Quand le thermomètre s’envole et que la canicule sévit comme ces derniers jours, nous cherchons tous à nous rafraîchir. Entrent alors en scène les ventilateurs connectés : sobres en énergie, silencieux et efficaces, ils sont aussi pilotables via nos smartphones ou assistants vocaux. Parmi eux, le tout nouveau SwitchBot Battery Circulator Fan a de bons arguments à faire valoir. Nous l’avons testé à fond ces derniers jours, voici notre avis complet.
SwitchBot Battery Circulator Fan : un ventilateur connecté, silencieux et nomade
Déballage et premières impressions
Le SwitchBot Battery Circulator Fan arrive dans un emballage classique et plutôt compact. Il renferme évidemment le ventilateur connecté, un câble d’alimentation, une petite télécommande infrarouge et un guide de démarrage rapide. C’est tout.
Dès la prise en main, on note la qualité des finitions avec des plastiques bien ajustés et agréables au toucher. Avec son format relativement compact (33×17×38cm) et seulement 2,4 kg sur la balance, le nouveau ventilateur de SwitchBot est à mi‑chemin entre nomade et sédentaire. Il se révèle suffisamment léger pour être déplacé d’une pièce à l’autre, tout en restant stable sur un bureau ou un rebord de fenêtre.
Un petit panneau tactile sur le dessus permet d’allumer l’appareil et de régler manuellement la vitesse, tandis qu’un discret rétro‑éclairage de quatre LED signale son niveau de charge. Le ventilateur peut donc aussi être utilisé de façon classique ou « non connectée ».
Sous sa robe blanche, le SwitchBot Battery Circulator Fan cache une batterie offrant jusqu’à 12 heures d’autonomie en utilisation continue, rechargeable en 6 à 10 heures selon que vous optiez pour l’adaptateur secteur ou le port USB‑C. On note une petite vis permettant de libérer la grille avant pour son entretien, ce qui est une bonne chose. Nous y reviendrons.
Le moteur, silencieux à souhait, plafonne à 24 dB(A) en mode « Bébé », ce qui en fait l’un des plus discrets de sa catégorie. Son hélice de 23cm de diamètre est animée par un système d’oscillation « 3D », autorisant des rotations à la fois horizontales et verticales (30°/60°/90°) afin de bien brasser l’air dans toute la pièce.
Côté puissance, comptez sur une consommation d’environ 24W, et pas moins de cent vitesses de ventilation réglables sur l’application SwitchBot, réparties en neuf niveaux également sélectionnables avec le panneau tactile comme la télécommande. SwitchBot aime que nous ayons le choix !
Enfin, le ventilateur connecté de SwitchBot intègre un petit éclairage LED. Cela peut paraître un peu gadget, mais il pourra être utilisé comme veilleuse dans une chambre d’enfant ou comme éclairage décoratif. Le rendu est plutôt sympa, alors pourquoi s’en priver ?
Fiche technique
- Marque : SwitchBot
- Modèle : Battery Circulator Fan
- Modes de ventilation : 4 modes (Normal, Naturel, Sommeil, Bébé)
- Nombre de vitesses : 100 niveaux ajustables via l’app / 9 vitesses (télécommande)
- Taille des pales : 23 cm
- Fonction d’oscillation : oscillation horizontale, verticale et Convection 3D (mix des deux)
- Niveau sonore : ≤ 24 dB en mode « Baby » (SilenTech™)
- Connectivité : Bluetooth LE 5.0
- Interface de contrôle : boutons tactiles, télécommande IR, application et commandes vocales
- Compatibilité : Alexa, Google Assistant, Siri Shortcuts et Matter (via SwitchBot Hub 2/3 ou Hub Mini)
- Autonomie batterie : jusqu’à 12 h en utilisation continue
- Temps de charge : 6–8 h (AC), ~10 h (USB‑C)
- Consommation électrique : 24–25 W
- Dimensions : 382 × 334 × 173 mm
- Poids : 2,38 kg
Installation et écosystème Matter
Comme tout ventilateur connecté qui se respecte, le SwitchBot Battery Circulator Fan se pilote à l’aide d’une application. Disponible sous Android comme iOS, elle permet de contrôler directement l’appareil en local via Bluetooth.
Grâce au SwitchBot Hub 3 que nous vous présentations récemment, nous allons pouvoir aller plus loin et l’intégrer à différentes plateformes domotiques via Matter. L’appairage est d’une simplicité enfantine : quelques tapotements dans l’application SwitchBot suffisent pour qu’il apparaisse comme un nouvel appareil dans votre réseau domotique Amazon Alexa, Apple Home ou Google Home. Même si, à l’heure où nous écrivons ces lignes, Alexa le reconnaît seulement comme une prise connectée, l’avenir promet une intégration plus complète.
Dans l’app SwitchBot, il est ensuite possible de régler l’appareil comme bon vous semble : modes (quatre disponibles), vitesse de ventilation (de 0 à 100%), oscillations verticales ou horizontales (30°/60°/90°), veilleuse (deux puissances), minuterie (compte à rebours) et programmation (tous les paramètres sont disponibles).
Pour aller plus loin que les simples programmations horaires, vous pouvez bien entendu créer des scénarios domotiques et, par exemple, utiliser un SwitchBot Outdoor Meter pour déclencher le ventilateur et fermer des rideaux motorisés par des Curtain 3. Ainsi, à partir de 28°C, les rideaux se ferment pour bloquer le soleil, tandis que le ventilateur se lance en mode « Naturel » et que les rideaux se ferment. Génial !
Deuxième exemple, si pendant la nuit le capteur de température du Hub 3 placé dans notre chambre dépasse les 25°C pendant plus de 10 minutes, le ventilateur se met en marche en mode « Sommeil » pour adoucir l’air de la chambre. Evidemment, vous pouvez imaginer plein d’autres automatisations en fonction des appareils que vous possédez…
Le ventilateur SwitchBot à la loupe
Arrivé en pleine canicule, le SwitchBot Battery Circulator Fan s’est avéré être un précieux allié pour travailler plus confortablement dans notre bureau, mais aussi pour se rafraîchir le soir devant la TV. Nous l’avons même testé la nuit et il faut reconnaître que nous étions bien contents de l’avoir dans notre chambre cette semaine où la température extérieure n’a pas chuté en-dessous des 25°C.
Le silence est sans doute la première qualité que nous retiendrons. Avec seulement 24 dB(A), le ventilateur SwitchBot est un compagnon discret, même pour ceux sensibles aux bruits d’ambiance comme moi. Les modes de ventilation sont bien calibrés, et l’ergonomie de l’application permet des réglages millimétrés.
Quatre modes sont proposés :
- Normal : 100 vitesses sur 9 niveau vous permettent d’ajuster très précisément la puissance de ventilation.
- Naturel : le débit d’air varie subtilement, imitant la brise extérieure et évitant la sensation de courant d’air constant.
- Sommeil : la vitesse décline graduellement jusqu’à l’arrêt, parfait pour s’endormir sans être dérangé.
- Bébé : utilisation en puissance minimale, idéale pour une pièce de bébé ou un bureau silencieux.
L’oscillation latérale, qui m’avait d’abord semblé gadget, se révèle redoutable pour brasser l’air dans des espaces larges. Ainsi, en mode « 3D », l’appareil balaie plus efficacement la pièce, et ce, même à faible vitesse. C’est très efficace pour aérer le soir. On note aussi un mode « Auto-Align Front » qui, comme son nom l’indique en anglais, permet au ventilateur de se remettre en position normale ou centrale après extinction. C’est tout bête, mais tous les ventilateurs connectés du marché ne le proposent pas.
Quant à la télécommande IR, elle s’est avérée très pratique, en particulier dans la chambre où l’utilisation de l’application ou des commandes vocales n’est pas toujours idéal. Mais le plus amusant reste probablement de piloter le ventilateur avec le SwitchBot Hub 3 (129€ sur Amazon). Vous pouvez absolument tout régler dessus en navigant à l’aide de ses boutons et de sa molette rotative. En gros, c’est une super télécommande, qui est d’autant plus intéressante qu’elle possède un capteur de température et d’humidité qui permet de réaliser des scénarios.
Côté domotique, la norme Matter ouvre également des perspectives d’automatisations intéressantes avec des capteurs, rideaux et autres accessoires, qu’ils soient ou non de de marque SwitchBot. Malheureusement, la fonctionnalité est encore en bêta et ne permet pas encore d’utiliser les modes et puissances à l’heure où nous écrivons ces lignes, mais cela ne saurait tarder connaissant la marque. Nous ne lui en tiendrons donc pas rigueur.
En revanche, nous lui trouvons quelques petits défauts. Le premier est logiciel : seul le mode « normal » permet de choisir la vitesse de ventilation. Nous aurions aimé pouvoir agir sur le mode « naturel », notre préféré, comme sur le Smartmi Standing Fan 3. Contrairement à ce dernier également, l’hélice n’est pas démontable. C’est un peu dommage car, bien que ça ne l’empêche pas, cela compliquera probablement un peu le nettoyage en profondeur l’heure venue. Fort heureusement, la grille avant amovible se retire facilement, permettant de la nettoyer sous l’eau et d’accéder aux pales pour y passer un coup de chiffon. Dernier regret, le ventilateur n’est encore reconnu que comme simple interrupteur par nos assistants vocaux, mais comme nous le disions plus haut, les fonctionnalités Matter sont encore en bêta…
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