Test Roborock S7+ : le meilleur, tout simplement?

Roborock S7

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Prix au : 29 mars 2024 12 h 31 min

A la question de savoir quel est le meilleur aspirateur robot du moment, on entendait jadis bien souvent répondre Neato ou Roomba, jusqu’à ce qu’une marque vienne se glisser sur toutes les lèvres : Roborock. Il faut dire que l’entreprise chinoise bouscule de ses innovations un secteur plus engagé ces dix dernières années dans une guerre des brevets que dans la R&D. C’est d’ailleurs sur ce dernier aspect qu’a tout misé la firme de Beijing qui nous livre, chaque année depuis sa création en 2014, un nouveau modèle toujours plus performant. Après les S5 et S6, voici tout logiquement le Roborock S7 et son Auto-Empty Dock.

Ce robot mérite-t-il d’être qualifié de meilleur robot 2021? C’est ce que nous allons voir…

Quelle différence entre Roborock S7 et S7+? C’est très simple, la nouvelle appellation Roborock S7+ désigne le robot avec son Auto-Empty Dock.

Roborock S7+ : l’innovation comme leitmotiv

Unboxing

Après plus d’une trentaine de tests de robots aspirateurs ces deux dernières années, autant vous dire que nous sommes parfois un peu blasés par l’exercice. Un sentiment qui s’efface, cependant, quand nous recevons un Roborock. Véritables madeleines de Proust du testeur High-Tech, les modèles de la marque chinoise ne déçoivent jamais et les deux principales nouveautés annoncées cette année nous laissent espérer une fois encore un bon millésime.

Toujours élégamment présenté, le Roborock S7+ ne bouscule pas franchement les codes et reprend pour partie le design signature de la marque. Si nous étions quelques peu réservés sur les évolutions stylistiques du S6 MaxV, ce n’est plus ici le cas avec un S7 plus que jamais à son avantage et qui apparaît être une parfaite synthèse de ses prédécesseurs.

Le robot aspirateur

Mesurant toujours 35 cm de diamètre, il culmine lui aussi à 9.65 cm du fait de son télémètre laser. Nous sommes en terrain connu.

Une synthèse qui reprend les éléments de design chers au fabricant avec un cerclage gris métal toujours aussi élégant, une touche d’orange sur le bouton du réservoir d’eau comme sur le télémètre laser qui, c’est nouveau par contre, est désormais mis en valeur avec de subtiles ondulations. Nous ne saurions vous dire si telle était l’intention des designers, mais comme l’année passée ces détails ne sont pas sans nous évoquer un squale…

Mais, au fait, où sont donc passés les yeux du Roborock S6 MaxV? La caméra serait-elle cachée ailleurs?

Non, il n’y en a plus. Comme chez Evovacs, la caméra frontale dopée à l’intelligence artificielle a tout simplement disparu cette année… Pour quelle raison? Seule la marque le sait, mais peut-être est-elle réservée à un Roborock S7 MaxV?

Parenthèse faite, revenons-en à notre Roborock S7, les nouveautés de l’année n’étant pas moins intéressantes.

Un lavage sonique

Le première concerne le tout nouveau système de lavage à la serpillière et, le moins qu’on puisse dire, c’est que Roborock n’a pas lésiné sur la question, la plaque de nettoyage du S7 s’animant désormais de vibrations soniques.

Comment ça marche? Eh bien, à l’instar de nos brosses à dents soniques, un moteur tournant jusqu’à jusqu’à 3 000 tours/minute fait osciller la partie située au centre de la plaque de nettoyage.

La marque chinoise explique que la pression appliquée sur le sol a presque doublée par rapport à ce dont est par exemple capable un Roborock S5 Max ! Mieux encore, le système est motorisé et capable de relever sa serpillière afin de franchir tapis et moquettes sans les mouiller ! Génial, n’est-ce pas?

La navigation reste sur ses acquis

Pour le reste, les principaux éléments du Roborock S7 sont assez classiques. On retrouve, évidemment, une flopée de capteurs (pas moins de 14 !) destinés à la navigation et un télémètre laser, dit PreciSense™ LiDAR, qui permet au robot de cartographier avec précision son environnement et d’y effectuer des déplacements millimétrés. Si vous connaissez la marque, vous n’ignorez pas qu’elle excelle en la matière.

Trois boutons sont situés en regard : un pour le nettoyage localisé, un pour l’allumage / extinction qui peut aussi servir à lancer un cycle complet de nettoyage et le traditionnel bouton dédié au retour à la station. Parfaitement assemblés, ils sont à la fois discrets et forts pratiques.

Une striure renfermant une LED vient casser la monotonie du design et lui apporte une touche résolument moderne. La LED devient blanche lorsque le robot aspire, bleue s’il lave le sol, verte s’il est en charge… Quant au orange, il signifie une panne voire un blocage qui nécessite une intervention humaine.

Retournons la bête et examinons un peu les autres éléments.

Nous retrouvons évidemment deux roues motrices dont le débattement permettra au robot de franchir des obstacles jusqu’à 2 cm. Elles sont accompagnées d’une petite roue omnidirectionnelle bordée par la broche d’alimentation.

A côté de la roue droite, la brosse latérale est toujours de mise. Comme vous ne l’ignorez plus, elle permet au robot aspirateur de déloger les saletés les plus tenaces et bénéficie de plusieurs vitesses de rotation adaptées au type de sol allant jusqu’à 1350 tr/min. De même conception que les années précédentes, elle présente 5 pales et a été développée en collaboration avec DuPont, entreprise pionnière des matières plastiques et des matériaux polymères. Tout laisse à croire qu’elle sera aussi efficace que sur les S4, S5 Max et S6.

Une nouvelle brosse centrale

La seconde nouveauté concerne la brosse centrale. Roborock a délaissé les traditionnels poils souples et fournit un rouleau en silicone. L’avantage? Cela permet au robot de moins se bloquer en aspirant par mégarde des fils ou autres objets qui traînent, mais cela le rend surtout bien plus efficient sur les tapis, ou encore avec les poils d’animaux…

Elle prend place dans un logement en tout point identique à ceux des autres haut de gamme de la marque avec une étanchéité parfaitement réalisée par un joint en silicone. Le tout permet d’augmenter de façon assez notable le débit d’air à puissance équivalente, le moteur du Roborock S7 générant toujours 2500 Pa, soit 25% de plus que sur le S6 et S5 Max.

Le bac à poussière nous est également familier. D’une capacité de 470 mL, il n’est pas des plus larges mais reste dans la moyenne du secteur. C’est le même que sur le Roborock S5 Max. Malheureusement, une fois de plus, pas de languette anti-retour et rien ne vient obstruer l’orifice d’entée, il faudra donc prendre garde à ne pas le renverser lors de son retrait.

On retrouve, avec plaisir, un autre système emprunté au S5 Max : un réservoir d’eau de 290 mL. Une contenance confortable qui permet de laver plusieurs pièces sans avoir à le recharger, c’est une excellente nouvelle, d’autant que la gestion électronique de sa pompe péristaltique (ou pompe à galets) nous offre le choix entre 3 débits d’eau : faible, moyen, grand.

La marque annonce qu’il permettra de nettoyer un appartement de 70 m² plus de 3 fois ou une maison de 240 m² en une fois.

Et voici la base de chargement. Plus compacte que celle du S6 ou du S4, elle est malheureusement dénuée de cache-câble. C’est un peu dommage, il faut l’avouer, surtout sur un robot aussi de gamme. Heureusement, Roborock a pensé à équiper le câble d’un Velcro. C’est déjà ça.

Néanmoins, ça n’est pas franchement un problème puisque nous ne nous en servirons pas, le Roborock S7 étant également doté de l’accessoire qui a le plus le vent en poupe ces derniers mois dans le secteur : un collecteur de poussière !

Roborock S7+ : l’Auto-Empty Dock en plus !

C’était sans aucun doute la nouveauté la plus attendue cette année : le fameux Roborock Auto-Empty Dock qui confère au S7 son + ! Permettant d’aspirer le contenu du robot en quelques secondes, il nous épargne le fastidieux vidage quasi-quotidien du bac à poussière. La marque annonce jusqu’à six semaines d’autonomie, ce qui nous semble juste. En effet, il est tellement simple à vider que nous n’avons finalement jamais attendu qu’il soit plein pour le faire…

Mesurant 22,9 x 38.1 x 55.9 cm, cette station automatique peut sembler massive de prime abord mais s’avère en réalité moins profonde que celle du Roomba i7+ ou du Dreame Bot Z10 Pro. Son design divise un peu, certains la trouvant trop clinquante, mais à la rédaction on adore ce look un peu futuriste qui s’accorde parfaitement avec notre aspirateur balai de la même marque…

Quoi qu’il en soit, il nous paraît d’autant plus intéressant que Roborock a eu l’excellente idée de le concevoir sans sac ! Ou presque…

En effet, si un sac jetable est fourni, il est essentiellement destiné aux personnes allergiques pour qui le transfert du contenu dans une poubelle pourrait être problématique. Ceux qui, comme nous, ne sont pas hautement sensibles à la poussière pourront néanmoins l’utiliser sans : la planète vous remerciera !

La station Roborock comporte d’ailleurs plusieurs étages de filtration avec un système cyclonique ou un sac à poussière à droite – eh oui, c’est l’un ou l’autre, bien entendu – ainsi qu’un filtre HEPA à gauche. Testé par TÜV Rheinland conformément aux normes ISO 20743:2013, le système est capable de capturer les particules jusqu’à 0.3 micron et certifié efficace contre les staphylocoques dorés ou les Escherichia coli.

Tout ça n’est pas sans rappeler les aspirateurs balais Roborock H6 et H7 et cela semble tellement logique… Pourtant, c’est le premier fabricant d’aspirateurs à y avoir pensé ! Étonnant, n’est-ce pas?

Notez, enfin, que le robot n’est fourni qu’avec une seule et unique serpillière, mais tout de même un filtre HEPA de rechange accompagné des traditionnelles notices d’utilisation et caractéristiques techniques… Que voici !

Fiche technique

Marque :
Roborock
Modèle :
Roborock S7+
Batterie :
Lithium-Ion 5200 mAh
Aspiration :
2500 Pa
Dimension :
35 cm x 35.3 cm x 9.65 cm
Poids :
3.67 kg
Autonomie :
200 minutes (en mode silencieux)
Temps de charge :
moins de 6 heures
Télécommande :
application et contrôle vocal
Station de charge :
type dock
Accessoires :
filtres HEPA x2, brosses x1, bac à poussière x 1, serpillière x 1
Bac à poussière :
460 ml
Réservoir d’eau :
290 ml
Connectivité :
Wi-Fi IEEE802.11 b/g/n 2.4 GHz
Autres :
Outil de nettoyage x1 et le guide d’utilisation

Un laveur enfin efficace !

Ça y est, nous y sommes ! Voici les résultats de notre très attendu test du Roborock S7 au cours duquel la star de l’année aura effectué 50 cycles de nettoyage sur une surface de 1647 m² pendant plus de 36 heures. Oui, chez Les Alexiens, on utilise vraiment les objets connectés avant de vous en parler… Surtout quand on les aime. 😉

Installation sur l’application Roborock

C’est avec plaisir que nous avons retrouvé l’application Roborock. Une fois encore, on ne peut guère faire plus simple que l’installation de ce robot. Dès le lancement, il est en effet automatiquement détecté, il suffit donc de cliquer dessus, de renseigner ses identifiants Wi-Fi et c’est parti, le smartphone se connecte à l’appareil et lui transmet le tout avant qu’il ne réalise son installation.

Une minute plus tard, nous pouvons utiliser le Roborock S7+. Nous le savions déjà, mais il est toujours bon de le répéter : cette procédure d’installation « friction less » force le respect !

L’écran d’accueil a un peu changé ces derniers mois, mais l’application est toujours aussi simple et intuitive.

On retrouve :

  • En haut à droite, un petit « + » permet d’ajouter différents modèles (si jamais la détection n’est pas automatique),
  • En centre, enfin, vous pouvez entrer dans le cœur de la bête et accéder à tous les réglages du S7+.
  • En bas, une barre de navigation permet d’accéder à l’espace Notifications, à l’écran central, ou à votre Profil utilisateur.

Entrons un peu dans les réglages du S7 où nous retrouvons un écran qui nous est plutôt familier avec au centre la carte de notre logement et les principales fonctionnalités du robot.

  • Trois zones s’affichent en haut :
    • « zone de nettoyage » avec la surface nettoyée en m²,
    • une jauge de « batterie restante »
    • Les « Temps de nettoyage ».
  • Au milieu, vous retrouvez la carte. Celle-ci ne sera enregistrée qu’après un premier nettoyage complet de votre logement. Laissez le robot faire, c’est un peu long, mais absolument indispensable pour bien le paramétrer et le voir naviguer efficacement.
  • En dessous, un second pictogramme sert à sélectionner la puissance d’aspiration délivrée par le Roborock S7 (délicat, silencieux, équilibré, turbo ou maximum) et le niveau d’eau (un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout), mais également à personnaliser les paramètres par défaut pour chaque pièce. Et ça, nous allons le voir, c’est tout bonnement génial !
  • En dessous de la carte se trouvent trois options :
    • « pièce » qui vous permet d’envoyer le robot dans une pièce particulière,
    • « tous » qui lance un nettoyage automatique et laisse libre le robot de faire comme bon lui semble,
    • « zone » pour sélectionner le périmètre de votre choix.
  • Sur la bas de la carte, deux boutons permettent des personnaliser les cartes : vous pouvez les redécouper si besoin, ajouter des zones interdites, mais également affecter des niveaux d’intensité pour l’aspiration comme le lavage pour chaque pièce et définir une séquence de nettoyage (l’ordre dans lequel le robot effectuera ses tâches).
  • En bas, enfin, deux gros boutons vous permettent d’envoyer le robot se recharger ou de lancer et mettre en pause le nettoyage.

En haut à droite, prennent place les classiques trois petits points vous permettant d’accéder aux paramètres avancés du robot.

  • Dans « paramètres de l’aspirateur« , diverses options sont proposées telles que l’enregistrement des cartographie, le mode carte enregistrée (bêta) qui permet de modifier un plan ou étage (création de murs invisibles ou zone interdites, etc…), Voyant d’indicateur pour désactiver les LED du robot quand il stationne (c’est mieux), le Mode moquette (pour une aspiration plus puissante sur les moquettes et tapis…), le réglage du fuseau horaire, le mode NDP pour « ne pas déranger »Auto où vous pourrez programmer des automatisations, Accessoires et entretien qui vous renseigne sur le temps d’utilisation et la durée de vie restante des principaux organes de l’appareil, le contrôle à distance qui sert à transformer votre smartphone en télécommande et à diriger le robot, et enfin une option permettant de localiser le robot s’il s’est perdu dans vos 800 m² ou plus probablement si vous ne parvenez pas à le trouver car il s’est bloqué sous un lit, par exemple. Vous pouvez enfin choisir la langue du robot, régler le volume de sa voix (plutôt élevé au max, d’ailleurs) et effectuer les éventuelles mises à jour du firmware.
  • Un menu « Paramètres de la station » apparaît si vous êtes également l’heureux propriétaire du Roborock Auto-Empty Dock, la fameuse station de vidage automatique…

Une navigation toujours millimétrée

Comme nous le disions plus haut, s’il y a bien quelque chose qui permet de différencier un Roborock d’un autre robot aspirateur, c’est sa navigation. La marque excelle en la matière, ça n’est pas nouveau, et le Roborock S7+ ne déroge heureusement pas à la règle : sa cartographie est millimétrée et ses déplacements efficaces. A ce jeu, c’est probablement le plus précis du marché.

« sa cartographie est millimétrée et ses déplacements efficaces. »

La cartographie à plusieurs niveaux est facile à personnaliser en modifiant le découpage automatique dans l’application, et même en définissant pour chacune des pièces des paramètres par défaut que le robot appliquera systématiquement à moins d’un contre-ordre.

Autre point fort, il est possible de personnaliser la séquence de nettoyage, autrement dit de définir dans quel ordre il faudra effectuer le nettoyage des pièces. Roborock a également créé un mode nommé SnapMop permettant de sélectionner une intensité du nettoyage selon les pièces : plus d’eau pour la cuisine un peu grasse, moins pour le parquet flottant de l’entrée, etc.

Une aspiration puissante

Venons-en à un élément crucial : la puissance d’aspiration. Capable de traiter une surface d’environ 100 m² en une heure, le moteur du Roborock S7+ génère une dépression de 2500 Pa. C’est un gain de 25% par rapport au S6 et cela se ressent à l’usage : son efficacité est désormais équivalente à celles des meilleurs du secteur. Un très bon point.

Pas le plus silencieux

Concernant le bruit, alors que nous nous attendions à un volume sonore équivalent du fait d’une conception très similaire, il faut reconnaître que le nouveau flagship de la marque est un peu plus bruyant que ses prédécesseurs.

Une remarque à relativiser, tout ça ne se jouant pas à grand chose puisque, par rapport au S6 que nous avions mesuré entre 56.6 dB (A) et 71.4 dB (A) pour le mode max, le Roborock S7 affiche de 60.2 dB (A) en mode délicat à 74.6 dB (A) en mode maximum, avec à 67.1 dB (A) pour le mode équilibré qui est généralement le plus utilisé.

Enfin, en ce qui concerne la station, attendez-vous à un volume sonore jusqu’à 79 dB (A). Ça n’est pas la plus discrète, mais pas non plus la bruyante que nous ayons rencontré. Notez, d’ailleurs, qu’il vous est possible d’utiliser le mode « ne pas déranger » si vous souhaitez éviter que le robot ne fasse du bruit à certaines heures.

Toujours une bonne autonomie

Tout comme la navigation, l’autonomie est un point fort des Roborock. Bien que toujours doté d’une batterie Lithium-ion de 5200 mAh, le Roborock S7+ fait néanmoins un peu moins bien que le S6 avec 75 minutes d’autonomie en mode maximum, 90 minutes en mode équilibré et jusqu’à 170 minutes en mode délicat.

Des mesures en-deçà des 180 minutes annoncées par le constructeur, mais elles ont été réalisées dans des conditions normales d’utilisation et non idéales : avec différents type de sol (parquet, carrelage, moquette et tapis) et un réservoir d’eau plein fixé à l’arrière qui en augmentant son poids impacte nécessairement sa consommation.

Bref, c’est largement suffisant pour couvrir au moins 200 m² en une seule fois et le Roborock S7 devrait convenir à quasiment tous les utilisateurs. Sinon, le robot ira de toute façon se recharger seul avant de terminer son nettoyage.

Enfin un lavage vraiment convaincant

A l’image d’Ecovacs sur son Deebot Ozmo T8 AIVI, Roborock a répondu au plus gros défaut des robots 2-en-1 qui se passent encore, pour la plupart, de simplement essuyer vulgairement le sol, en équipant son nouveau modèle d’une nouvelle technologie de nettoyage sonique. Ajoutez à cela un système permettant de plaquer la serpillière au sol avec une force de 600 grammes et le résultat est enfin à la hauteur de nos attentes, plus convaincant encore que chez son concurrent.

Évidemment, cela n’est pas toujours aussi efficace qu’un bon coup de serpillière manuelle, mais on peut enfin qualifier le Roborock S7+ de bon robot laveur ! Nous avons également apprécié le fait qu’il soit capable de relever seul sa serpillière en la soulevant de 5 millimètres. Cela peut vous paraître peu, mais c’est bien suffisant.

La meilleure station automatique du marché !

Afin de conclure en beauté cette copie presque parfaite, il ne manquait qu’une chose : une station de vidage automatique ! Et, là aussi, Roborock frappe fort en proposant ni plus ni moins que la meilleure du marché.

« […] le Roborock Auto-Empty Dock est super pratique et redoutable d’efficacité […] »

Son installation est simplissime puisqu’il suffit de retirer la base précédente, de brancher le Roborock Auto-Empty Dock et de placer le robot dessus. C’est tout ! Immédiatement, vous retrouvez la case correspondante ainsi que le menu dédié dans l’application Roborock.

Attention, cependant, avant de vous en servir car il vous faut changer le bac à poussière. Comme c’est le cas sur la plupart des modèles du marché, un nouveau bac avec une trappe permettant de laisser passer l’air est fourni. Veillez, également, à retirer la petite plaque en plastique (« air inlet » en anglais) que vous aviez peut-être déjà remarquée.

Contrairement à ce que nous avons pu entendre, il n’est évidemment pas nécessaire de la replacer après chaque utilisation… Ce serait un non sens !

Dernier point, et non des moindres, l’entretien de la station n’a jamais été aussi simple. Entièrement démontable, son bac comme ses filtres sont lavables à l’eau ! Là où la concurrence a toujours recours aux consommables en 2021, Roborock nous offre la possibilité de nous en passer. C’est une très bonne chose.

Notre avis sur le Roborock S7+

Comme à son habitude, le constructeur chinois ne déçoit pas et le Roborock S7 apparaît à la fois comme une synthèse des innovations apportées ces dernières années et une réponse aux deux principales demandes des utilisateurs : un nettoyage plus efficace et une station de vidage automatique.

Parfaitement à son aise au jeu de la serpillière, le S7+ mérite désormais l’appellation de robot laveur avec des résultats très convaincants et proches de ce que savent faire des appareils pourtant dédiés à cette tâche. A ceci prêt qu’il est aussi un des meilleurs aspirateurs du moment. C’est donc un parfait 2-en-1.

Quant au très attendu Roborock Auto-Empty Dock, il est super pratique et redoutable d’efficacité. Forcément un peu bruyante, cette station est sans conteste la plus puissante passée dans notre lab, mais aussi la plus pratique car elle s’entretient très facilement et ne nécessite pas de consommables. Notre seul regret restera qu’elle ne soit pas compatible avec les précédents modèles car nombreux sont ceux qui l’espéraient pour leurs robots plus anciens. Sinon, c’est du tout bon !

En conclusion, le Roborock S7+ est pour nous le meilleur robot aspirateur 2021. Le robot S7 seul étant proposé aux alentours de 549€ et sa station 299€, il n’est pas le plus abordable, mais c’est aussi le prix d’une qualité indéniable.

roborock S7 Robot Aspirateur Application Alexa 2500Pa Surveillance de la cartographie à Plusieurs Niveaux Détection de Tapis Brosse en Caoutchouc Intelligent Animaux de Compagnie, sols durs (Blanc)

Prix au : 29 mars 2024 12 h 31 min

 

Fasciné par Alexa depuis le jour où je l'ai reçue en bêta test, je me suis peu à peu passionné pour le sujet, avant de me décider à aller plus loin en créant un site avec Jean-Christophe. Une activité qui me permet d'étancher ma soif de nouvelles technologies et de partager mes découvertes sur la plus sympathique des communautés : Les Alexiens.