Aujourd’hui, nous allons vous présenter un objet qui sort de l’ordinaire de la domotique : un purificateur d’air connecté à UV compatible Amazon Alexa et Google Home !
S’il est bien un constat flagrant fait après les semaines de confinement qui viennent de s’écouler, c’est la baisse significative du taux de pollution atmosphérique allant jusqu’à -49% pour le dioxyde d’azote NO2 (les gaz des pots d’échappement), -12% pour les PM2.5 et -10% pour les PM10 (particules fines) en moyenne suivant les semaines de référence dans les grandes villes selon l’institut INERIS (Institut français de l’environnement industriel et des risques). En ouvrant nos fenêtres, nous avons enfin pu respirer un air moins pollué, et forts de ce constat, nous cherchons à continuer de profiter des bienfaits d’une qualité d’air optimale dans nos maisons connectées. Car, vous le savez, de nombreux produits nocifs sont présents notre environnement quotidien sans qu’on y prête attention : formaldéhydes des colles des meubles, benzène des peintures, produits d’entretien ou parfums d’ambiance, on les appelle les COV (composant organiques volatiles). Et c’est sans compter sur les autres allergènes. Bref, nos poumons ne sont pas gâtés.
C’est pourquoi nous nous sommes mis en quête d’un dispositif pour purifier notre intérieur et qui soit bien évidement compatible avec nos assistants vocaux. Et c’est le purificateur d’air à UV avec fonction ioniseur de la marque Sichler qui a attiré notre attention. Vendu au prix de 149.95€ sur Amazon.fr, il nous fait la promesse d’un air pur grâce à six filtres capables de venir à bout des impuretés mais également des odeurs. Voyons de quoi il retourne.
Sichler LR-650 : un purificateur d’air à UV connecté
Unboxing : un emballage a minima
Livré dans un emballage d’expédition relativement anonymisé que nous ouvrons, nous découvrons l’appareil directement inséré dedans sans cartonnage de présentation. Nous n’aurons donc pas à vous présenter les diverses faces et annotations portés dessus. Pas d’effet Waouh, c’est le moins qu’on puisse dire ! Pas de frais de design sur le packaging, on sent que l’économie est de mise.
Sortons donc ce purificateur d’air UV Sichler LR-650. Parfaitement calé entre deux blocs de polystyrène, nous découvrons l’appareil dont la coque blanche est luisante comme un miroir en façade et les pourtours d’un noir tout aussi brillant. Il porte en façade le logo de la marque et sa partie supérieure arbore un panneau de contrôle rond de 3.7 cm de diamètre. De dimensions honorables avec 33 cm de large et 18 cm de profondeur pour 50,5 cm de hauteur, il affiche ses 4,8 kg sur notre balance.
Sa poignée moulée dans la coque située au dos assure une bonne préhension et permet de le déplacer facilement. La stabilité du purificateur est assurée par deux pieds avec pastilles en silicone pour empêcher tout glissement. Le cordon d’alimentation d’une longueur de 1.5 mètres nous permet de le brancher à distance raisonnable d’une prise.
Le purificateur d’air à UV Sichler est livré accompagné avec une télécommande nécessitant 2 piles de type AAA (non fournies). C’est un plus appréciable à l’utilisation. Un manuel bilingue allemand et français accompagne le tout. Il est très complet avec une quarantaine de page pour procéder à l’appairage dans Smart Life de Tuya et une utilisation via les triggers IFTTT. Il faut bien le reconnaitre, c’est le premier appareil avec une notice aussi complète pour cette application que nous rencontrons. Un bon point. Par contre, il est regrettable qu’il n’y ait aucun paragraphe sur la télécommande. Certes, elle est censée avoir les mêmes fonctions que les boutons du panneau de contrôle, mais c’est dommage. En attendant, continuons à découvrir cet appareil qui doit rendre notre pièce saine et débarrassée des allergènes et autres odeurs de cigarette.
Le couvercle frontal n’est pas collé à l’appareil car c’est par les cotés que l’air sera aspiré et traité. Le placement aura donc son importance : ne pas plaquer contre un mur les zones d’entrée d’air. L’efficacité s’en trouverait ressentie. Nous pouvons apercevoir dans l’espace libre les plastiques d’emballage des filtres qu’il faut bien évidement retirer avant la mise en service.
Ouvrons le capot pour voir ce qui se cache derrière. Celui-ci est maintenu par fermeture magnétique. Une simple pression de bas en haut et le voilà entre nos mains.
Nous découvrons alors les différents filtres. Ils sont bien emballés et annotés. Pour retirer le premier cadre, il suffit de relever les quatre petits loquets répartis de part et d’autre des côtés.
Le premier cadre comporte :
- au recto : le filtre catalyseur à froid tout indiqué pour traiter les effets des COV (composés organiques volatiles) tel que le formaldéhyde,
- au verso : un filtre en nid d’abeille comportant du charbon actif (si vous le secouer, vous entendrez les grains de charbon) efficace pour lutter contre les fumées, les odeurs.
La languette blanche fait office de repère pour mettre le cadre dans le bon sens.
Le second cadre est plus délicat à sortir de son logement et requiert un peu de dextérité pour choper le plastique d’emballage sans abimer les filtres.
Nous trouvons donc :
- au recto, un filtre antibactérien (bleu ciel mais la photo ne rend pas fidèlement la couleur) efficace contre les particules fines (nos fameux PM mentionnés ci-dessus), acariens ou bactéries,
- au verso, le filtre HEPA (Hight Efficiency Particulate Air) classiquement rencontrer pour limiter les effets néfastes des pollens et autres poussières, allergènes mais également pour venir à bout des spores et des moisissures qui vont parfois avec.
« Il est important de jeter un œil de temps à autre sur ces filtres pour en vérifier le bon état. »Les Alexiens
Il est préconisé de changer les filtres tous les 8 à 14 mois en fonction des signes d’usure, si le changement de couleur d’un des filtres est important, si les alvéoles du filtre à charbon s’obstruent ou en cas d’apparition de moisissure… Il est donc important de jeter un œil de temps à autre sur ces filtres pour en vérifier le bon état.
Le prix des filtres est d’ailleurs un élément à prendre en compte suivant la fréquence de renouvellement indiquée : environ 15€ chacun.
On trouve enfin une lampe UV de 20 cm de long à effet germicide, c’est-à-dire qu’elle va casser l’ADN des micro-organismes de donc les éliminer. Les UV ou Ultra-Violet, souvent appelée « lumière noire » (utilisée par la police scientifique) sont invisibles à l’œil nu et émettent sur une longueur d’onde comprise entre 400nm et 10nm. Le purificateur à UV Sichler en émet sur la longueur d’onde de 245nm (Nm = nanomètre). La fonction ionisation va créer 10 millions d’anions au cm3 (un ion se chargeant en un ou plusieurs électrons devient un anion, sa charge électrique étant devenue négative) et alourdir les poussières ou allergènes qui vont tomber au sol et donc ne plus être en suspension dans l’air. Et plus il y a d’ions négatifs, meilleur est notre bien-être.
Fiche technique
Purificateur d’air Sichler LR-650 : une installation simple et rapideavec Smart Life
L’appareil est proposé avec deux modes d’emploi sur le site de Sichler, l’un en l’appairant avec la skill dédiée Elesion et un avec Smart Life. C’est d’ailleurs avec ce second mode opératoire qu’est livré l’appareil. A noter toutefois que la skill Elesion de Pearl est disponible sur le store FR et fonctionne sous environnement Tuya. Afin d’éviter d’avoir une application de plus, nous avons choisi d’installer notre purificateur dans l’application la plus largement compatible au monde : Smart Life de Tuya.
Smart Life, Les Alexiens connaissent bien, il s’agit de l’application passe-partout de nombre d’ojets connectés fonctionnant en Wi-Fi. Le purificateur d’air Sichler appartient donc à cette grande famille et nous n’aurons qu’à l’ajouter à notre compte. Si vous ne disposez pas encore d’un compte pour cette application, suivez notre tutoriel Yuya / Smart Life afin de poursuivre.
Une fois raccordé au secteur, l’appareil se met en mode appairage, le symbole wifi clignote (si ce n’est pas le cas, pas de panique, un simple appui sur le bouton symbole du Wi-Fi sur le panneau de commande fera retentir un bip et le symbole clignotera prêt pour débuter l’appairage.
A partir de la page d’accueil de l’application Smart Life, nous appuyons sur le « + » en haut à droite, puis choisissons petit appareil, puis dans la section central, purificateur d’air.
La page suivante vous demande le mot de passe correspondant à votre réseau Wi-Fi 2.4 GHz puis confirmation que le symbole Wi-Fi clignote bien sur le purificateur d’air. Une fois cela fait, la recherche d’appairage se lance. L’enregistrement se fait ensuite sur Smart Life.
Le purificateurn d’air Sichler est reconnu avec un nom qu’il est parfaitement possible de changer en cliquant sur le petit crayon. Celui-ci apparait enfin dans la liste de nos appareils sur la page d’accueil.
Lorsque l’on rentre dans la page de l’appareil, nous découvrons la représentation de l’appareil sous forme de pendule avec l’état de fonctionnement : page grisée pour éteint et fond bleu ciel lorsqu’il est en service. Lorsque l’on détail les représentations nous retrouvons l’état de la qualité de l’air avec les affichages « bad, », « good » ou « great » avec une petite bille noire qui tourne autours comme une trotteuse plus ou moins vite selon la vitesse sélectionnée du ventilateur, information également inscrite sous le cercle avec celle du timer si celui-ci a été programmé. A droite le symbole d’une petite feuille s’affiche pour indiquer que l’action des ions est en mode ON.
En bas, nous avons les menus :
- interrupteur : ON/OFF,
- speed : pour choisir l’une des trois vitesses du ventilateur,
- timer : pour une programmation de 1 à 12h en service,
- paramètres : permet d’activer ou non les Anions ou la mise en mode sommeil qui éteint l’écran du panneau de contrôle pour ne pas déranger la nuit.
Ces menus reprennent exactement ceux du panneau de contrôle. Il est également possible de créer des scenarii qui remonteront dans l’application Alexa
Utilisation : Simplicité ?
Il est possible d’activer l’appareil de 4 façons différentes :
- en appuyant sur le panneau de contrôle,
- en utilisant la télécommande,
- avec l’application Smart Life,
- en vocal avec Alexa (mais fonctions limitées).
A l’utilisation, l’appareil se met systématiquement en ventilation maximale, ions / UV activés affiche le symbole rouge sur l’appareil puis, au bout de quelques minutes, passe en orange et enfin en vert. L’opération pour passer du rouge au vert dure une quinzaine de minutes avec une constance déconcertante.
Notez que si vous déplacer le purificateur d’air Sichler en débranchant et rebranchant la prise secteur, la connexion Wi-Fi demandera quelques secondes pour accrocher à nouveau le signal, mais pas de panique, il devrait réapparaitre rapidement.
Nous vous épargnons la formule savante correspondant au calcul du débit d’air mais sachez qu’ici c’est 160M3/h traités qui sont annoncés pour une pièce jusqu’à 19m2. Sans référence CADR (Clean Air Delivry rate) fournie par le fabriquant nous ne pouvons que faire confiance en ces capacités. Sachez que l’essentiel est que plus le chiffre est élevé meilleur sera le traitement du volume de la pièce et il n’en sera que plus rapide également. Renseignement pris, la portée du champs d’action est d’environ 4m.
Voyons un peu les différentes fonctionnalités du purificateur d’air Sichler LR-650 :
Le mode ventilateur
Avec ses 3 vitesses disponibles, l’air est rejeté en arrière de l’appareil ce qui fait qu’il ne nouq viendra pas en plein visage. La sortie d’air fait presque la largeur de l’appareil soit 25 cm x 6.5 cm.
La fonctionalité ioniseur
L’activation est facultative. En service, l’action des ions négatifs va attirer et agglutiner les particules en suspension, les poussières, poils, allergènes et les faire tomber au sol sous l’effet du poids. Il suffira ensuite de passer l’aspirateur. Pourquoi votre robot Ecovacs Deebot Ozmo 920 que notre communauté Facebook plébiscite tant?
Le mode Sleep
Il éteint l’écran mais bloque alors le niveau de la ventilation à la vitesse ou elle se trouve. Un peu dommage pour une fonction dite d’endormissement. Que cela éteigne le panneau de contrôle est une très bonne chose, mais cela ne devrait pas engendrer un bocage sur la fonction ventilation. Il faut donc au préalable le régler sur le niveau le plus bas, puis activer le mode Sleep.
Le Timer
Comme son nom l’indique, le Timer ou minuterie permet une mise en service jusqu’à douze heures de l’appareil. Des pas de 0.5 sont possibles jusqu’à 10h, puis un pas d’une heure aller jusqu’à 12h. L’affichage du compte à rebours se fera en centième et non en minute. Donc, pour 1 heure, 1 le point de départ puis 0.9 pour 54 min, 0.8 pour 48 min restantes etc.. s’afficheront successivement.
A noter que lorsqu’on appuie sur cette touche et que l’on rentre dans la fonction, pour en sortir sans faire un choix, il faut éteindre l’appareil, en appuyant sur la touche ON/OFF. Pas de mode « retour en arrière ».
Et la télécommande ?
Censée reprendre les mêmes fonctionnalités que le panneau de contrôle, la télécommande présente deux boutons : anion et sterilize. La fonction sterilize correspond à la l’action stérilisatrice de la lampe UV et Anion à celle de la ionisation nous dit on. D’accord. Mais le panneau de contrôle ne separe pas les deux fonctions. Soit on active l’ensemble, soit on l’éteint…enfin c’est ainsi que ça se présente.
Un purificateur d’air efficace ?
C’est là que le bât blesse ! Aucune information sur la fiche produit n’indique de référence au CADR. Il est seulement fait état d’un débit d’air propre de 160m3/h, mais celui-ci n’est pas certifié par un organisme indépendant. Nous avons demandé au vendeur qu’il nous indique comment le capteur pouvait déterminer s’il devait agir avec force et enclencher la vitesse maximale ou si au contraire, mais celui-ci nous a répondu que le fabriquant ne lui avait pas communiqué ces informations et qu’il ne pouvait donc nous les transmettre. Dont acte.
Souhaitant être certains de bien purifier notre intérieur, nous avons décidé de faire nos propres relevés avec notre station météorologique Netatmo qui comporte notamment un capteur de CO2. . Nous avons donc décidé de faire nos propres relevés avec notre station météorologique Netatmo qui comporte un relevé de CO2. Vous avez retenu ? C’est le dioxyde de carbone (ou gaz carbonique) celui qu’on trouve entre autre dans les fumées mais pas que là. Et bien notre purificateur ioniseur pourvu d’un filtre de charbon actif devant être efficace dans ce domaine nous avons voulu mesurer par nous même au moins ce paramètre à défaut de pouvoir faire plus. Et nous allons avoir notre 2e surprise !
Nous avons voulu faire notre relevé le plus correctement possible. Nous avons donc pris les mesures sur notre Mezzanine l’appareil éteint il est 11h07, le capteur Netatmo – il s’agit du module additionnel de la station – placé à 10 cm sur le coté, là ou l’air entre dans le purificateur. On peut noter, que la concentration de CO2 est qualifiée de bonne avec un relevé de 454 ppm.
Nous allumons notre appareil, il s’enclenche d’office en vitesse maximale et affiche sur le panneau de contrôle le voyant rouge. il est 11h08
Puis à 11h11 le purificateur estime que la qualité est meilleure et passe en orange. Notre taux de CO2 reste à 454ppm .
Enfin à 11h22 notre purificateur estime que la qualité est bonne, nous affiche un beau logo vert et …oh surprise, notre taux de CO2 relevé sur notre station est certes toujours au vert lui aussi mais avec une légère augmentation de nombre de partie par million ! Là difficile à expliquer comment ni pourquoi la station s’élève quand l’appareil estime que cela va mieux…
Mesure du bruit
Nous avons obtenu l’information d’un niveau de 18 dB(A) pour cet appareil. Mais force est de constater que nos oreilles jugent que 18 dB(A) nous semble bien peu vu le bruit qu’elles perçoivent. Nous avons donc voulu faire nos propres relevés.
Nous avons mesuré avec une application sonomètre sur notre smartphone et celui-ci placé à 1 mètre environ, respectivement : 35 dB(A) avec le ventilo en position 1, 45 dB(A) en position 2 et 50 dB(A) en position 3. Nullement les 18 dB(A) annoncés donc. Attention, ça ne veut pas dire qu’il est excessivement bruyant, pour autant ! Testé dans notre chambre, en vitesse 1 certes avec une programmation d’une heure, il ne nous a pas empêché de nous endormir. Nous n’avons même pas entendu le bip annonçant la fin du compte à rebours programmé. Pour donner une comparaison des bruits calculés, sachez que 30 dB(A) correspond au bruit de chuchotement, 40 dB(A) à celui d’une salle d’attente alors que 50 dB(A) à ceux d’un lave-linge ou lave-vaisselle. En fait, les 18 dB(A) nous les avons retrouvés approximativement lorsque l’appareil était….éteint !
Action anti odeur
Mis en service dans la cuisine pendant que nous cuisinions du gras, nous avons pu constater que les odeurs n’étaient pas excessives et pour vérifier si l’appareil captait quelque chose, nous avons placé notre poêle (après avoir desservi son contenu dans notre assiette bien sur, le but étant quand même de manger) devant le purificateur ioniseur. Alors qu’il fonctionnait en vitesse intermédiaire (symbole orange sur le panneau de contrôle) il est de suite repassé en rouge et mis sa ventilation au maximum pour un nouveau cycle d’une quinzaine de minute pour revenir au vert. A ce moment là revenant dans notre cuisine, nous avons constaté l’absence d’odeur. Ce constat permet d’envisager des repas le soir où les odeurs fortes de graillon puissent être estompées voir totalement éliminée (suivant l’importance surement des dites odeurs) avant d’aller se coucher.
Et avec Alexa ?
Eh bien, comme nous l’avons vu précédemment l’appareil remonte dans l’application Alexa. Mais car il y a un mais, toutes les fonctions ne sont pas compatibles avec l’usage du vocal. On ne pourra que demander à Alexa d’allumer ou éteindre le purificateur. Elle ne pourra pas intervenir dans un changement de vitesse, d’utilisations des ions / UV ni intervenir sur le mode nuit. Toutefois, par le biais d’une routine il sera possible d’allumer, d’éteindre l’appareil et de choisir la vitesse du ventilateur. Lorsque la routine s’active, un bip retenti ainsi que lors du changement de vitesse du ventilateur et à la mise hors service. Il faudra en tenir compte dans une chambre pour ceux qui ont un sommeil léger et qui souhaitent passer par ce mode de fonctionnement . A noter l’activation systématique des ions négatifs et lampe UV.
Notre avis sur le purificateur d’air Sichler LR-650
Un manuel parfait pour la programmation via Smart Life ou IFTTT, mais absolument vide d’information sur le comportement du capteur d’air, ses modalités d’analyse pour déterminer s’il est bon ou mauvais. Nous devons faire confiance aux seuls voyants : vert, orange et rouge pour l’analyse sans élément de mesure. Le manuel fourni indique juste les fonctions des boutons.
En l’absence de moyen de contrôle du fonctionnement et de l’efficacité du capteur de qualité d’air dont aucune information n’est à disposition du client, pouvons-nous faire confiance au fabricant quant à ses assertions sur leur efficacité ? Les relevés que nous avons fait avec notre station météo qui, elle, fournit une mesure chiffrée avec une lecture simplifiée par pictogramme couleur correspondent exclusivement à celles que nous pouvions faire par nous même et concernent que le CO2 mais les résultats laissent dubitatifs. Concernant les filtres, nous ne pouvons émettre d’avis sur l’efficacité de ceux-ci. Il faut attendre dans quelques mois pour voir leur usure ou la création de moisissure…
Le débit d’air de 160m3/h n’est pas des plus élevés, mais l’appareil est annoncé pour une utilisation dans des pièces jusqu’à19m2, donc sur ce point rien à redire par contre ce chiffre qui reste néanoins une donnée constructeur et n’est pas certifiée par un organisme indépendant. A prendre là-aussi avec des pincettes donc. Et que dire de la télécommande qui affiche deux fonctions distinctes ? L’appui sur l’une ou l’autre des touches allume ou éteint la même fonction : ion et lampe UV. Sur le panneau de contrôle, les deux fonctionnalités ne sont d’ailleurs qu’une seule et unique touche…
Sichler Haushaltsgeräte - Purificateur d'air à UV ioniseur connecté
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