintes.

Nous commençons avec la catégorie poids plume des enceintes connectées les plus vendues chez Amazon et Google (Apple semblant tout simplement hors course) : le comparatif Amazon Echo Dot 3 et Google Home Mini ! Mais cette version du Google Home ayant été mise à jour avec le Google Nest Mini il y a quelques moisla seconde génération du Mini, une update de ce test sera donc réalisée très bientôt pour un combat à trois… Ou plus, si Amazon nous gratifie qu’un Echo Dot 4 !!!

Echo Dot (3ème génération), Enceinte connectée avec Alexa, Tissu sable
Echo Dot (3ème génération), Enceinte connectée avec Alexa, Tissu sable
Amazon.fr

Comparatif Amazon Echo Dot 3 et Google Home Mini

Round 1 : visuel et utilisation manuelle

Unboxing

Nous vous renvoyons vers notre test Amazon Echo Dot 3 pour son unboxing. Livré dans la célèbre boite bleue au sourire de la marque, il est très bien protégé dans son emballage qualitatif. Notre Echo avec Alexa ne souffrira pas du transport.

Le packaging du Google Home Mini (ou GHm) est tout aussi qualitatif. De taille à peu près identique à celle du de l’Amazon Echo Dot 3, le produit est lui aussi très bien protégé. Il y a une mise en avant des applications pouvant fonctionner avec Google Assistant, mais attention, pas forcément avec celui-ci en direct, comme Netflix par exemple (nous reviendrons là-dessus).

Résultat : Égalité (2 points partout)

Il n’y a pas de différence entre les deux produits au niveau de la qualité des emballages, chacun y allant de sa patte, nous donnant envie de les ouvrir sur-le-champ, et dans tous les cas, les enceintes sont bien protégées.

 

Contenu

Echo Dot 3 est livré avec un adaptateur secteur et un guide d’installation. En revanche, l’adaptateur secteur est assez gros, ce qui peut être trop encombrant sur une multiprise. Il va venir se brancher au Dot 3 par un connecteur DC (comme les Echo et les Shows).

Google Home Mini est lui aussi livré avec un adaptateur et un guide d’installation. Cet adaptateur secteur va venir s’y brancher avec une connectique micro-USB donc pouvant se changer sans problème en cas de perte. La fiche est aussi plus petite que celle du Dot 3, ce qui pour le coup, est un vrai plus sur une multiprise. Les longueurs des câbles sont plus ou moins les même entre les deux marques.

Résultat : léger avantage Google Home Mini (2 points contre 1 point)

Au niveau du contenu, les deux enceintes présentent les mêmes prestations. La fiche secteur un peu plus petite du Google Home Mini peut lui donner un petit avantage.

 

Visuel et utilisation manuelle

Nous attaquons quelque chose de purement subjectif : le visuel, les goûts et les couleurs ça ne se discute pas, pourtant certains ne s’en privent pas, alors pourquoi pas nous ?

Echo Dot 3 est un poil plus gros que son concurrent, tout en rondeur. Il ressemble à un mélange entre un palet de hockey et un Echo Plus ou Echo 3 avec son revêtement en tissu. Il a un aspect doux avec des courbes rondes et généreuses, presque féminines. Le dessus est en plastique blanc de type ABS avec 4 boutons : volume + et -, le mode veille (plus d’écoute ni de micro) et le mode demande direct (appuyez sur le bouton pour ne pas avoir à dire le Wake-Up Word). Le dessous est recouvert d’une surface antidérapante en silicone. Sur l’arrière, nous trouvons la fiche femelle de connexion et une fiche mini-jack 3,5 mm.

Le halo lumineux, donnant les informations sur Alexa (prise en compte de la demande, messages, volume …) fait la périphérie supérieure de l’Echo et va venir prendre différentes couleurs. Sachez qu’il existe en différentes couleurs de tissus : anthracite, gris chiné, sable et prune. Il existe d’ailleurs une version pour enfant avec 2 couleurs de plus aux USA : bleu et bariolé.

Google Home Mini se présente quant à lui sous la forme d’un galet, c’est-à-dire arrondi sur le dessus et le dessous. Tout en courbes, il est visuellement apaisant et réussi. Le tissu est presque identique à celui de l’Echo mais le tout est plus dur au touché, là où le dot 3 va être un peu souple sur le côté. Vous avez une protection antidérapante en silicone rouge au-dessous.

Contrairement au Dot 3, il n’y a pas de fiche mini-jack mais seulement la connectique micro USB pour l’alimentation. Là où Amazon a mis 4 les boutons en apparence, Google n’a choisi que 3 boutons dont 2 cachés. Celui pour la coupure du micro est en fait un bouton que vous ferez glisser, situé sur l’arrière du Google Home Mini. Les boutons + et – sont en fait des capteurs capacitifs à droite et gauche du galet. Pas simples à prendre en main au début car ils ont tendance à s’activer si on saisit l’enceinte pour la changer de place. Si on appuie longuement dessus ils vont permettre de mettre en pause. Le tout est assez stable au final, même si on aurait pu redouter que sa forme le fasse bouger lorsque nous appuyons dessus.

Les indications visuelles se feront via 4 LED cachées sur le dessus du GHm (volume, recherche…). Le tissu existe en 3 couleurs : galet (gris chiné), charbon (anthracite) et corail (équivalent du « prune » de chez Amazon). Il existe également une version Aqua (bleu clair) aux USA (merci à nos lecteurs pour leur attention !).  

Les deux enceintes connectées sont vraiment très proches au niveau taille, mais Echo Dot 3 est plus lourd. Les visuels des deux produits ont des avantages et des inconvénients, même si les deux marques ont misé sur la rondeur et donc la bonhommie.

Résultat : avantage Echo Dot 3 (2 points)

Cependant, notre préférence va à l’Echo dot 3 pour différentes raisons, objectives : la présence d’un bouton de demande directe, le fait que couper le micro se faisant par simple pression sur le dessus et non en faisant glisser un élément à l’arrière. De plus, les boutons + et – sont plus simples à utiliser et plus précis. Le halo lumineux est aussi plus expressif. Mais attention, le GHm est loin d’être moche ! Sa forme de galet et son aspect relativement sobre est aussi très bien. Il pèche juste par son minimalisme et au final une utilisation manuelle moins naturelle et prédictive.

Round 2 : caractéristiques techniques

Un tableau vaut mieux que mille mots et les maux qui en découlent.

Sur le papier, les deux enceintes sont assez proches : connexion Wi-Fi en 2,4 et 5 GHz, Bluetooth, possibilité de stéréo en couplant deux enceintes… Les formats audios sont aussi assez proches et les quelques dissimilitudes ne vont pas faire grandes différences car les plus utilisés en streaming sont le MP3 et le AACP/MP4… Le prix est aussi assez proche et ils sont souvent en promotion en même temps.

La différence va se faire sur quelques points et des détails :

  • Echo Dot 3 a un haut-parleur de 41 mm avec une optimisation des basses par process analogique, donc un son qui se veut meilleur sur le papier.
  • Les micros : l’Echo Dot en a 4 là où le GHm en a 2 micros, ce qui pourrait permettre une meilleure reconnaissance vocale.
  • Le Dot 3 a une prise Jack 3.5 permettant de brancher votre Echo à une enceinte tierce ou un système HI-FI sans Bluetooth pour pouvoir profiter d’Alexa sur un matériel plus puissant ou haut de gamme.
  • Bluetooth 4.2 pour Echo Dot 3 qui est plus rapide, moins gourmand et plus sécurisé que le 4.1

Attention, nous voudrions insister sur un point qui peut être mal compris concernant le GHm. Il est dit que le Google Home Mini a un Chromecast intégré. Cela est vrai pour le Chromecast audio mais pas pour le Chromecast vidéo. En effet, vous avez la possibilité de piloter à la voix votre Chromecast vidéo mais en aucun cas le GHm va vous permettre de regarder Netflix si aucun matériel n’est branché sur votre TV ou si ce n’est pas une Android TV. Cela est assez limite. Par exemple, le Dot 3 permet de se coupler à un Fire TV Stick Basic Edition pour s’en servir à la voix, mais cela n’est pas mis en avant sur les spécifications comme si à lui seul il vous permettait de regarder Prime Video. Cela peut s’apparenter à une information biaisée et trompeuse.

Avantage Echo Dot 3 (2 points)

Au final, il y a un réel avantage pour Echo Dot 3 grâce à son HP plus puissant et boosté, ses 4 micros et sa prise mini-jack 3.5 mm. Sur le papier, il est un cran au-dessus de son concurrent.

 

Round 3 : installation

Nous allons maintenant regarder de plus près l’installation des deux appareils. Pour Echo Dot 3, nous vous renvoyons vers notre tutoriel dédié à l’application Alexa qui va aller plus dans le détail que ce test comparatif.

Dans tous les cas, il va être nécessaire de télécharger les deux applications des fabricants que vous trouverez sur Google Play et Apple Store. Elles fonctionnent toutes les deux sous Android et iOS.

Application Amazon Alexa

Application Alexa L’installation d’un appareil Amazon Echo peut être très simple si vous avez déjà un appareil chez vous, simple si vous n’en avez pas mais parfois, sans trop de raison, un peu plus complexe. Voyons cela de plus près, en synthèse. Mais dans tous les cas, n’oubliez pas d’activer votre Wi-Fi.

Si vous avez déjà installé un Amazon Echo chez vous, vous avez la possibilité de faire en sorte que l’application garde en mémoire vos identifiants et mots de passe. Si votre Echo n’est pas tombé d’un camion ou pas d’occasion, il est déjà mis à votre nom par Amazon lors de l’achat. Ainsi, dès que vous le branchez, il va se connecter très simplement. Echo Dot 3 peut se configurer dans un premier temps en Bluetooth pour plus de simplicité, ce que nous vous conseillons (il n’est pas nécessaire de le laisser actif par la suite mais cela permet de se connecter directement avec l’appareil afin de l’appairer facilement). Cela prend 3 à 4 minutes tout compris (installation, configuration…).

Mais si vous êtes dans le cas de votre première installation, il va falloir passer par des étapes supplémentaires. Il vous faudra choisir la langue, mettre votre Echo en mode appariement (étape également nécessaire dans le premier cas) en laissant votre doigt appuyé sur l’un des boutons. Si tout se passe bien, vous arriverez ensuite à la page de configuration de votre réseau Wi-Fi.

Mais ce n’est pas parfois pas si simple… Il arrive que de temps à autre que rien n’y fasse, impossible de le faire reconnaitre, surtout quand il se déconnecte (ça arrive malheureusement). Dans ce cas, le plus simple reste de passer par le site https://alexa.amazon.fr/ . Ces cas ne sont pas les plus répandus, mais ce n’est pas rare non plus. Ce qui est un point faible de la procédure.

Application Google Home

Application Google Home Un appareil Google Home va s’installer grâce à l’application Google Home. Et pour le coup, c’est très simple. Voire trop simple. Nous allons vous expliquer pourquoi.

Dès que vous ouvrez l’application, choisissez votre compte Google, qui bien entendu remonte directement quand vous êtes sur un appareil Android. Activez votre Wi-Fi car cela permet de vous mettre dans le bon pays, sur les bons serveurs et sur le bon réseau. Votre appareil est ensuite recherché. Les animations pendant les différentes phases sont vraiment sympa ! Une fois l’appareil trouvé elle va s’y connecter et vous demander le réseau Wi-Fi à utiliser mais étonnamment, Google peut récupérer seul votre clef Wi-Fi si vous l’autorisez et s’y connecter sans que vous n’ayez besoin de saisir votre mot de passe… C’est assez déroutant au niveau de la sécurisation mais également de la propriété des données personnelles. Voilà pourquoi nous vous disions que c’était trop simple…

Mais cela ne s’arrête pas là… et pour le coup, on ne peut pas reprocher à Google de se cacher. Pour utiliser votre Google Home Mini, mais cela est aussi vrai pour les autres enceintes de la marque, il vous faut accepter les conditions générales. Et dans celles-ci, il est clairement noté que des prestataires commerciaux travaillent avec eux pour être mis en avant dans vos recherches. Il est aussi noté que Google utilise toutes informations que vous avez sur votre compte Google ou les utilisations que vous faites sur des applications appartenant ou utilisées avec un service Google (recherches internet, Google Maps, carnet d’adresse…).

Une fois cela fait, l’application va vous demander si vous voulez utiliser Voice Match. C’est un très gros point fort. Là où Alexa commence à le mettre en place après beaucoup d’attente, Google l’a déjà prévu en fonction de base de ses appareils. a vous demander si vous voulez utiliser Voice Match. C’est un très gros point fortLà où Alexa commence à le mettre en place après beaucoup d’attente, Google l’a déjà prévu en fonction de base de ses appareils et permet de reconnaitre 6 voix différentes. De même, il vous faudra aussi entrer directement votre adresse lors de l’installation afin d’avoir des données adaptées à votre emplacement. Cela est aussi possible avec Alexa bien entendu, mais il vous faudra le saisir par la suite, dans les paramètres du matériel, ce qui n’est pas très intuitif.

Résultat : Égalité (1 point partout)

Il n’est pas simple de départager les deux systèmes d’installation. Les deux ont des avantages (installation très simple avec Google, installation sécurisée avec Amazon, …) et des inconvénients (réel manque de sécurisation et intrusion dans la vie privée de Google ainsi que des résultats de recherches en partie axé sur des partenariats et une installation plus austère et parfois plus compliqué du Dot). Dans ce cas, nous avons une égalité à 1 point partout et non 2 car les deux doivent s’améliorer.

 

Round 4 : l’application et les possibilités

Après l’installation, la suite logique est de parler des applications en tant que telles. Ne cherchez pas un tuto sur les utilisations poussées des deux applis, mais plus une synthèse de leurs points forts et de leurs points faibles.

Amazon Alexa

L’application Amazon Alexa est assez intuitive dans son utilisation. Vous allez y trouver différentes parties.

L’accueil : c’est une page qui met en avant la météo de l’endroit où vous vous trouvez mais également de voir d’un coup d’œil les nouveautés Alexa, voir vos dernières actions (livres audio ou musique écoutés par exemple).

Communiquer : de là, vous pourrez appeler, envoyer un message, faire du drop in ou encore une annonce.

  • Attention, appeler ne se fait qu’entre des appareils Amazon Echo. Pas d’appel téléphonique à moins d’utiliser Skype pour Alexa avec un abonnement. Mais vous pouvez appeler un appareil Echo de votre choix depuis votre application.
  • L’envoi de messages. Il n’est pas possible d’envoyer un SMS sur un portable par exemple, mais seulement sur un autre Echo.
  • La fonction Drop In est une espèce d’interphone. Si vous avez plusieurs appareils à votre nom, vous pouvez choisir de vous connecter directement, en audio ou vidéo, à l’un d’entre eux pour une communication directe. Cela fonctionne aussi entre l’application et un Echo. Tout comme les appels.
  • La fonction Annonce va vous permettre de faire une annonce dictée et enregistrée, sur les différents appareils rattachés à votre compte comme par exemple « A table ! Au lit ! » . Cela se fait sur tous vos appareils en même temps. Il est possible de taper le message.
  • A noter qu’il est aussi d’appeler via Skype.

Il y a au milieu le raccourci Alexa qui permet d’utiliser l’assistante vocal directement depuis le téléphone, en appuyant sur la touche. Cela revient exactement au même que d’utiliser un appareil Echo.

La partie Musique et livres va vous permettre de suivre vos différentes lectures et écoutes. Il est à noter qu’Alexa va vous permettre d’écouter des livres Audible, mais également Kindle (lu avec la voix d’Alexa). Les fournisseurs de streaming de musique pris en charge sont Amazon Music, Deezer (Premium), Spotify (premium), Apple Music, Vevo… mais également la radio sur Tune In. Si vous ne voulez pas payer d’abonnement, vous avez accès gratuitement à 2 millions de titres avec la version gratuite d’Amazon Music.

Nous reviendrons un peu plus en détails dans la suite de notre comparatif Google Home Mini / Amazon Echo Dot 3 sur la partie appareils qui va en fait vous permettre de gérer tous les équipements connectés dont vous disposez.

Vous avez également accès à différents item dans le menu déroulant tels que :

  • Ajouter un appareil : que ce soit un nouvel écho ou un appareil comme une ampoule connectée.
  • Listes : vous y trouverez la liste d’achats que vous mettez à jour à la voix ainsi que la liste des choses à faire (des rappels que vous avez demandé à Alexa). Mais vous avez la possibilité de créer de nouvelles listes.
  • Alarmes et rappels : vous avez ici les alarmes (réveil par exemple), des rappels (prendre des médicaments, tous les jours), et des minuteurs.
  • Contacts : tous les contacts qui ont ou pas Alexa.
  • Routines : On y reviendra plus tard. C’est la base de la domotique.
  • Chose à essayer : un florilège de nouveauté pour aller plus loin avec Alexa, ou des questions à lui poser.
  • Activité : c’est l’historique de toutes les demandes faites à Alexa. Cela est donc pratique pour savoir ce qu’elle a entendu. En cas de défaillance de compréhension, vous pouvez envoyer votre demande à Amazon pour améliorer le système.

Mais nous allons parler un peu plus du menu Skills et jeux.

Une Alexa Skill est l’équivalent des applications que vous avez sur vos smartphones. Tout comme vous le faites avec votre téléphone, vous pourrez faire évoluer Alexa en fonction de vos envies. Il en existe plus de 2600 à ce jour, pour tous les goûts : actualités, domotique, jeux, cuisine, lecture, méditation, éducation… Bien sûr, toutes sont loin d’être de bon niveau, certaines sont moyennes voire totalement stupides. Vous voulez écouter les podcasts France Info ? Activez la Skill. Vous voulez installer une ampoule Konyks ? Activez la Skill… Et si vous ne trouvez pas ce que vous voulez, vous avez la possibilité, avec les skills Alexa Blueprints, de vous créer des Skills personnelles, seulement utilisable sur votre compte !

Grâce à cela, Alexa est modulable à l’infinie et à l’envi !

Google Home

L’application Google Home se veut plus sobre. C’est vrai qu’elle fait, de prime abord moins chargée, moins austère et plus aérée que l’application Alexa.

Il y a deux pages principales. La page « Maison » (en bas à gauche, qui est celle qui sera privilégiée) et la page fourre-tout (en bas à droite), l’équivalent de la page accueil de l’application Alexa. C’est là que vous avez l’historique de vos événements, les choses à essayer, des astuces… En appuyant sur le micro, vous pourrez activer Google Assistant et vous servir de votre téléphone comme d’un Google Home Mini.

La page « Maison » est celle qui va tout centraliser. Elle est divisée en 3 parties principales :

  • La partie que l’on pourrait nommer « interactions » :
    • L’onglet « contenus multimédia », qui va vous proposer d’écouter de la musique sur une enceinte connectée grâce au système de Chromecast audio ou en fonction des services de streaming possible. A l’heure actuelle, les services pris en compte sont YouTube Music (service gratuit possible avec pub), Google Play Music (avec abonnement), Deezer (premium) et Spotify (compte gratuit possible avec limitation), mais aussi toute autre application musicale du téléphone (sans recherche par titre possible à la voix par contre).
    • Appeler : pour passer des appels avec Google Duo sur un appareil Google Home. Vous pouvez appeler votre Google Home Mini avec votre application quand vous êtes en déplacement par exemple.
    • Mégaphone : Sous ce nom se cache un système qui vous permet de faire une annonce vocale sur l’ensemble de vos appareils comme « allez hop, au lit les drôles ! ».
    • Routines : nous y reviendrons plus tard pour la partie domotique.
    • Paramètres : vous pourrez gérer vos adresses, fonctionnalités diverses et gérer vos services. Vous trouverez aussi vos listes d’appels ou encore les listes de courses ou les notes que vous avez créées. Mais il est aussi possible de faire évoluer les capacités de votre Google Nest grâce à la fonction « Fonctionne avec Google ». Cela vous permet d’avoir accès à un certain nombre d’applications compatiblesCes possibilités d’extension sont pour beaucoup en lien avec le contrôle de la maison, la domotique. Il y en a une liste assez impressionnante car l’application Google Home a le gros avantage de ne pas avoir de restriction géographique. Aussi, il y a des noms de fabricants de produits domotiques inconnus… Donc si vous voulez installer des ampoules avec Smart Life, recherchez l’Action et hop, à vous la domotique. Il existe d’autres types de « Add-on », l’équivalent des Skills de chez Amazon qui sont appelée les ActionsElles ne sont pas aussi simples à trouver pour les utiliser, il faut directement les activer à la voixIl est aussi possible, comme avec Audible, de lire des livres audios sur Google Play Livres. 
  • Il y a également une zone dédiée à vos appareils Google. Cela va servir à régler le volume de votre enceinte par exemple ou l’égaliseur, mais aussi de rentrer dans paramètres.
  • La dernière zone est un accès direct à tous les appareils connectés fonctionnant avec votre Google Home. Ces appareils sont classés par type : lumière, interrupteur, thermostat…

Nous regarderons plus en détails les routines dans la partie domotique pour les deux applications.

Cette présentation rapide permet de mettre en avant des avantages et des inconvénients pour chaque application. Mais au final il est clair que les systèmes sont proches dans leurs possibilités et présentent beaucoup de similitudes (mode nuit, ne pas déranger, couper les annonces…).

Google a été précurseur en France sur un certain nombre de points comme la reconnaissance vocale de l’utilisateur, la prise en compte du calendrier (qu’Amazon n’a toujours pas réussi à mettre en place autrement que pour les béta testeurs) ou encore l’absence de zonage géographique, ou en tout cas moins marqué.

Par contre, Alexa va plus loin sur d’autres aspects en proposant de nombreuses Skills pour tous types de situations et pas seulement pour la domotique ou les news (voir partie routines plus loin), le mode chuchotement, la lecture de livres audios…

Résultat : Égalité (1 point partout car peut mieux faire)

Les deux assistants vocaux sont complémentaires et méritent de partager le round 4 avec des bonnes idées de chaque côté, mais aussi avec des inconvénients parfois idiots ou incongrus… Concernant l’aspect visuel, c’est une histoire de goût et les deux nous plaisent.

Round 5 : Son, reconnaissance vocale et voix de l’assistant

Une fois nos enceintes installées et les applications prises en main, nous allons nous intéresser au premier contact avec les assistants : le son et les interactions. Nous les avons regroupés en 3 points : la voix de l’assistant, la reconnaissance vocale et le son de l’enceinte.

La voix de l’assistant

Vous allez être mis en contact dès le début avec la voix d’Alexa et de Google Assistant. Dans les deux cas, ce sont des voix féminines qui sont configurées par défaut. Pas simple de savoir laquelle est la mieux car c’est très subjectif. Il existe la possibilité de changer la voix de Google Assistant pour en avoir une masculine, mais elle ne fait pas l’unanimité.

Pour ceux qui ont connu Alexa dès son lancement en France, lors des bêta-tests, l’amélioration est énorme. Elle a gagné en fluidité au fil des années. Elle est posée, enjouée, mais manque encore d’intonation et bute sur certains noms ou mots. Les liaisons sont parfois encore un peu dures, ce qui fait qu’écouter un livre Kindle lu par Alexa peut vite être pénible.

Google a opté pour une voix un peu plus aiguë mais tout aussi fluide. En revanche, elle a tendance elle aussi à être trop monocorde. Peut-être même un peu plus « robotique » qu’Alexa. Mais Google n’appelle pas cette voix une voix féminine, mais une voix rouge. Il y a également une orange, qui est masculine. Google est donc adepte de la théorie du genre. Bref, cette voix orange ne nous a pas du tout envoutée. Mais il est malgré tout à porter au crédit de Google cette possibilité qu’Amazon ne donne pas. 

Donc là aussi, les difficultés inhérentes à la modélisation vocale sont en nette diminution, mais des améliorations sont souhaitables chez les deux assistants.

Résultat : Égalité (1 point partout car peut mieux faire)

La reconnaissance vocale

Dès vos premières demandes, vous allez vite vous faire une idée de la facilité à vous faire comprendre par votre enceinte. Il va sans dire que 2 ans auparavant, c’était un peu difficile. Maintenant, il y a bien moins de loupés et cela pour les deux assistants.

Sur Echo Dot 3, Alexa comprend très bien les demandes même s’il y a parfois des difficultés avec les noms étrangers, prononcés parfois à l’anglaise, parfois à la franglaise. Cependant, le réel défaut reste le fait qu’elle n’entend pas toujours nos demandes. Les 4 micros sont un réel atout, mais si le Dot 3 est placé trop près d’un mur ou au contraire vers une surface absorbant les sons, il faut parfois s’y prendre à plusieurs fois pour se faire comprendre ou entendre. Mais les mises à jour améliorent cela.

Pour le Google Home Mini, pas de problème particulier, même si effectivement les noms propres sont parfois un peu durs. Mais le problème est plutôt l’inverse : il a tendance à se déclencher trop facilement, même sans le mot d’activation. Si au détour d’une conversation vous dites « Google » ou « OK » ou « Hé ! » sans forcément dire le wake-up word dans sa totalité (OK Google ou Hey Google), il va s’activer seul, écouter et enregistrer. Et ça, ça devient vite pénible.

Le choix des mots d’activation est lui aussi quelque chose de subjectif. Certains n’aiment pas utiliser un prénom (mais Alexa peut aussi s’appeler Echo ou Ordinateur) et d’autres trouvent ça trop long de dire « OK Google » ou « Hey Google ».

Là encore, les deux fabricants ont encore des améliorations à produire.

Résultat : Égalité (1 point partout car peut mieux faire)

Le son

Soyons clairs dès le début, ni l’Amazon Echo Dot 3 ni le Google Home Mini ne sont des chaines Hi-Fi. Si vous vous dites audiophile, voire mélomane, et achetez ces enceintes connectées pour assouvir votre passion, vous devez aussi être du genre à vous autoproclamer gastronome à manger du foie gras avec des cornichons et à boire du Lagavulin avec du Coca. Restons honnêtes, le son de ces deux enceintes est adapté à une petite pièce, sans être poussé à fond. Pas de Dolby, pas de son 3D…

Ceci dit, Echo Dot 3 a un très bon son pour sa taille. Les basses sont boostées par processus analogique et cela se ressent grandement. Le son qui en découle est très différencié, avec une profondeur inattendue et des aigües présents juste comme il faut. C’est vraiment bluffant pour la taille.

Le GHm est assez décevant à ce niveau-là. Le son est assez nasillard, métallique et les basses peu présentes. De fait, les aiguës sont trop présentes et le son n’a que peu de profondeur. C’est un réel point faible pour cette enceinte.

Résultat : Avantage Echo Dot 3 (2 points)

Au final, c’est la qualité sonore qui fait la différence entre les deux enceintes. L’Echo Dot 3 est réellement meilleur sur cet aspect, toujours à relativiser par rapport à la taille.

Round 6 : utilisation quotidienne

Dans les faits, il n’y a aucune réelle différence d’utilisation au quotidien entre une enceinte Amazon et une enceinte Google de ce type (mini enceinte). Les possibilités offertes par les deux pour une utilisation standard (hors domotique donc) sont pour ainsi dire identiques même si la présentation diffère un peu :

  • Réveil et minuteur,
  • Recherche d’information sur internet
  • Météo
  • Ecouter de la musique en ligne ou sur votre téléphone via le Bluetooth,
  • Ecouter la radio et les actualités (passe par une routine avec GHm)
  • Faire des listes de courses ou des tâches
  • Mettre des penses bêtes
  • Demander des blagues (encore des progrès à faire pour sortir du niveau carambar®)

Bref, elles peuvent faire presque tout ce que vous leur demandez. Mais attention, nous ne sommes pas encore sur des I.A. à proprement parler, donc ne vous attendez pas à avoir des conversations ouvertes avec vos enceintes. Elles ne sont pas non plus proactives. A voir dans quelques années peut-être… Ceci-dit, Alexa a le mode « écoute attentive ». C’est-à-dire qu’à la fin d’une requête, elle reste en mode actif pour que vous évitiez de la réactiver ou pour répondre dans la foulée avec un « merci » par exemple. C’est pratique mais ne prenez pas ça pour de l’interaction.

Sur plusieurs semaines de test, les demandes ont été multiples et représentatives d’un utilisateur lambda. Il s’avère que les sources de recherche pour répondre aux sollicitations sont également plus ou moins les mêmes (à part la météo semble-t-il mais vu la précision de la météo en général…).

Pour étayer le test, nous avons posé 3 questions à Alexa et à Google Assistant : « que peux-tu me dire sur Versailles ? », « Qu’est-ce que la quadrature du cercle ? » et une question sur la COVID-19. Dans tous les cas, c’est Wikipédia qui est la source de l’information donnée, mais il y a cependant des différences.

Dans le premier cas, Google Assistant a apporté une réponse vraie mais un peu déconnectée de l’attente réelle (question de culture générale) en donnant les dimensions, le nombre de fenêtres, etc. Alexa a été plus dans le concret avec l’histoire et l’utilisation du château.

Dans le second cas, c’est Google Assistant qui a été bien plus clair et prolixe en étayant son argumentaire et apportant de la valeur ajoutée. Alexa était resté sur une définition très scolaire sans mise en situation ni explication du contexte. Dans le dernier cas, Google Assistant et Alexa ont apporté des réponses qui, bien que différentes dans la forme, étaient les mêmes sur le fond.

Il n’y a pas donc pas de réelle différence entre les deux assistants connectés. Mais si la banque d’informations est la même, pourquoi y a-t-il des écarts ? Tout simplement car Amazon se base sur Wikipédia, mais va aussi croiser les donner avec d’autres sources (internes, retour d’utilisateurs, autres…) et la restitution est donc différente.

Nous nous sommes ensuite amusés à demander des traductions aux deux assistants, en japonais et en anglais. Là encore, les traductions diffèrent un peu entre les deux fabricants, mais restent bonnes. Hormis pour Google Assistant qui, étonnamment, s’est loupé sur la traduction japonaise en faisant une traduction littérale incluant la phrase d’annonce « en japonais, gna gna gna se dit… ».

Résultat : Égalité (2 point partout)

Au final, le Dot 3 et le GHm sont en phase sur cette partie. Même si il existe de petites différences et des petits loupés parfois, cela reste très bien. On pourrait dans tous les cas attendre plus de fluidité dans les échanges, plus d’anticipation mais nous abordons là une question d’I.A. réelle et non d’assistant.

Round 7 : la domotique ou maison connectée

Que se cache-t-il sous ce terme de domotique ? Nous allons voir ensemble la domotique à proprement parler, à savoir allumer ou éteindre des lumières, des prises… mais nous verrons également les routines car même si elles servent au quotidien, elles sont souvent utilisées pour le pilotage d’objets connectés.

Nous n’allons pas vous faire ici un tuto sur la réalisation des routines pour tuer la monotonie, car ça peut vite être pénible et rendre méchant. Mais sachez qu’il en existe un pour Alexa et que si vous êtes nombreux à le demander à cors et à cris nous pourrons nous y atteler pour Google Assistant.

Amazon Alexa

Avec Alexa, afin de pouvoir utiliser un appareil connecté, il est nécessaire d’activer la Skill du fabricant ou une Skill multimarques comme Smart Life. L’installation se fait très facilement :

  • Installer l’appareil sur l’application choisie (Smart Life, Konyks, Meross, Ecovacs…)
  • Activez la Skill relative à l’application
  • Alexa va les trouver toute seule. Si jamais cela ne se fait pas, il y a une façon de faire simple en allant dans ajouter un nouvel appareil.

Énormément de marques sont disponibles et compatibles Alexa. Par contre, si la Skill n’existe pas, le produit ne sera pas utilisable avec votre Echo Dot… L’avantage d’Alexa est le nombre de produits pris en charge, bien plus que Google Assistant (Ecovacs, par exemple, n’est pas pris en compte par Google Assistant…). Et ces Skills ne concernent pas que la domotique, il en existe pour tout, comme par exemple des Skill d’actualités afin de faire votre flash quotidien. Par contre, du fait du zonage d’Alexa, vous n’avez que les news ou les podcasts nationaux. Impossible d’avoir des Skills étrangères. C’est un gros point faible faisant que les utilisateurs doivent attendre le bon vouloir des développeurs pour utiliser un matériel disponible ailleurs, ou encore écouter des actualités étrangères.

Une fois cela fait, votre appareil va fonctionner à la voix avec des mots simple comme « allume X », « allume X en bleu », « allume X à 20% », « quelle est la température de la maison », « règle maison sur 20° »C’est très intuitif.

Il est aussi possible créer des groupes, c’est-à-dire mettre plusieurs appareils sous une même appellation afin de les contrôler en même temps. En créant une pièce et en rattachant les appareils à cette pièce, votre Amazon Echo situé dans la même zone va savoir que vous parlez des appareils à proximité. Par contre, et cela est vrai pour les deux assistants, les possibilités de gestion à la voix sont moindres que via l’application d’origine. Ainsi, avec Alexa, vous avez 5 blancs et 15 couleurs pour gérer les ampoules par exemple. Si votre prise fait un suivi de consommation, votre assistant ne vous informera pas de la dite consommation. Le problème par contre est que les appareils connectés sont classés par ordre alphabétique mais aussi par type, qui ne sont pas toujours bien reconnus dans l’application, ce qui devient vite un joyeux bazar.

Mais nous ne sommes là que sur de la domotique de base. Pour aller plus loin, vous aurez besoin des routines et des scènes. Pour les scènes, celles-ci sont créées via l’application tierce et ensuite détectées par Alexa. Vous pouvez les utiliser dans des routines par la suite.

Une routine est une façon simple d’automatiser des actions. Elle s’articule comme cela :

  • Un nom afin de pouvoir la classer et la rechercher.
  • Un déclencheur : phrase de demande ou une condition. La phrase est créée par vous-même et la condition sera à choisir dans un ensemble de déclencheur mis à disposition. Les déclencheurs sont
    • Heure, lever ou coucher du soleil (pratique pour fermer des volets par exemple)
    • Alarmes : si une alarme se déclenche (comme une ouverture de porte) et qu’elle est ignorée.
    • Maison connectée. Certains appareils, des capteurs en général ou des caméras, peuvent remonter dans cette section et vous pouvez donc être à l’origine de la routine (une détection de présence ou une ouverture de porte fait allumer la lumière par exemple).
  • Une action. C’est ce qui va se réaliser. Ces actions sont très vastes. Elles vont d’une annonce par Alexa, à la réalisation d’une activité IFTTT, jouer de la musique, lancer des Skills, activer ou désactiver des appareils…

Les possibilités sont énormes et il y a peu de limites pour une utilisation intermédiaire de la domotique. Bien entendu, les fondus du genre passeront sur Home Assistant ou Jeedom, les deux étant compatibles Alexa.

Google Home

Nous allons éviter de faire redondance car la base est la même avec Google Assistant. Il y a cependant quelques subtilités. Pour faire remonter un objet connecté et le piloter avec le Google Home Mini, il vous faut installer l’application ad-hoc et ensuite activer le module complémentaire pour Google Home. Vous trouverez ici un exemple d’utilisation de Smart Life avec Google Assistant. Pour faire remonter vos appareils, faites glisser l’écran vers le bas ou demander « OK Google, synchronise Smart Life » (par exemple).

L’avantage par rapport à l’application Alexa est le fait que l’application est bien plus aérée à ce niveau-là. Les appareils sont classés par type et on s’y retrouve facilement.

Là encore, la gestion par la voix se fait avec des phrases simples « Hey Google, allume l’imprimante », « éteins la lumière »… mais toujours plus limité qu’avec l’application de base. Par contre, autre avantage, il y a plus de choix de couleurs que les 15 chez Alexa. Néanmoins, à date, il y a moins de marques prises en charge par Google Assistant. La plupart des marques connues sont bien présentes, donc cela ne devrait pas gêner les adeptes de la domotique soft, mais ceux plus exigeants resteront un peu sur leur faim. En effet, les possibilités d’évolutions à la carte par le biais des applications « complémentaires » sont limitées. Elles concernent essentiellement les marques de produits connectés et les actualités, pas vraiment de jeux ou autres. Par contre, énorme point fort, n’étant pas ou peu zonée, il vous est tout à fait possible d’installer des produits achetés à l’étranger ou encore d’écouter les actualités japonaises ou québécoises.

Nous allons regarder les routines proposer par Google Home. Elles sont constituées comme cela :

  • Quand : c’est le facteur déclenchant. Une phrase de demande est dans tous les cas nécessaire. Il est possible de définir sinon une période. Mais cela reste assez limité car c’est une heure, un jour… Pas de déclencheur extérieur ni quoi que soit d’autre. Ce qui limite grandement les possibilités.

     

     

  • L’Assistant doit : c’est l’action. Il y a des listes possibles d’actions tournant beaucoup autour de l’organisation de la journée. Cependant, il est possible d’activer des scènes ou de piloter des appareils connectés. Mais cela devient vite assez confus et limité dans les possibilités (allumer, éteindre, pas de temporisation…).

Résultat : Avantage à Echo Dot 3 grâce à Alexa (2 points contre 1)

Du fait du manque de déclencheur, de la limitation des actions et la lourdeur de la création, Google Home est en réel retrait par rapport à Alexa. Adapté à la domotique basique, il montre vite ses limites et ne saura satisfaire les personnes en attentes de plus de fonctionnalités. Mais ceci-dit, il a grandement évolué depuis quelques temps, présente de très bonnes idées (dézonage, visibilité des appareils…) et il est à suivre de près.

 

Conclusion du comparatif Amazon Echo Dot 3 vs Google Home Mini

Quel assistant vocal choisir : Google Assistant ou Amazon Alexa ? Nous avons beau nous appeler Les Alexiens, nous avons fait ce test comparatif le plus objectivement possible, en nous basant sur une utilisation quotidienne, des tests croisés, des vérifications techniques… Bien entendu, il peut y avoir une part de subjectivité quand on parle d’un ressenti comme la voix, la réponse aux attentes… Mais gageons que certains sites, qui se sont fait une spécialité de refaire après nous les mêmes tests, sauront réussir là où nous avons peut-être un peu péché…

Bien entendu, ce comparatif a porté à la fois sur la partie hardware (le Dot 3 et le GHm), mais aussi sur l’assistant vocal intégré (Amazon Alexa et Google Assistant) ainsi que le software (les applications Amazon Alexa et Google Home). La partie logicielle (software) a malgré tout été adaptée à l’utilisation avec ces deux appareils. C’est-à-dire qu’on ne parle pas de la gestion vidéo ou des prestataires de streaming, ni de l’intégration native de ZigBee par exemple.

Dire que c’est un résultat sans appel n’est pas vrai. Les deux enceintes ont chacune leurs avantages et inconvénients, leurs petits plus personnels, mais aussi leurs défauts. Elles sont assez proches dans leur utilisation et les deux sont tout à fait adaptées, et presque égales, pour une utilisation quotidienne et en domotique basique. Les inconvénients sont même pour beaucoup les mêmes (reconnaissance vocale, voix de l’assistant, application…).

Mais là où le Dot 3 fait la différence, c’est sur sa qualité sonore grâce à un haut-parleur un peu plus gros mais surtout des basses boostées, une évolutivité grâce aux Skills (inhérentes à Amazon Alexa) et le fait que l’assistante vocale Alexa est beaucoup plus adaptée à la gestion de la domotique de base, voire intermédiaire, avec des routines plus poussées et une offre de produits compatibles plus large.

Soyons aussi tout à fait clairs sur le fait que l’enceinte connectée de Google est loin d’être mauvaise. Google Assistant s’est grandement amélioré et le Google Home Mini est tout à fait adapté à une utilisation quotidienne et à une domotique basique. L’assistant vocal a des atouts indéniables comme un dé-zonage, une application plus aérée sur le fonctionnement quotidien, une intégration totale à l’environnement Google. Son évolution en peu de temps est remarquable et il est à suivre de près, là où Amazon a tendance à stagner depuis un certain temps, ne pouvant faire évoluer son assistant sur des notions de base comme le calendrier, les SMS, un zonage trop restrictif…

Echo Dot (3ème génération), Enceinte connectée avec Alexa, Tissu sable
Echo Dot (3ème génération), Enceinte connectée avec Alexa, Tissu sable
Amazon.fr

 

Ai-je choisi Alexa ou m'a-t-elle choisi ? Disons qu’en tant que bêta testeur, c’est un peu les deux ! Et je ne regrette pas d’avoir rencontré notre assistante préférée ni cette aventure entreprise avec Alexien Modo. Technophile, autodidacte et aimant la vulgarisation, je cherche à rendre facile d’accès notre passion commune !