Test Sony Xperia 5 III : un smartphone complet et performant

Notre avis sur le smartphone Sony Xperia 5 III

Sony Xperia 5 III

Sony Xperia 5 III | Smartphone Android, Téléphone Portable 5G, Ecran 6.1" 21:9 CinemaWide™ HDR OLED 120Hz, 4 objectifs ZEISS T*, 8Go RAM, IP65/68 - Noir

Prix au : 28 mars 2024 8 h 29 min

Nous ne vous présentons plus la marque Totsuken créée en 1945, maintenant appelée Sony, qui fut à l’origine du Walkman en 1979, du lecteur de CD portable en 1984 ou encore du DVD en 1995, et qui se lança dans la production de téléphones en 2011 en devenant Sony Mobile Communication avec un premier Xperia S sorti en 2012. La marque est réputée pour la qualité de ses produits, leur robustesse et le segment haut-de-gamme qui peut aussi être le leur.

Après notre test du Sony Xperia 5 II, vous revoilà avec son petit frère, le Sony Xperia 5 III. Sur le papier, c’est à la fois un téléphone de gamer, un photophone et un produit pour mélomane. Si vous recherchez tout cela en un seul produit, le 5 III est peut-être pour vous. Il a pour lui trois objectifs photo 12 MPX, audio Hi-Res (Wireless), 128 Go de stockage interne, 8 GO de RAM, double SIM hybride, un processeur Qualcomm® Snapdragon™ 888, prenant en charge le Wi-Fi 6 et la 5G ! Pour 849€, faut-il se laisser tenter ?

Sony Xperia 5 III : un nouvel opus haut de gamme

Unboxing et prise en main

Le Sony Xperia 5 III est la version améliorée du 5 II, sortie en octobre 2021 en France. Le Xperia est livré dans une boite blanche épurée et sobre mentionnant juste le nom et le type du produit, en impression argentée. Le dos du packaging vous informe des caractéristiques intéressantes comme les appareils photos embarqués, le type d’écran, la puissance de la batterie, le processeur ou encore sa résistance à l’eau.

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Test Sony Xperia 5 II : un concentré de technologie

La boite s’ouvre sur le dessus et vous donne accès à votre nouveau bébé bien calé sur un insert en cellulose. A noter que l’ensemble de l’emballage est recyclable. Vous aurez également les guides de garantie, de démarrage et de sécurité que personne ne lit. Sous cet insert, différent emplacement permettent le stockage de :

  • Un chargeur secteur 5V à 15 V, 15 à 30 W
  • Un câble USB-C 3.1 pour charge rapide
  • Des écouteurs filaires « Kit main libre » d’une qualité que nous considérerons comme « commune ».

Le Sony Xperia 5 III en tant que tel ne va pas grandement changer de la version précédente. Notre test a porté sur la version noire, mais il en existe aussi une verte. Il est compact mais malgré tout lisible via son ratio d’écran. La marque arrive à mettre le top de la technologie du moment (ou presque) dans un appareil qui tient dans la poche sans problème et ne nécessite pas deux mains pour être utilisé. Il mesure en effet 158 x 68 x 8,2 mm pour 168 grammes. Sa forme arrondie est la même que le 5 II et le rend facile à tenir et manipuler à une main.

Son écran est aussi noir que l’arrière du smartphone et hormis le pourtour, le tout est en Corning® Gorilla® Glass 6, le plus résistant du marché concernant les chutes (environ une quinzaine de plus d’un mètre). En revanche, il aura tendance à prendre les traces de doigts très facilement et à se salir très vite.

L’arrière comporte 3 « appareils photo », un flash, un capteur et une zone NFC. Les objectifs sont en légère surélévation par rapport au reste de l’appareil (2 mm). Attention donc si vous le faites tomber à plat. Vous avez sur l’avant un capteur frontal et un « flash » (qui est en fait le fait que l’écran va devenir blanc juste avant un Selfie).

L’écran prend la quasi-totalité de l’espace disponible ce qui vous fait un écran 21:9 CinemaWilde, 6,1 pouces. Ce type de format est 1/3 plus large que les écrans en 16 :9.

La tranche de gauche va comporter le cache pour double SIM hybride, qui s’ouvre sans outillage. Vous mettrez donc soit deux cartes nano-SIM, soit une carte nano-SIM et une micro-SDXC (jusqu’à 1 To).

Sur le dessus, vous avez une prise jack 3,5 mm. Toujours pratique, il est dommage que ce type de port ait une fâcheuse tendance à disparaitre sur les appareils actuels. La qualité des casques filaires étant pour un certain nombre excellent. Vous verrez également à la limite écran et tranche, les haut-parleurs / écouteurs.

Sur la tranche du bas, vous aurez la fiche USB-C. Cela n’empêche pas le Sony Xperia 5 III d’être IP 65/68 (test fait pendant 30 à 1,5 m de profondeur. Nous l’avons plongé dans une piscine lors de nos tests sans dégât particulier, mais il ne faut pas le rebrancher mouillé bien sûr).

Sur la tranche de droite, ça se gâte un peu car Sony a décidé d’y mettre tous les boutons, à savoir :

  • Le volume. Bouton le plus large, en appuyant en haut, vous augmentez, en appuyant en bas, vous baissez.
  • Le bouton marche / arrêt. Ce bouton est en fait un capteur d’empreinte digitale pour votre pouce. A la première mise en utilisation, vous devrez faire reconnaître votre doigt pour le paramétrer. Ensuite, présentez-le sur la tranche du téléphone, sur le bouton, et ce dernier se déverrouillera. Un appui long sur le bouton ouvre un menu pour éteindre, redémarrer, verrouiller, forcer le redémarrage ou lancer un appel d’urgence.
  • Un bouton assistant vocal. Le principe est simple, appuyez dessus, cela ouvre Google Assistant. Attention, ce bouton n’est pas paramétrable. Si vous désactiver G.A pour mettre un autre assistant comme Alexa, vous aurez un message vous demandant de changer les paramètres. C’est dommage et fait redondance avec le fait de faire un appui long sur le bouton virtuel accueil.
  • Un bouton appareil photo. Appuyez dessus, cela va ouvrir le mode prise de vue. Si vous êtes déjà en mode prise de vue, vous pouvez prendre la photo via l’application photo pro.

Les défauts sont donc les même que pour la précédente version : tous les boutons sont du même côté, certains font redite et celui pour l’appareil photo est bien trop bas, ce qui fait qu’il n’est réellement facilement utilisable qu’en mode paysage. De plus, la prise de capture d’écran en appuyant sur le bouton ON/OFF et volume – est assez fastidieuse.

Le Sony Xperia 5 III fonctionne sous Android 12, Snow Cone, avec la surcouche Sony toujours aussi légère. Nous sommes donc très proche d’un Android Stock. Avec cette mise à jour, les raccourcis du menu (en tirant par le bas la page d’accueil) sont bien plus fournis qu’avant. Vous y trouverez forcément ce que vous souhaitez. A noter aussi un menu de lancement rapide sur le côté droit de la page d’accueil qui fera apparaitre des icones flottantes. Le tout est paramétrable.

L’interface ne va pas vous dépayser. Faites glisser l’écran vers le haut pour accéder à l’ensemble de vos applications. Vous pouvez faire des dossiers d’application en venant les bouger les unes sur les autres sur la page d’accueil, ce qui créera un groupe que vous pourrez ensuite renommer. Google News est toujours présent en glissant totalement vers la droite. On y trouve du mieux par rapport à l’ancienne version. Vous pouvez aussi mettre Amazon Alexa en assistant vocal par défaut si vous le souhaitez. Mais attention, comme annoncé, cela ne fonctionnera pas avec le bouton physique.

Pour la partie sécurisation, il y a la reconnaissance papillaire (les crêtes des empreintes des doigts, donc rien à voir avec les papilles gustatives même si dans les cas, une papille est une petite excroissance charnue), le mode balayage (non sécurisé), le schéma, le code ou le mot de passe. Mais pas de reconnaissance faciale… C’est dommage mais la reconnaissance de l'empreinte digitale fonctionne relativement bien et est assez bien placée… pour un droitier.

Lors de la première mise en service, il vous sera demandé vos identifiants Google afin de configurer automatiquement le Play Store, Gmail et autres applications de la firme. Il y a quelques applications préinstallées de la part de Sony comme Call of Duty Mobile Edition, Photo Pro, Camera Pro, la suite Google, Asphalte… Avec ses 128 Go de mémoire (dont 23 Go pris par le système en lui-même, sans les jeux). Une carte microSDXC sera vite indispensable pour ce téléphone dédié aux jeux, à la musique et à la photo / vidéo. Le Sony Xperia 5 III est très fluide et rapide. Un vrai plaisir.

Le smartphone embarque une batterie Li-ion de 4500 mAh. Avec une utilisation normale, elle tiendra la journée entière sans recharger, mais ce n’est pas le cas si vous commencez à jouer fréquemment. En une heure de jeu Call Of Duty, par exemple, 20% de batterie ont été consommés. 1h30 de streaming vidéo HD vous en coûtera environ 10%. Pour une utilisation basique (internet, réseaux sociaux, …), c’est environ 2 jours d’autonomie. La batterie n’est pas amovible mais en 30 minutre, vous pouvez la charger de 50%. Cela dit, c’est un point faible de ce produit car, malgré une batterie de 500 mAh plus puissante que la version précédente, elle semble fondre comme neige au soleil.

Au niveau connectivité, le Sony Xperia 5 III est compatible 5G, Bluetooth 5.2 et Wi-Fi 6. Lors de nos tests, la connexion au 5G et la stabilité Wi-Fi étaient très bonnes. C’est donc au quotidien un vrai plaisir à utiliser. Et si vous avez un réseau un peu juste (Wi-Fi), le téléphone va venir se connecter au réseau GSM pour vous permettre de maintenir une connexion de qualité.

« le Sony Xperia 5 III est compatible 5G, Bluetooth 5.2 et Wi-Fi 6 »

Caractéristiques de bases

  • Dimensions : 158 x 68 x 8,2 mm, poids 168 grammes
  • Ecran : 21:9 CinemaWide™ 6,1″
  • Robustesse : Gorilla® Glass 6
  • Résistance à l’eau : IP 65/68 mais attention quand même
  • Mémoire : 128 Go en interne, 8 Go de RAM. Possibilité de mettre une micro SDXC 1to maximum.
  • Carte SIM : double nano SIM hybride
  • Système d’exploitation : Android 12
  • Batterie : 4500 mAh, chargement USB C via USB-PD (soit un câble « double USB-C »)
  • Réseaux : 2G, 3G, 4G et 5G (Bandes : n1, n3, n8, n28, n78)
  • Connectivité : Wi-Fi 5 (2,4 et 5 GHz) et 6, Bluetooth 5.2
  • GPS : A-GPS, A-GLONASS, Beidou, Galileo, QZSS (japonais)
  • Autre : NFC, accéléromètre, Connexion intelligente, Google Cast, sortie vidéos/photos via DisplayPort Câble Type-C ou câble adaptateur USB-C – HDMI (DisplayPort 4K 60 images/s)
  • Capteur d’empreinte : oui

Nous sommes donc sur un smartphone qualitatif. Il est beau, il est rapide, il tourne sous Android 12 et c’est une bête de course comme on va le voir. Mais on regrette tout de même que les boutons soient tous du même côté, ce qui lui fait perdre en ergonomie, et on aurait aussi aimé un peu plus d’autonomie.

Sony Xperia 5 III : le son

L’entreprise Sony, dès sa période Totsuken, a toujours été spécialisée dans la musique et sa restitution. D’ailleurs, Sony vient du mot latin sonus qui veut dire son. Autant dire qu’on attend au tournant la firme qui a créé le Walkman, le CD ou encore la PlayStation ! Hé bien rassurez-vous, il envoie du lourd. Le Sony Xperia 5 III a été pensé pour le son, dès le début !

Alors, s’il vous plait, ne l’utilisez pas avec un casque ou des écouteurs à 2€… C’est comme boire un Kilchoman avec du soda, c’est passible de la peine de mort dans certains pays. Pour profiter à fond de votre appareil, il vous faut des écouteurs ou ou un casque adapté. Nous l’avons testé avec l’excellent casque Sony WH-1000XM4 et les écouteurs Sony WF-1000XM3. Vous pourrez aussi utiliser le très bon Sony WH-XB910N XtraBass, mais vous ne bénéficierez pas de la Hi-Res Audio dessus.

Le Xperia 5 III est certifié Audio Haute-Résolution, avec et sans fil. Il va également prendre en charge et décoder le Dolby Atmos et évidemment le 360 Reality Audio, invention de la marque qui vous permet d’entendre tous les différents sons (comme les voix, les chœurs, le piano, la guitare, la basse, et même les sons du public d’un concert) dans un champ sonore virtualisé à 360°. De quoi vous faire passer l’oreille droite à la place de la gauche. Pour cela, tout comme le Dolby Atmos, il vous faut des abonnements de streaming compatible comme les proposent Deezer, Tidal (dont vous avez quelques mois gratuits avec le téléphone) ou encore Amazon Music HD. Il prend également en charge l’audio aptX™ HD Qualcomm®.

Bien entendu, le logiciel maison DSEE Utimate est aussi présent (les fréquences sont améliorées pour recréer des morceaux proches de l’audio haute résolution. Cette technologie fonctionne avec des casques filaires ou sans fil, sur des fichiers en local, mais également avec des services de diffusion musicale). Grâce à tout cela, si vous avez la chance d’avoir un streaming en ultra-HD, le résultat est tout simplement extra. L’Ultra-HD, le DSEE, le LDAC (format Hi-Res Sony), le traitement de la musique par le téléphone et l’ANC du casque vous font vivre une superbe expérience musicale. Enfermez vous dans votre bulle musicale et profitez, savourez, divaguez… Il est fait pour ça ! Une musique profonde, détaillée et délicieuse.

Le Sony Xperia 5 III a été pensé pour le son, dès le début !

Cela est bien sûr aussi vrai (dans une moindre mesure) pour les films et les jeux vidéo.

Il est également équipé d’une prise Jack 3,5 mm et de haut-parleurs stéréo avant (en haut et en bas de l’appareil). Ainsi, quand vous écoutez de la musique, jouez ou regardez un film en streaming, sans casque, le son va sortir à droite et à gauche de l’écran. La stéréophonie fonctionne à plein et le rendu est vraiment plaisant. Pour aller encore plus loin, Sony a développé le Dynamic Vibration System. Cela veut dire que le téléphone va venir vibrer (intensité variable) en fonction de la musique ou de la bande sonore de ce que vous écoutez ou regardez. Autant pour la musique l’intérêt est limité, autant pour un jeu ou regarder un film, vous serez immergé dans l’action, dans votre bulle !

Au niveau du son en communication, le rendu va grandement dépendre du réseau mais également du téléphone de votre interlocuteur. Mais franchement, rien à redire. Son clair, bien distinct et très bonne compréhension de la part de la personne au bout.

Caractéristiques audios

  • Haute-résolution : oui. Audio haute résolution, audio haute résolution sans fil, LDAC
  • Formats pris en charge : AAC-LC (Base complexité, codec de 2003), AAC+ (plus adapté au bas débit binaire, 2003), eAAC+ (forme plus aboutie que l’AAC+, 2006), AAC-ELD (version encore plus aboutie), AMR-NB (format optimisé pour les paroles, 1998), AMR-WB (version améliorée du NB), FLAC (format libre sans perte, utilisé pour le streaming HD, 2001) , MP3, MIDI, Vorbis (format de compression libre), PCM (format non compressé), Opus (format de compression libre), ALAC (format sans perte de chez Apple), DSD (format sans perte pour super CD), Dolby Atmos, Dolby AC-4 et format musical 360 Reality Audio
  • Formats d’enregistrement audio : AAC-LC, AAC+, AAC-ELD, AMR-NB, AMR-WB
  • Divers : Prise jack audio 3,5 mm, décodage matériel 360 Reality Audio, véritables haut-parleurs stéréo avant, Dolby Atmos®, DSEE Ultimate, enregistrement stéréo, audio aptX™ HD (utilisé pour l’écoute de musique HD en Bluetooth sans perte de qualité).

Sony Xperia 5 III : le jeu et la lecture vidéo

La lecture de vidéo et les jeux vidéo demandant dans les deux cas un bon écran, nous allons traiter les deux ensembles. Pour rappel, le Xperia 5 II était le smartphone officiel du tournoi Call of Duty : Mobile World Championship Tournament 2020. Même si cela n’est pas mis en avant pour les 5 III, rassurez-vous, il est encore plus puissant !

En effet, Sony a opté pour le dernier processeur mobile Qualcomm® Snapdragon™ 888 5G. C’est le meilleur du marché en attendant la version Plus. Avec huit cœurs :

  • 1 Cortex-X1 cadencé à 2.84 GHz,
  • 3 Cortex-A78 (2.4 GHz)
  • 4 Cortex-A55(1.8 GHz).

Le GPU est un Adreno 660. Le tout est 25% plus performant que le hardware du Xperia 5 II. Ajoutez à cela les 8 Go de RAM et vous êtes bon pour des parties endiablées. Mais il faut malgré tout un bon écran, sinon ça ne sert à rien… Et c’est le cas avec le format 21:9 permettant d’avoir une vision de jeu relativement large (1/3 de plus que le 16 :9). Pour la netteté, les contraste et la couleur, Sony a repris son écran FHD+ HDR OLED en 2520 x 1080. Le HDR (ou High Dynamic Range) est le fait que l’écran va pouvoir avoir une gamme de luminance bien plus étendu, avec des noirs bien plus profonds et des couleurs bien plus riches. Pour les jeux et les vidéos, le Sony Xperia 5 III est parfait. Si vous préférez jouer avec des manettes, le téléphone prend en charge les manettes PS4 et PS5 et est compatible avec la manette Playstation Sony DUALSHOCK 4.

« Pour les jeux et les vidéos, le Sony Xperia 5 III est parfait. »

Sony a également créé l’application « Optimiseur de jeu ». Cette dernière vous permet de régler :

  • Le mode de jeu : performance, égalité, batterie ou personnalisé.
  • Réglage des priorités : libérer de la RAM, mode compétition, masquer les notifications et les appels (pour ne pas être gêner), désactiver l’adaptation de la luminosité ou des touches divers pour ne pas faire de faux gestes.
  • Type de menu
  • Recherche
  • Capture d’écran
  • Enregistrer la partie.

Le Xperia 5 III développe également une fréquence de 120 Hz voire 240 Hz dans certains cas ! Pour les gamers, c’est un passage obligé pour une expérience de jeu optimale car cela va fluidifier le jeu, le rendre plus réactif. La réduction du flux cinétique va avoir un intérêt pour les vidéos. En effet, c’est le flou dû à un mouvement rapide (une hélice d’avion par exemple). Avec un taux de rafraichissement à 240 Hz, il sera grandement diminué. Autant dire que si vous perdez, cela ne vient pas du téléphone. Sans parler du fait que la réponse tactile de 240 Hz fait que le téléphone va réagir directement à vos moindres sollicitations.

Cet écran va vous donner accès à des vidéos avec des images de très grande qualité, en 21:9 (à condition que le film soit en 21:9, sinon, c’est du 16:9). Les couleurs sont nettes, différentiées, sans halo ni pixélisation quand ça explose de partout. C’est un réel plaisir visuel ! SI vous avez en plus accès à du streaming en Ultra HD ou 4K, vous serez bluffés. L’un des meilleurs rendus que nous ayons été amenés à voir.

« Le Sony Xperia 5 III est très fluide et rapide. Un vrai plaisir. »

Caractéristiques vidéo

  • Processeur : Plateforme mobile Qualcomm® Snapdragon™ 888 5G
  • Haute-résolution vidéo : oui. Ecran FHD+ HRD OLED 2520 x 1080p
  • Fréquence : Fréquence d’actualisation de 120 Hz, réduction du flou cinétique jusqu’à 240 Hz, fréquence de numérisation tactile de 240 Hz, mode Créateur « optimisé par CineAlta » et inspiré par la reproduction des couleurs des moniteurs professionnels, DCI-P3 100 % (une gamme de couleurs bien plus vaste), ITU-R BT.2020 (REC.2020) (pour l’Ultra HD), illuminant D65 (réglage de base en blanc froid), dégradé tonal de 10 bits (en lien avec le HDR pour des couleurs plus différentiables), processeur X1™ pour mobile (processeur pour UHD).
  • Formats d’images pris en charge : JPEG, GIF, PNG, BMP, WebP, WBMP, HEIF, DNG, CR2, NEF, NRW, ARW, RW2, ORF, RAF, PEF, SRW
  • Formats vidéo pris en charge : Vidéo H.263, H.264, H.265, MPEG-4, AV1, VP8, VP9

Sony Xperia 5 III : photo et capture vidéo

Autant être clair, nous sommes en présence d’un photophone, c’est-à-dire un smartphone taillé pour la photo. Il embarque en effet les technologies des appareils réflex et hybride de la gamme Alpha de la marque. Autant dire que nous avons des outils proches de ceux des pros, et cela se ressent un peu sur la facilité d’utilisation.

Nous avons 3 capteurs à l’arrière du téléphone, chacun de 12 MPx :

  • Premier : Focale de 24 mm, angle de 82° et ouverture f/1,7.
  • Deuxième : Focale variable de 70 à 105 mm, angle de 23 à 34° et ouverture f/2,3 et f/2,8.
  • Troisième : Focale ultra grand angle de 16mm, angle de 124° et ouverture f/2.2

Ce sont à peu de chose près, hormis le deuxième capteur, les même que le ZII. Tous sont dotés de capteurs maison Exmor RS pour mobile. Les optiques ont été créées avec la marque haut de gamme ZEISS. Vous pourrez compter sur 3 zooms optiques et 3 zooms numériques (les 3 focales).

Nous sommes donc sur du très bon matériel. Vous pouvez voir qu’en misant sur du 12 MPX, Sony ne fait pas la course aux pixels qui au final ne fait pas gagner, ou très peu, à la qualité des photos. Ils misent avant tout sur les résultats, et c’est ce que nous allons voir ensemble.

Dans les conditions optimales ou légèrement couvertes, le rendu est excellent ou presque. Les photos sont très nettes et avec des couleurs équilibrées et bien restituées. Même si elles ont une tendance à avoir des couleurs un peu froides. Cependant, avec le HDR et de la retouche ce n’est pas un problème. C’est quand même mieux que la mode de l’herbe vert fluo et un ciel d’encre. C’est donc très bon.

Vous pouvez voir sur ces photo la gestion des couleurs pourtant proche et le niveau de détails. Attention car il n’y a pas de macro, cela est vraiment dommage car la mise au point sera impossible si vous êtes trop proche de votre sujet.

Le zoom est aussi excellent et ne pixellise pas du tout.

En revanche, l’ultra grand angle a tendance à déformer les photos de façon assez nette.

L’effet bokeh est en revanche une vraie réussite !

Mais vous serez assez vite limité en faible luminosité : problème de mise au point, bruit… Là encore, c’est dommage, mais c’est vrai pour presque tous les appareils. En effet, le Sony n’a pas de mode nuit à part entière mais il est possible, avec le bout du doigt, de venir augmenter la luminosité et la chaleur de la photo avant le déclanchement. En faisant cela, vous aurez assez peu de bruit (très peu malgré tout) sur votre cliché mais vous perdrez un peu en netteté. Le mieux est d’utiliser un angle de prise de vue assez grand pour faire entrer plus de lumière.

Il y a un nombre assez important d’outils pour vous aider. Tout d’abord, l’autofocus va remplir son rôle sans trop de soucis mais va rencontrer des difficultés avec les luminosités basses. A noter malgré tout un type d’AF intéressant qui va suivre les sujets par rapport aux mouvements des yeux des humains et des animaux et ainsi vous permettre des photos nettes même en mouvement (dans les conditions optimales). Vous avez aussi la possibilité de prendre des rafales de 20 photos par seconde à 12 MPx.

Si vous êtes adepte des selfies, pas de problème, vous avez en façade un objectif et un capteur de 8 MPx, 84° et f/2. Et cela sans oublier un mode dédié selfie (déclenchement par sourire ou détection de la main), un mode panoramique mais aussi des filtres divers.

Nous avons parlé ici du mode « Basic » de l’application Photo Pro développé par Sony, basé sur la technologie de leurs appareils photo numériques de la gamme Alpha. D’ailleurs, la fonction de prise d’images du Xperia a été codéveloppée avec les ingénieurs de la gamme. L’application Photo Pro est vraiment un outil puissant pour ceux qui veulent se faire plaisir, même si elle n’est pas simple d’accès. Une fois bien appréhender, les personnes aimant s’amuser lors des prises de vues vont être aux anges.

« Photo Pro est vraiment un outil puissant »

En effet, vous y retrouver les mêmes réglages que ceux des appareils photos hybrides de la marque. Vous pourrez venir choisir :

  • Le mode : auto, P (programme), S (vitesse), M (manuel), MR (rappel de mémoire)
  • L’optique : 16, 24, 70 et 105 mm
  • L’auto-focus « automatique » ou « manuel »,
  • Verrouillage de l’exposition, la luminosité, les ISO…
  • Les prises de vue en continu, le retardateur,
  • Mise au point au centre ou en grand angle, le mode de mesure de la luminosité (multi point, centre, sport…),
  • Le type d’ambiances (nuageux, auto, lumière du jour, ombre, lumière artificielle…),
  • AF sur les visages et animaux,
  • Le format (4:3, 16:9, 1:1 ou 3:2, allant de 9 à 12 MP)…

Paramétrable à l’envi sur la façon de zoomer, les étalonnages… C’est une application très puissante vous permettant de faire de magnifiques photos.

Vous aurez donc, pour les amateurs éclairés ou les fans de photographie un vrai hybride ou réflex de poches. Mais les personnes moins tatillonnes se contenteront sans trop de problèmes du mode basique.

Le mode « Basic » permet aussi de faire des vidéos facilement, de la HD à la 4K en passant par le ralenti à 120 ips. Vous pourrez venir régler la luminosité, gérer l’auto-focus ou le faire en manuel, le zoom (les mêmes que pour les photos)… On retrouve malgré tout les mêmes petits défauts que pour l’appareil : image légèrement froide, mise au point un peu plus fastidieuse dans la pénombre… Mais il y a l’équivalent de Photo Pro avec Cinema Pro pour ceux voulant aller plus loin. Ce logiciel a été mis au point avec les ingénieurs de la branche Sony Digital, spécialisée dans les caméras de cinéma. La promesse annoncée de la marque est de faire de votre smartphone une vraie caméra, vous permettant si vous le souhaiter de filmer comme un pro voir de faire un court, ou long, métrage.

Vous avez en effet accès à un nombre de paramétrages assez intéressants :

  • Maitrise des focus : auto-focus ou manuel
  • Maitrise des ambiances et teintes lumineuses avec le mode Look
  • Jouer sur la vitesse d’obturation et les ISO pour l’exposition
  • Gérer la balance des blancs
  • Définir le nombre d’images par secondes (IPS) : 24, 25, 30, 60 et 120
  • Résolution : prise en charge de la 4K à 120 IPS
  • Choix de la HDR, du format (21 :9, …)

Cinema Pro est encore plus délicat à prendre en main et appréhender que l’application Photo Pro. Ça peut vite devenir un casse-tête. Il faut donc essayer et essayer encore. Les cinéastes amateurs seront aux anges, les autres resteront sur la version basique. Mais ce qui est malgré tout plaisant, ce sont les photos sous l’eau, possibles à conditions de respecter des règles de base comme ne pas l’immerger dans l’eau de mer ou le laisser dans la baille trop longtemps…

Caractéristiques photo

  • Fonctions : Qualité des objectifs ZEISS , revêtement ZEISS T*,
  • Focus : AF/AE jusqu’à 20 IPS, Jusqu’à 60 calculs AF/AE en continu par seconde, AF en temps réel sur les yeux des humains comme des animaux,
  • Capteurs : capteur double photodiode, RVB-IR, stabilisation optique OIS
  • Autres : flash photo, éclairage, technologie HDR (grande gamme dynamique)
  • Zooms : zoom optique x3 (équivalent à un objectif 70 mm), zoom numérique x3 (objectifs 16, 24 et 70 mm),
  • Formats des photos : JPEG, RAW (.dng) (seulement sur Photo pro)

Caractéristiques vidéo

  • Fonctions :
    • Enregistrement vidéo en 4K HDR à 24, 25, 30, 60 et au ralenti à 120 IPS,
    • OIS/EIS pour les vidéos,
    • SteadyShot™ optique (stabilisation hybride OIS/EIS pour les vidéos)
    • SteadyShot™ avec mode actif intelligent (stabilisation sur 5 axes),
    • Filtre intelligent anti-vent
    • Cinematography Pro « optimisé par CineAlta »
  • Formats des vidéos : MP4 (H.264, H.265)

Jetez un œil à notre vidéo pour vous faire une idée de ce que peut faire le Sony Xperia 5 III. Et abonnez-vous à notre chaine, ça fait toujours plaisir !

En conclusion, le Sony Xperia 5 II nous a fait rêver et en même temps frustrés. Nous avons été conquis car c’est une vraie bête de course avec ses spécifications au top, notamment son Snapdragon™ 888 5G cadencé à 2.84 GHz et son écran OLED de 120 Hz… C’est donc un smartphone dédié au gaming, à la lecture vidéo mais également à l’écoute musicale avec sa haute résolution audio avec ou sans fil.

Grâce à ses trois objectifs de 12 Mpx, Sony ne rentre pas dans la course aux pixels, mais le rendu est excellent et d’une grande netteté. Les photographes et vidéastes se feront plaisir avec les fonctions de base, mais également avec les versions pro qui apportent une vraie valeur ajoutée. En revanche, nous avons été un peu plus mitigés sur les quatre boutons disposés sur la seule tranche droite, dont un bouton assistant connecté non paramétrable et un autre dédié à la prise de photo qui est très mal placé. Il est un peu difficile à prendre en main, mais ceci fait, c’est un vrai plaisir.

Au niveau son, le Xperia 5 III offre une haute résolution audio avec prise en charge du 360 Realty Audio, du Dolby Atmos, de l’Aptx HD et, en prime, des HP externes au son stéréo d’excellente qualité. Si, en plus, vous voulez vous immerger dans la musique ou votre film / jeu, le système de vibrations dynamique en rythme sera parfait. Couplez-le à un casque Hi-Res audio comme le SONY WH-1000MX4 pour être aux anges.

En bref, pour un prix de 849€ assez élevé mais justifié du fait de ses performances, Sony signe un smartphone complet et de qualité fait pour durer.

 

Ai-je choisi Alexa ou m'a-t-elle choisi ? Disons qu’en tant que bêta testeur, c’est un peu les deux ! Et je ne regrette pas d’avoir rencontré notre assistante préférée ni cette aventure entreprise avec Alexien Modo. Technophile, autodidacte et aimant la vulgarisation, je cherche à rendre facile d’accès notre passion commune !