Test Sony Xperia 10 IV : polyvalent mais quelques lacunes

Notre avis sur le Smartphone Sony Xperia 10IV

Sony Xperia 10IV

Sony Xperia 10 IV - Smartphone Android, Téléphone Portable 6 Pouces 21:9 Wide OLED - Camera 3 Objectifs - Prise Jack 3.5 mm - 6Go RAM - 128Go Stockage - Double SIM Hybride (Menthe)

Prix au : 29 mars 2024 7 h 22 min

On ne présente plus Xperia, la gamme de Sony pour ses smartphones et tablettes. Et comme toutes les gammes, il y a toutes sortes de prix et de spécifications. Nous avons testé pour vous leur tout dernier smartphone milieu de gamme, le Xperia 10 IV.

Un smartphone Android qui embarque 3 objectifs photo 12 et 8 MPX, de l’audio Hi-Res, 128 Go de stockage interne, 6 Go de RAM, double SIM hybride, un processeur Qualcomm® Snapdragon™ 695. Prenant en charge la 5G et conçu pour être polyvalent, endurant et durable, c’est également le plus léger du monde dans sa gamme ! Disponible à 499€, hors promotion, que nous réserve-t-il ?

Sony Xperia 10 IV : un smartphone abordable

Unboxing et prise en main

Sony est présent depuis 1945 (sous le nom de Totsuken) sur le marché des produits audio puis high-tech. C’est fort de cette expérience que la marque propose des smartphones depuis 2012 sous sa propre marque et gamme, Xperia. Cette gamme est chiffrée et ce nombre est inversement proportionnel aux spécifications. Ainsi, les Xperia 1 sont le top du top, les 5 (comme le Xperia 5 II) sont très bons et le 10 est le milieu de gamme. Quand on passe sur des lettres, c’est que nous sommes dans l’entrée de gamme.

Une chose est flagrante avec le packaging du Xperia 10 IV : sa petite taille. En effet, si le design est le même pour l’ensemble de la gamme Xperia (blanc immaculé, pas de visuel, épuré…), les dimensions ont fondu comme neige au soleil. Elle est 50% plus fine que les modèles précédents. Comment est-ce possible ? Vous vous en doutez, tout n’est pas une histoire de compacité. Sony a entamé son plan « Road to Zero » visant à atteindre un impact environnemental nul d’ici 2050. Dans ce cadre, la marque s’est fixée l’objectif pour 2025 « d’éliminer totalement le plastique des matériaux d'emballage » des petits produits. Ainsi, pour la gamme Xperia, Sony a enlevé les composants en plastique ou a  leur remplacement par des matériaux en papier. Et cela va aussi plus loin en ne mettant plus ni chargeur, ni écouteur ni câble, comme vous pouvez le voir sur la photo du dos de la boite. Vous y trouverez donc votre smartphone et son guide de démarrage rapide.

Comme avec la plupart des téléphones de la marque, la qualité est au rendez-vous, aussi bien au niveau des matériaux que des finitions. Le dos est en matière plastique de type ABS, la tranche en aluminium peint. Il existe d’ailleurs en 4 couleurs : noir, blanc, menthe et lavande. C’est la version mentholée que nous avons testée, avec sa couleur vert pastel rafraichissante.

Il est également relativement compact, ce qui est un plus pour une meilleure prise en main : 67 mm de large, 153 mm de hauteur pour 10 mm d’épaisseur (avec optique). Et surtout, comptez 161 grammes sur la balance tout mouillé ! Tout mouillé ? Oui, car il est IP 65 et IP 68 (selon qu’il y a ou non le cache sur l’USB-C) ! Cela veut dire que non seulement c’est le plus léger des smartphones avec batterie grande capacité du marché mais aussi que vous pourrez le faire tomber dans l’eau du bain ou la piscine sans stresse. Et cela malgré son port USB-C ouvert. Nous avons fait le test pour vous et, effectivement, il s’en sort juste mouillé. Attention, séchez le bien avant de le mettre en charge car, avec l’humidité dans l’USB-C, il ne va pas aimer et votre disjoncteur non plus.

L’écran de 6 pouces est en Corning® Gorilla Glass Victus, dernière génération protégeant des chocs et des rayures. En effet, Sony a voulu faire un Smartphone durable, donc qui ne se casse pas (ou difficilement) mais aussi avec une batterie qui pourra durer au minimum 3 ans. Pour faire durer la Li-ion de 5000 mAh (ce qui est très bon pour ce prix), la marque Japonaise a doté le 10 IV de la technologie Xperia Adaptive Charging : cela permet de surveiller la batterie pendant la charge pour s’assurer qu’elle n’est pas en surcharge et la garder intègre plus longtemps. Cette batterie de grande capacité va vous permettre de tenir environ la journée avec une utilisation assez soutenue (jeux, vidéo…), voire plusieurs jours si vous ne faites que du surf et des réseaux sociaux (2 à 2,5 jours lors de nos tests). Mais attention, nous ne sommes pas sur de la charge rapide, loin s’en faut, puisqu’il faut compter 3h30 au moins pour charger complètement le smartphone. Une nette régression par rapport à ce que font les téléphones de la même gamme de prix actuellement.

L’arrière du 10 IV comporte 3 objectifs photo, une lumière / flash, zone NFC et le logo SONY. Les objectifs sont en légère surélévation par rapport au reste de l’appareil. Attention à ne pas le faire tomber à plat. Vous avez, sur l’avant, un capteur frontal. Et c’est tout. Ce capteur n’est pas en forme de goutte et ne va donc pas venir empiéter sur l’écran 21 :9. Ce dernier prend d’ailleurs la quasi-totalité de l’espace disponible en façade.

Bref, le design est assez basique mais réussi. Il est compact mais tout à fait lisible et précis. Il est également très épuré avec seulement 2 boutons :

  • Le bouton ON/OFF faisant également office de capteur d’empreinte digitale.
  •  Cette dernière fonction est réactive et peut être doublé à un code, un schéma ou encore un mot de passe. Mais pas de reconnaissance faciale.
  • Le bouton de volume +/-. C’est le plus large des deux, en appuyant en haut, vous augmentez, en appuyant en bas, vous baissez. Vous suivez ?

Sur la tranche opposée, à gauche donc, se trouve le rack de stockage double SIM hybride. C’est-à-dire que soit vous mettez deux cartes nano-SIM soit une carte nano-SIM et une micro-SDXC (jusqu’à 1 To). Chose intéressante, ce cache s’ouvre avec le doigt, pas besoin d’un trombone ! Mais ce n’est pas tout : le Xperia 10 IV accepte aussi les eSIM !

Sur le dessus, vous avez une prise jack 3,5 mm alors que vous trouverez la fiche USB-C sur le dessous. Très bonne initiative que de garder une prise mini-Jack car les adeptes de casques filaires sont encore nombreux. Sans parler du fait qu’un casque BT tombe aussi en panne d’électricité… Comme la France.

Concernant le système d’exploitation, nous sommes sur Android 12 et avec une surcouche Sony. Nous n’allons pas entrer dans la présentation de l’interface car elle est très proche de celle des téléphones sans surcouche, quoi qu’elle soit suffisamment différente pour en perdre plus d’un. Heureusement qu’il y a la fonction recherche pour s’y retrouver. Par exemple, pas de boost virtuel de la mémoire vive avec une fonction swap memory. En revanche, les possibilités de raccourcis sont nombreuses.

L’interface d’une manière générale est assez sobre. Faites glisser l’écran vers le haut pour accéder à l’ensemble de vos applications. Les possibilités de personnalisation sont malgré tout assez limitées… Vous pouvez toutefois mettre Alexa en assistant vocal par défaut si vous le souhaitez. Il prend en charge l’écran splitté, ce qui est maintenant la norme.

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Tutoriel Android : Alexa en assistant vocal par défaut

Lors de la première mise en service, il vous sera demandé vos identifiants Google afin de configurer automatiquement le Play Store, Gmail et autres applications de la firme. Il y a quelques applications préinstallées de la part de Sony comme Call of Duty, la suite Google, Headphones connect… Avec ses 128 Go de mémoire (dont 19 Go pris par le système), vous allez pouvoir en télécharger quelques-unes, mais il vous faudra sûrement investir dans une carte microSD ou un service de cloud pour stocker vos photos et vidéos. L’ensemble est fluide et réactif, comme la marque sait le faire. Son écran est également lumineux avec une gestion adaptative.

Au niveau connectivité, nous restons sur un petit milieu de gamme, voire même un entrée de gamme avec de la 5G (très bien mais maintenant démocratisé) et le Wi-Fi 5 bi-bande (2,4 et 5 GHz). D’ailleurs, en accord avec le Larousse et les Immortels, Wi-Fi est un nom masculin invariable. On dit donc LE Wi-Fi et non LA Wi-Fi. Ici, il est stable et se connecte rapidement en passant d’un réseau à l’autre. Il est également doté du BTE 5.1 seulement (et pas de 5.2), NFC, GPS… Quant aux connexions 4G et 5G, elles sont bonnes et stables.

Caractéristiques de bases

  • Dimensions : 67 x 153 x 10 mm pour 161 grammes
  • Ecran : 21:9 6’’
  • Robustesse : Corning® Gorilla ® Glass Victus®,
  • Résistance à l’eau : IP 65/68
  • Mémoire : 128 Go en interne, 6 Go de RAM. Possibilité de mettre une micro SDXC de 1 To maximum.
  • Carte SIM : double nano SIM hybride et eSIM
  • Système d’exploitation : Android 12
  • Batterie : 5000 mAh, chargement USB C
  • Réseaux : 2G, 3G, 4G et 5G
  • Connectivité : Wi-Fi 5 (2,4 et 5 GHz), Bluetooth 5.1 et NFC
  • GPS : A-GPS, A-GLONASS, Beidou, Galileo, QZSS
  • Capteur d’empreinte : oui

Vous l’aurez compris, les spécifications de base sont bonnes mais rien de réellement surprenant avec un milieu de gamme : de la mémoire suffisante, de la RAM juste suffisante, de la 5G et un écran de qualité en font un téléphone plaisant à utiliser, fluide et très agréable. Pas de Wi-Fi 6 ni de BTE 5.2 mais en contrepartie une batterie qui tient la route avec 5000 mAh et la prise en charge du système eSIM.

Sony Xperia 10 IV : le son

Les smartphones actuels remplaçant les Walkmans (même s’ils semblent faire leur grand retour), les lecteurs mp3 et autres, ils se doivent d’avoir un bon son. Un très bon son même vu les offres en audio Ultra-HD qui foisonnent. Et une chose est sûre avec Sony, créateur du DSEE, LDAC et 360 Realty Audio, c’est que le Xperia 10 IV a été pensé pour vous en mettre plein les oreilles.

Il va prendre en charge la Hi-Res Audio et la Hi-Res Audio Wireless (donc via Bluetooth grâce au codec LDAC), le Dolby Atmos mais aussi le 360 Realty Audio et le tout dernier de la gamme, le 360 Upmix.. Le Upmix va permettre de transformer un son stéréo en 360 Realty Audio, c’est-à-dire en son 3D à 360°. Bien évidemment, pour profiter de l’Ultra HD, cela ne sera possible qu’en ayant un abonnement le proposant comme Deezer, Amazon Music… ayant des titres en 360 Realty Audio.

Il est également équipé du logiciel maison DSEE Utimate, qui va améliorer les fréquences à la suite de la décompression pour recréer des morceaux proches de l’audio haute résolution. Cette technologie fonctionne avec des casques filaires ou sans fil, sur des fichiers en local, mais également avec des services de diffusion musicale.

Là encore, avoir un smartphone Hi-Res Audio sans le matériel ad hoc pour l’écoute n’a pas d’intérêt. Il vous faut des écouteurs ou casques adaptés comme le casque Sony WH-1000XM4, le WH-XB910N ou les écouteurs WF-1000XM3. Ce sont ceux que nous avons utilisés pour le test en écoutant des morceaux en ultra-HD, Dolby Atmos et 360 Realty Audio sur Amazon Music. Le résultat est tout simplement extra. L’Ultra-HD, le DSEE, le LDAC (format Hi-Res Sony), le traitement de la musique par le téléphone et l’ANC du casque vous font vivre une superbe expérience musicale. Le son en Ultra-HD sera en 24-bits / 48 KHz.

Il est également équipé d’une prise Jack 3,5 mm et d’un haut-parleur avant. Le Jack va permettre la Hi-Res en filaire mais le HP avant est trop juste pour être vraiment utile. Il va vite saturer et va restituer un son un peu métallique en fonction du volume.

Au niveau du son en communication, le rendu va grandement dépendre du réseau mais également du téléphone de votre interlocuteur. Lors de notre test, le son était clair, les voix bien distinctes et la compréhension très bonne. Mais est-ce vraiment utile quand on voit tous ces gens qui téléphonent avec le haut-parleur et parlant dans le bout de leur smartphone, à l’horizontale ?

Caractéristiques audio

  • Haute-résolution : oui. Audio haute résolution, audio haute résolution sans fil, LDAC
  • Formats pris en charge : AAC-LC (Base complexité, codec de 2003), AAC+ (plus adapté au bas débit binaire, 2003), eAAC+ (forme plus aboutie que l’AAC+, 2006), AAC-ELD (version encore plus aboutie), AMR-NB (format optimisé pour les paroles, 1998), AMR-WB (version améliorée du NB), FLAC (format libre sans perte, utilisé pour le streaming HD, 2001) , MP3, MIDI, Vorbis (format de compression libre), PCM (format non compressé), Opus (format de compression libre), ALAC (format sans perte de chez Apple), DSD (format sans perte pour super CD), format musical 360 Reality Audio.
  • Formats d’enregistrement audio : AAC-LC, AAC+, AAC-ELD, AMR-NB, AMR-WB
  • Divers : Prise jack audio 3,5 mm, décodage matériel 360 Reality Audio, 360 Upmix, haut-parleur avant, Dolby Atmos®, DSEE Ultimate, enregistrement stéréo, audio aptX™ HD (utilisé pour l’écoute de musique HD en Bluetooth sans perte de qualité).

Sony Xperia 10 IV : jeu et lecture vidéo

Jeu et vidéo sont deux choses qui vont de paire car dans les deux, il faut un bon écran et de bonnes spécifications techniques pour faire tourner le tout. Sur le papier, le 10 IV n’est pas une bête de jeu avec ses 6 Go de mémoire vive non extensible avec du swap memory. Le résultat de son test Untutu de 396512 n’est pas ridicule mais loin d’être le meilleur de sa gamme.

Mais paradoxalement, l’expérience utilisateur est très bonne ! La fluidité et la réactivité sont très bonnes et le temps de chargement tout à fait acceptable. L’affichage est relativement lumineux, la qualité d’image très bonne et les graphismes très nets. Nous avons fait nos tests avec Call Of Duty Mobile Edition et Asphalt 9, en graphisme maximal. Pas de freeze, de saccade ou de temps de latence à déplorer. Le taux d’échantillonnage tactile de 120 Hz n’est pas exceptionnel mais suffisant pour avoir des commandes réactives, surtout dans les FPS.

Pour arriver à cela, Sony a doté son Smartphone du SoC Snapdragon® 695 5G Mobile, peut-être le meilleur « processeur » de milieu de gamme, sortie au 4ème trimestre 2021. Il comporte 8 cœurs Kryo 660 cadencés à 2,2 GHz (Gold) pour 2 d’entre eux et 1,7 GHz (Silver) pour les autres. Il est doté également d’un GPU Adreno 619 et c’est ce SoC dans son ensemble qui permet la prise en charge de la 5G, du moteur vidéo, du BTE… Nous avons donc un cœur tout à fait capable de faire tourner les derniers jeux, même les plus gourmands.

Au niveau de la lecture vidéo, c’est également un carton plein. Le Xperia est doté d’un écran FHD + OLED (2520 x 1080) en 6 pouces, 21 :9. Un écran OLED (Organic Light-Emitting Diode) n’a pas besoin de retro éclairage, contrairement à un écran LCD, car chaque diode s’éclaire elle-même (via des éléments organiques comme des polymères avec des ions) et indépendamment. Grâce à cela, vous avez des couleurs plus vives et des noirs plus profonds (quand le pixel est éteint, il est vraiment noir). La fréquence de rafraichissement à 60 Hz est assez basique, mais suffisante pour que l’œil perçoive une image fluide. Cela va également plus loin car la marque fait également profiter l’écran de la technologie développée pour les téléviseurs, le TRILUMINOS® DISPLAY pour mobile et l’optimisation de l’image vidéo. Cela va permettre de travailler sur les couleurs, parfois pas assez proche de la réalité, des écrans OLED.

Grâce à cela, lors de nos tests sur des streaming vidéo en Ultra HD (« The Rings of Power » par exemple), l’image est magnifique. Pas de flou, pas de pixellisation ni de halo de dégradé de couleurs, des noirs très marqués mais un écran malgré tout lumineux. La netteté de l’image est excellente. Un vrai plaisir visuel et sonore !

Autant dire que le surf sur internet, gérer plusieurs applications en même temps ou jongler entre de multi-fenêtre ne lui posera aucun problème.

Caractéristiques vidéo

  • Processeur : Plateforme mobile Snapdragon® 695 5G, octo-core 2,2 et 1,7 GHz
  • Mémoire vive : 6 Go
  • Haute-résolution vidéo : oui. Ecran FHD+ OLED 2520 x 1080
  • Fréquence : Fréquence d’actualisation de l’affichage de 60 Hz, fréquence de numérisation tactile de 120 Hz, DCI-P3 97 %, optimisation de l’image pour les vidéos, Triluminos display pour mobile, mode multi-fenêtre 21:9, changement multi-fenêtre, utilisation à une seule main
  • Formats d’images pris en charge : JPEG, GIF, PNG, BMP, WebP, WBMP, HEIF, DNG, CR2, NEF, NRW, ARW, RW2, ORF, RAF, PEF, SRW, AVIF
  • Formats vidéo pris en charge : Vidéo H.263, H.264, H.265, MPEG-4, AV1, VP8, VP9

Sony Xperia 10 IV : photo et capture vidéo

La différence actuelle entre les smartphones de milieu de gamme (et même les autres) se fait bien souvent sur la partie photographie. Et cela va s’avérer décisif pour notre Xperia.

Tout d’abord, la marque a pris le parti d’insérer 3 focales ou triple capteurs :

  • Premier : 12 MPX, focale grand angle de 27 mm, angle de 79° et ouverture F1,8. Capteur Exmor R™ 1/2,8 » pour mobile.
  • Deuxième : « téléobjectif » de 8 MPX, focale de 54 mm, angle de 43° et ouverture F2,2 et taille de 1/4.4’’.
  • Troisième : 8 MPX, focale ultra grand angle de 16mm, angle de 120° et ouverture F2.2 et taille de 1/4.4’’.

Il est doté d’un zoom hybride x 10 via son objectif de 8 MPX. Le HDR est également pris en compte, mais cela fait maintenant parti de la normalité. L’aide à la photo par I.A. est aussi assez aboutie. Cela déterminera pour vous les meilleurs réglages après reconnaissance de ce que vous êtes en train de photographier.

Sur le papier, c’est pas mal du tout. Mais en pratique ? Hé bien soyons francs, non. Au niveau photo, et encore plus vidéo, le Xperia 10 IV est décevant. La netteté va être bonne dans les meilleures conditions mais dans les autres configurations, il va y avoir un léger flou, un effet de pinceau assez mal venu… Et cela même en 12 Mpx.

Mais quand la luminosité est bonne, les prises de vues le sont aussi. Même pour les panoramas.

L’ultra grand angle va avoir, comme souvent, tendance à déformer les lignes verticales sur les bords. Rien de bien méchant, mais si vous êtes dans la zone critique, c’est assez visible. Attention, ce n’est pas non plus du Fish Eye.

Le zoom n’est pas mauvais. Mais à éviter au-delà de x5. Le x10 est assez « grossier ». Sony a bien fait de ne pas aller au-delà.

En luminosité basse, le résultat est franchement mauvais, même avec le mode « nocturne ». Photos floues, couleurs ternes… Il n’y a pas de bruit effectivement mais c’est le seul avantage.

Vous pourrez atteindre quelques limites en étant trop proche de votre sujet : problème de mise au point, flou…L’autofocus va remplir son rôle sans trop de soucis mais va rencontrer des difficultés avec les luminosités basses. Vous avez aussi la possibilité de prendre des rafales de 10 photos par seconde. Le mode macro est vraiment, pour le coup, très bon. Tout comme le mode « bokeh », qui peut être utilisé sur tous les types de prise de vus mais qu’il faut prendre en main.

Si vous êtes adeptes des selfies, vous avez en façade un objectif et un capteur de 8 MPx, 78° et F2. Et cela sans oublier un mode dédié selfie (déclenchement par détection de la main) mais aussi des filtres divers.

Nous sommes donc assez déçus de la photo par rapport à ce que Sony peut et sait faire. C’est un point faible. Est-ce que la fonction vidéo va remonter le niveau ? Hé bien non, au contraire, la vidéo est une catastrophe.

Vous pouvez prendre des vidéos en Full HD (60 IPS) ou en HD, plus divers formats. Il y a également les ralentis en 720 p en 120 IPS. Mais le résultat est à moitié pixelisé, saccadé et sombre, même en Full HD. Une vraie déception.

Caractéristiques photo

  • Fonctions : Prise de vue AE en rafale jusqu’à 10 images/s, stabilisation OIS pour les photos, LED, flash photo, éclairage (photo, vidéo), zoom hybride x10 (avec objectif large de 27 mm en base), zoom super résolution, HDR (plage dynamique élevée) pour les photos, automatique supérieur, mode manuel pour les photos, lecteur de QR code, effet créatif, mode Nuit, panoramique photos, effet bokeh
  • Focus : AF/AE
  • Capteurs : stabilisation optique OIS
  • Autres : flash photo,
  • Zooms : zoom hybride
  • Formats des photos : JPEG

Caractéristiques vidéo

  • Fonctions :
    • Enregistrement vidéo en Full HD et HD
    • OIS/EIS pour les vidéos,
    • SteadyShot™ optique (stabilisation hybride OIS/EIS pour les vidéos)
  • Formats des vidéos : MP4

Pour vous faire une idée plus concrète du Xperia 510 IV, jetez un œil à notre vidéo. Abonnez-vous à notre chaine, ça fait toujours plaisir !

En conclusion, avec son poids plume de 161 grammes, le Xperia 10 IV est le smartphone doté d’une batterie de 5000 mAh le plus léger du marché. Sa taille compacte (67 mm de large, 153 mm de hauteur et 10 mm d’épaisseur (avec optique)) le rend très facile à utiliser au quotidien et à transporter. Au niveau mémoire, comptez 6 Go de RAM et 128 Go de ROM, extensible avec une carte Micro SD de 1 To via son tiroir à double SIM hybride (mais il prend aussi en charge la eSIM). Pas de Wi-Fi 6 au programme, Sony a conservé une puce Wi-Fi 5 et Bluetooth 5.1. Quant à l’OS, il tourne sous Android 12 avec une surcouche maison. Son design est soigné et épuré avec seulement deux boutons (dont un avec reconnaissance d’empreinte, mais pas de reconnaissance faciale).

La marque japonaise a une fois encore tout misé sur le multimédia avec, pour commencer, la gestion du Hi-Res Audio et Hi-Res Audio Wireless via le codec LDA. Il est également compatible Dolby Atmos, 360 Realty Audit, 360 Upmix, AptX… le DSEE Ultimate fait aussi des merveilles. Avec un casque de qualité, filaire ou non, le résultat est excellent. La gestion vidéo est aussi remarquable avec son écran Full HD + OLED (2520 x 1080) de 6’’ et les différentes surcouches comme TRILUMINOS® DISPLAY. Cela lui permet de vous offrir une image superbe, avec d’excellents contrastes et des couleurs vives. Ses 60 Hz ne sont vraiment pas un problème. Au niveau jeux vidéo, c’est là encore un carton plein grâce au SOC Qualcomm Snapdragon 695 5G, un processeur octo-core cadencé à 2,2 GHz. Avec son échantillonnage tactile de 120 Hz, il peut tout faire tourner.

Là où le bât blesse, c’est la capture photo et vidéo. En effet, le Xperia 10 IV n’est pas au niveau attendu avec un mode nocturne et des photos en faible luminosité très moyennes, des images manquant parfois de netteté ou de détails, un zoom hybride x10 moyen et des vidéos vraiment à revoir. Cependant, les photos dans les meilleures conditions sont assez bonnes, de même que les macros, les paysages… Ses 4 capteurs de 12 et 8 MPX (dont un frontal) auraient pu être plus valorisés. Sa batterie tient sans aucun problème entre 24 et 48h, mais attention à sa durée de recharge d’un autre temps avec près de 3h30. A noter également qu’il est livré sans aucun accessoire ni chargeur pour réduire les déchets au maximum.

Le Sony Xperia 10 IV est donc un smartphone polyvalent, excellent pour le multimédia, qui a de vraies lacunes en prise de vue. Mais, à 499€ hors promotion, il est sur une gamme de prix où des concurrents tels que Xiaomi offrant plus de performances sont en embuscade.

 

 

Ai-je choisi Alexa ou m'a-t-elle choisi ? Disons qu’en tant que bêta testeur, c’est un peu les deux ! Et je ne regrette pas d’avoir rencontré notre assistante préférée ni cette aventure entreprise avec Alexien Modo. Technophile, autodidacte et aimant la vulgarisation, je cherche à rendre facile d’accès notre passion commune !