Test Stiga A500 : chronique d’un robot tondeuse autonome

Nous avons testé le Stiga A500 : un robot tondeuse taillé pour les petits espaces ?

Stiga A500

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Prix au : 24 juillet 2025 21 h 21 min

Les beaux jours arrivent et tondre le jardin ne vous dit rien… contrairement à votre moitié qui ne fait que vous le rappeler. Et comment allier environnement et tonte ? Avec une tondeuse électrique ! Oui, mais si elle pouvait se débrouiller toute seule, ça serait mieux, parce que bon, le jardin c’est bien mais c’est long. Ça tombe bien, Stiga, bien connu des jardiniers, propose à ce titre différentes variantes de robots-tondeuses, dont le A500.

Le Stiga A500 est dédié aux jardins de 500 à 700 m², autonome avec sa navigation par GPS-RTK et réseau GSM, connectivité BTE et utilisable à distance, sans abonnement et ayant une autonomie de 40 min, une largeur de coupe de 18 cm à 2850 rpm, mushing, capteur de pluie… Pour 1250€ hors promotion, le prix de la tranquillité est-il justifié ?

Stiga A500 : un robot tondeuse taillé pour les petits espaces

Déballage et présentation

Stiga vous dit quelque chose ? En tant que jardinier, il y a des chances. C’est une marque créée en Suède en 1934, dont le siège est maintenant en Italie et qui vend annuellement 50% des tondeuses du marché européen. Elle propose des robots tondeuses, autoportées, tactées ou poussées, des tronçonneuses et même des souffleuses à neige ! Toutes de couleur jaune, emblématique de STIGA et devenue son identité visuelle. Le robot tondeuse A500 n’y fait pas exception.

Le Stiga A500 est livré dans un énorme carton bleu de 80 x 55,5 x 31 cm pour environ 16 kg. Un visuel du robot et ses caractéristique principales sont mises en avant : sans fil, surface jusqu’à 700 m², connectivité gratuite à vie (du robot)… A l’intérieur, le robot vous attend, bien calé, ainsi que la station de charge / référence et un certain nombre d’accessoires comme des câbles, des lames, un kit de fixation et un guide.

Le Stiga A500 ne se démarque pas par son design. Il ressemble beaucoup, d’extérieur, à un robot filaire comme le Yardcare E400. Si on retrouve bien entendue la couleur jaune emblématique sur le capot du robot, le reste est en plastique noir (avec une pointe de rouge). La qualité des matériaux est bonne avec du polypropylène pour la coque et de l’ABS pour le châssis. Attention, ces plastiques se rayent très vite, mais ils sont résistants aux UV et solides. Quant à ses mensurations, il fait 56 cm de longueur, 41,3 de largeur et 25,2 de hauteur pour 8,1 kg.

Il n’y a pas vraiment de pare-chocs, c’est la coque même qui remplit ce rôle. Sur l’avant, une ouverture permet au Stiga A500 de venir s’arrimer à sa station. Sur l’arrière, rien de spécifique si ce n’est que les roues de 21 cm de diamètre sont bien visibles. Leur corps en plastique est recouvert d’une couche crantée en caoutchouc pour une bonne tenue sur l’herbe. Elles sont malgré tout assez fines avec 3 cm de largeur. Cela veut dire qu’il n’est pas fait pour les terrains accidentés.

Sur le dessus, un capot en plastique noir brillant s’ouvre en appuyant sur le bouton STOP. Dessous, vous aurez accès au panneau de commandes du robot et de mise en marche. Tout d’abord, afin de pouvoir vous en servir, il est nécessaire d’insérer une clé de sécurité jaune. Ce n’est ni plus ni moins qu’un système d’aimants permettant de mettre le tout en fonction. Attention à ne pas la perdre, car il n’y en a qu’une. Si vous la retirez, le robot s’arrête complètement et il n’y a plus du tout d’alimentation. A privilégier en cas de gros défaut ou pour venir bidouiller les lames si vous souhaitez garder vos doigts entiers. Le bouton STOP quant à lui va servir aux arrêts d’urgence. Une fois enclenché, le robot s’arrête, les lames se stoppent, mais il reste alimenté.

Vous avez ensuite 4 boutons et 9 indicateurs lumineux :

  • Ø : appuyez longuement pour allumer ou éteindre le robot. En appuyant 2 fois il réinitialise les défauts. Quand la LED au-dessus est verte, pas de problème. Si ça clignote en rouge, il y a un défaut.
  • Bluetooth : vous ne l’utiliserez pas, c’est pour le service technique. Là encore, en vert, pas de soucis.
  • ○●○: Sélection de modes. En appuyant dessus, vous pouvez choisir (en fonction de la LED allumée). Il y en a 6 :
    • Programme 📆 : le robot se lancera en fonction des horaires définis dans l’application.
    • 🏠📆 : le robot va se recharger et reprendra le prochain programme prévu.
    • 📆🌿 : le robot fait un cycle unique (forcé), retourne à la base se charger et repartira ensuite sur le prochain programme.
    • 🌿 : le robot va faire un cycle unique. Il va tondre le terrain et retourner à la base.
    • 🏠 🌿 : le robot va se recharger et ensuite faire un cycle unique.
    • 🏠 : renvoyer le robot à la base.
  • ✓ : Confirmation. Ce bouton est utilisé pour valider un mode
  • 🔋: quand elle est bleue, le robot est totalement chargée. Quand elle est rouge, elle est à moins de 50% et quand elle clignote, le robot retourne à la base.
  • ⚠ : cet indicateur est rouge quand il y a un défaut et éteint quand tout va bien.

Et comme tout robot tondeuse digne de ce nom, le Stiga A500 est équipé d’un capteur de pluie, sous le bouton STOP. Ce sont deux « têtes de vis » qui vont laisser passer un faible courant si de l’eau tombe dessus, en faisant contact. Grâce à cela, vous pourrez déterminer un retour à la base automatique et un temps d’attente avant la reprise de la tonte à la suite de la fin de la pluie. Le but étant de ne pas détériorer le terrain et l’herbe en y faisant passer un robot quand tout est détrempé.

La coque jaune s’enlève, en forçant un peu et en tirant vers le haut, pour mettre à nu le corps du robot. Cela permettra de le nettoyer. On voit plus clairement les lamelles de contact pour la recharge et les roulettes avant. Ces dernières font 9,5 cm de diamètre pour 4,5 de largeur et la bande de roulement est en caoutchouc assez fin. Elles vont pouvoir tourner sur elle-même à 360° mais ne sont pas motorisées. Cela confirme ce que nous mentionnons un peu en amont : il n’est pas fait pour les terrains difficiles. Pour remettre en place la coque, il faut l’insérer sur les rotules au-dessus de chaque élément ressemblant à un amortisseur. C’est ce qui fera office de bumper et donc de détecteur d’obstacles. Le Stiga A500 n’embarque pas de technologie active de détection des obstacles, mais un système passif. En effet, contrairement à certains modèles comme le Luba Mini AWD, ici pas de vision ou de LiDAR. Autrement dit, qu’il fera comme les robots aspirateurs d’ancienne génération et fonctionnera « à l’aveugle » : il fonce tout droit, tape sur quelque chose et le contourne plus ou moins facilement.

Le dessous de la tondeuse est assez standard pour ce type de produit même si le système de rotation des lames semble relativement qualitatif. Le plateau de coupe porte 4 lames pivotantes de 4,5 x 1,7 cm en acier haute qualité. Elles sont entrainées par un moteur électrique à induction, pour un faible niveau sonore, leur permettant d’atteindre 2 850 tr/min. La largeur de coupe est de 18 cm pour une hauteur variant de 20 à 60 mm (par tranche de 5 mm, via l’application).

Pour se charger, le Stiga A500 se positionne sur sa base de 77 cm de longueur, 53,2 de largeur et 29 cm de hauteur. Pour la mettre en place, vous devrez choisir un emplacement dégagé sur votre terrain et utiliser les 7 tirefonds en plastique fournie, avec une clef 6 pans. Deux connecteurs mâles toucheront ceux du robot pour une charge de 40 min lui octroyant une autonomie de 40 min. Pour qu’il se mette en place, un fil basse tension passe sous le dock pour guider le robot, le système GPS n’étant pas assez précis. Ce type de système, bien que répandu, a l’inconvénient d’être sujet à des interférences si d’autres bases de tondeuses robots filaires sont présentes à proximité. Attention donc à l’emplacement que vous allez choisir si vous en avez plusieurs.

Sans fil périphérique, le Stiga A500 se déplace sur votre terrain grâce à la Technologie AGS (Active Guidance System qui est un système de navigation par satellite (GNNS-RTK). Le RTK (Real-Time Kinematic) permet d’avoir une précision au centimètre contre plusieurs mètres pour le GPS. Le positionnement est calculé en comparant et mettant à jour en temps réel la position connue de la station de référence et la position donnée par satellite (GPS, GLONASS ou Galileo). En effet, la position GPS varie pour diverses raisons et présente donc des erreurs que la station, connaissant son positionnement avec précision, va corriger pour ensuite les envoyer au robot pour qu’il sache en permanence où il est. La station de référence est soit à part, soit directement insérée dans la base de chargement.

Dans le cas de Stiga, c’est un entre-deux qui a été choisi. Par défaut, la station de référence est dans le boitier du dock mais il est tout à fait possible de l’enlever pour la placer à part. Son positionnement est très important. Il faut la mettre en place pour qu’elle ait une vue sur un ciel dégagé. Pour bien faire, placez-la, mettez votre smartphone en mode photo grand angle et assurez-vous que la photographie que vous prendrez ne montre que le ciel… Abandonnez donc l’idée de mettre la base dans son entièreté sous une avancée, le long d’un arbre ou autre. Comme vous le verrez, le système est très sensible (ou pas assez, question de point de vue). Si vous décidez de mettre la station de référence à part, un support (socle et U de fixation) et une rallonge de 5 mètres sont fournis. Cette dernière fera le lien entre le dock et le boitier RKT. Le tout est alimenté par le câble d’alimentation de la base, de 5 mètres lui aussi (en incluant la partie avec le transformateur). Si vous décidez de laisser en place la station dans la base, la rallonge peut être utilisée pour l’alimentation générale et avoir ainsi 10 mètres de câble. Tant que nous parlons des accessoires, un kit de 4 lames est fourni en avance.

La première prise en main du Stiga A500 est très bonne mais aussi un peu décevante. En effet, nous avons un produit très qualitatif, d’une marque reconnue et semblant solide, mais nous ne pouvons-nous empêcher de trouver le robot un peu trop « simple » avec son design peu original et son fonctionnement « passif ». Mais il ne faut pas se fier aux apparences et souvent, plus c’est simple, mieux cela fonctionne.

Fiche technique

Regardons de plus près les caractéristiques techniques du robot tondeuse :

  • Marque : Stiga
  • Modèle : A500
  • Surface de tonte : 500 m². Maximum 700 m²
  • Multizones :oui.
  • Dimensions en mm : 413 x 252 x 560
  • Poids : 8,1 Kg

Station de référence / charge

  • Alimentation : 100-240 Vca, 1,2 A ; Sortie : 30 Vcc, 2 A
  • Dimensions en cm : 77 x 53,2 x 29
  • Protection : IPX1… Ce qui est assez étonnant car elle ne supporte que peu la pluie alors qu’elle doit être mise en zone dégagée si vous laissez la station de référence dedans… Cela ressemble à une erreur car lors de nos tests, elle a pris la pluie sans problème.
  • Technologie d’entrée à la station : fil basse tension
  • Température d’utilisation : -10 à 50°C

Sur le papier, le A500 est en particulier adapté aux petits terrains et aux situations simples du fait d’un système de traction assez basique et de spécifications simples également. En effet, nous sommes sur une détection passive des obstacles, pas de Lidar ou autre, un fonctionnement GNNS-RTK avec surcouche maison AGS et un temps de travail assez faible de 40 min (mais le temps de charge est lui aussi faible). A noter que la connectivité 4G, payante chez certains concurrents, est gratuite à vie. A noter la nécessité de mettre la station de référence sur un emplacement dégagé.

Paramètrage, application, navigation RTK…

Installation sur le terrain

Avant de passer à l’installation via l’application STIGA.GO, il est nécessaire de mettre en place votre robot sur le terrain. Il est possible, comme nous l’avons vu, de laisser ou non la station de référence dans le dock de chargement. Nous avons choisi la première option. Si vous décidez de le mettre à part, le long d’un mur ou autre, il est nécessaire qu’aucune toiture ne gêne. Attention au fait que rien n’est fourni en tant que support vertical. Pour la pose au sol, il en est de même, pas de positionnement sous les arbres, les fleurs ou le long d’un bâtiment. Et cela est très sensible dans le sens où si la vue du ciel n’est pas totalement dégagée, il y a de grandes chances que l’installation n’aboutisse pas. Nous avons eu ce problème alors que seules quelques fleurs étaient dans l’angle de « vue » …

L’emplacement est donc la première chose importante à prendre en compte. Bien entendu, le mettre au milieu du terrain serait possible, mais dans ce cas, vous risquerez d’avoir d’autres problèmes. En effet, si vous décidez d’enterrer le câble, cela va générer des interférences avec la basse tension de la base et le robot ne se mettra pas en place pour la charge. Il en est de même si vous mettez la base un peu trop proche d’un robot tondeuse filaire ou si vous avez une ligne électrique enterrée à proximité.

Une fois l’emplacement choisi, branchez le dock au secteur (une prise protégée de la pluie ou une prise extérieure mais adaptée) et allumez le robot en mettant la clef de sécurité et en appuyant sur le bouton ON/OFF sous la trappe, pendant 3 secondes.

Installation avec l’application

Il vous faudra utiliser l’application maison de la marque, STIGA.GO et créer un compte ainsi que donner les autorisations nécessaires.

STIGA.GO
STIGA.GO
Développeur: STIGA S.p.A.
Prix: Gratuit
‎STIGA.GO
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Développeur: STIGA S.p.A.
Prix: Gratuit

Allez sur « Démarrer l’installation », activez le Bluetooth de votre smartphone. Sélectionnez « commencer » et la recherche du robot commence… et n’aboutit pas avec une « Erreur 427 ». Bon… réessayons. Un loupé, ça peut arriver. Et là, nous avons pu aller jusqu’à la connexion de l’appareil. Vous remarquerez la réception d’un courriel vous proposant de faire la configuration de votre jardin via vote PC. Nous y reviendrons.

L’étape suivante va consister à insérer le Stiga A500 dans la base de chargement (si vous l’avez déjà mis en place, enlevez-le et remettez-le en place). Le robot et le dock vont se « connecter », la base va être reconnu dans le système et le tout va se calibrer. Faites « Poursuivre » et attendez… attendez… attendez… Cela peut prendre 15 minutes. Si ça aboutie. Car encore une fois, il y a une erreur. Cette fois au moment du calibrage de la station de charge. Nous avons donc réessayé et réessayé… plusieurs fois. Sans succès. Au point d’en être arrivé à mettre un coup de pied dans le robot et là, ça a fonctionné. Il n’y a sûrement pas de lien de cause à effet mais ça fait quand même du bien. Les problèmes ont continué avec le calibrage du signal GPS. Cela fait quand même beaucoup de loupés lors de cette installation.

Au final, il nous a fallus plusieurs heures afin de réussir l’installation. Mais il semble que ça soit le temps qui ait aussi fait son œuvre. Nous vous conseillons donc de le mettre en place, de l’allumer et d’attendre avant de procéder à l’installation. Il se peut également que le lieu, quelques fleurs lui bouchant un peu la vue aux cieux, a aussi eu son rôle dans le problème. On ne vous a pas dit que c’était sensible ?

Paramétrages

Juste après l’installation, il vous est demandé de créer votre zone de tonte.

Vous avez 3 options pour cela :

  • Aller sur le mail reçu un peu avant et, sur le site de la marque, créez votre zone en passant par une vue GPS. C’est une version Bêta. Nous avons choisi cette option dans un premier temps car cela nous paraissait bien plus simple. De là, vous venez tracer votre périmètre en étant autant précis que possible. Cela n’est pas des plus simple car la possibilité de zoom est assez limitée. Venez ensuite mettre un point de référence, qui est le point de « départ » de la zone où vous viendrez placer le robot physiquement par la suite pour finaliser la manœuvre. Pour cela, il faudra l’amener avec l’application, en s’en servant comme d’une télécommande. Mais avant tout, pour synchroniser votre « jardin GPS » dans l’application, allez sur mon Jardin et cliquez sur les « … » en haut à droite puis faites « synchronisation du jardin ». Ainsi, il va apparaitre sur votre smartphone. Ce n’est qu’à partir de là que vous pourrez passer à la validation du périmètre en conduisant le robot sur le point de référence virtuel.

Mais il y a un delta loin d’être négligeable entre la zone créée et son positionnement réel. Il est malgré tout possible, en allant dans les options de la carte, de modifier la localisation de la zone (allez sur carte puis sur l’icône avec les 4 flèches dans chaque coin et ensuite sur le crayon). Attention, c’est la zone dans son ensemble qui bougera et non une modification d’une partie. Si vous appuyez sur les flèches, c’est donc le périmètre qui change de place, vous ne pouvez pas simplement agrandir un côté. A l’utilisation, il s’avère que cette option présente de nombreux inconvénients. En effet, la zone se décale très régulièrement et il persiste des zones où le robot ne passe pas, comme si la zone n’existait pas. La mise en place de la carte via GPS et ses remises à niveau régulière afin de pouvoir s’en servir efficacement nous a pris près de 3 jours… car d’autres problèmes apparaissaient, que l’on verra.

  • Faire le tracé directement depuis l’application en pilotant le robot via le joystick virtuel. Pour cela, sur la page d’accueil, cliquez sur « Mon jardin » et « Ajouter une nouvelle zone ».

Pour faire cette zone, sélectionnez Joystick et « enregistrez votre périmètre ». Vous devrez alors piloter le robot tondeuse sur tout du périmètre que vous voulez créer, en le suivant, comme vous le feriez avec une voiture radioguidée. Il est bien sûr que le point de début et de fin soit le même. Et là, bon courage. Stiga a choisi de ne mettre qu’un seul joystick et pas deux. Le Stiga A500 est donc très difficile à guider de façon précise. De plus, ne trainez pas en route car si vous prenez trop de temps, cela finira en erreur. Nous nous y sommes pris à deux fois pour y arriver. Mais, grâce à cela, fini les problèmes de carte qui se décale ou de robot coincé. C’est donc la méthode à privilégier.

  • La troisième façon de faire est identique à la seconde, mais avec l’aide d’un trolley. C’est un appareil en option que vous pouvez acheter chez un revendeur ou sur le site de la marque, pour plus de 50€, qui va se glisser sous le A500 et soulever les roues arrière. Un peu comme dans les « pit stop » des F1. Grâce à lui, vous pourrez tracer le périmètre en poussant l’ensemble, bien plus facilement et rapidement. C’est un élément qui peut devenir presque indispensable si vous souhaitez faire plusieurs zones.

La création de zone par l’application a également un gros avantage, la proposition d’une étape importante à finaliser, alors qu’elle n’est pas du tout abordée lors de la création par GPS : la création d’un chemin d’accès à la base. Cela vous est demandé automatiquement mais dans le cas contraire, allez dans « mon jardin », dans la zone où est votre robot (Zone 1 pour nous) puis « ajouter un chemin d’accès ». Là encore, vous pourrez le faire soit via le joystick soit le trolley.

Il vous faut faire sortir le robot de la station sur environ 3 mètres et le guider par Bluetooth pour y entrer de nouveau et le mettre à buter sur les connecteurs. Avec le Joystick, c’est magique… ironie quand tu nous tiens… Cette étape est obligatoire car sinon votre robot ne sera pas capable de retourner à la charge !! Oui, c’est étrange pour un appareil fonctionnant via GPS-RTK. Il restera bloqué sur la pelouse, avec un message d’erreur vous informant de cela mais sans vous dire pourquoi. Passage obligé donc.

Une fois cela fait, vous pouvez également déterminer des zones où le A500 ne passera pas. C’est ce que l’on appelle des zones d’exclusion. Ça sera le cas de massif de fleurs par exemple ou encore de surfaces difficiles à tondre car trop pentues voir même d’endroit où il risque de se coincer ou d’abimer ses lames. La façon de faire est identique à la création d’un périmètre de tonte et peut être effectuée avec le Joystick ou le trolley. Allez dans « Mon jardin », dans la zone concernée et « Ajouter un obstacle » ou passez directement par « Obstacles et zones d’exclusion ». Menez le A500 jusqu’au début du périmètre de la zone à exclure et faites-en le tour en revenant au point de départ. Et voilà. Les obstacles sont un peu pareils, mais plus des murs virtuels. Votre robot tournera donc autour de ces surfaces interdites. Vous pouvez en créer à l’envie mais également les désactiver au besoin.

Le Stiga A500 est, normalement, maintenant prêt à tondre. Regardons de plus près les paramètres et options de l’application. Il y en a un peu partout. Depuis la page d’accueil, vous avez un visuel du robot, l’état de sa batterie et son statut (démarrage, à la station de charge, bloqué…). Si vous appuyez sur « Détails », un peu de dessous, de nombreuses information et propositions sont disponibles. Certaines sont basiques, comme télécharger le manuel, enregistrer le produit, trouver un revendeur, le renommer ou même le supprimer…

La partie information de l’appareil est plus intéressante avec :

  • Des informations de base sur les adresses MAC, les S/N, le nombre d’heure d’activité…
  • Informations sur la version du firmware,
  • Mise à jour du logiciel : allez-y pour voir s’il y en a quelques-unes qui sont disponibles
  • Station de charge : information spécifique à la station
  • Station de référence : idem. Il est nécessaire de savoir que les mises à jour robot et station de référence se mettent à jour indépendamment.
  • Etat du système : cela vous permet de voir si vous captez bien le réseau GSM (4G) et les GPS, pour le robot et la station de référence (GPS seulement). En effet, la communication entre le robot et la station se fait en 4G. Le 4 G permet aussi de gérer votre robot à distance.
  • Position parfaite de la station de référence : c’est une option vous permettant de vous balader avec votre robot et de détecter là où le positionnement de la base serait idéal. Dommage qu’il faille d’abord tout installer avant de savoir où l’installer…

Pour entrer plus en détails dans les paramétrages du robot tondeuse et du jardin, sélectionnez « gérer mon appareil ». Vont alors apparaitre l’état GPS du robot et de la station de référence. Au milieu, deux nouvelles tuiles sont disponibles : Mon Jardin et Paramètres. Commençons par Mon Jardin (pas le mien, le vôtre), que nous avons déjà un peu abordé.

Dans la partie Jardin vous avez :

  • Une carte de la zone avec la tonte déjà faite (en bleu)
  • Les zones. Il est possible d’en créer une nouvelle ou d’aller plus loin en appuyant sur « : »
    • Faire une tonte des bordures de la zone
    • Forcer la tonte de la zone (hors programme donc)
    • Détails : revient à cliquer sur la zone
    • Supprimer la zone
    • Modifier le périmètre
    • Retracer la zone (en allant sur actions au niveau de la zone)
  • Dans la zone :
    • Supprimer des obstacles ou faire une tonte du périmètre des obstacles.
    • Désactiver la zone : la tonte ne se fera plus.
    • Fonction coupe bordure : tonte seulement sur la périphérie
    • Personnalisation de l’angle de tonte : si votre jardin est axé « Nord-Sud », modifier l’angle permet d’avoir des passages bien droit, comme un terrain de foot
    • Hauteur de coupe : déterminer la hauteur de la tonte entre 20 et 60 mm de la zone. Attention, cela n’est possible qu’avec l’achat d’un pack.
    • Mode de coupe : il est possible de tondre selon 4 modes comme vu un peu en amont.
  • Zone fermée : vous pouvez créer une zone fermée. C’est une surface où le robot ne peux accéder seul. Par exemple une petite terrasse avec de l’herbe. Une fois ce type de zone créée, posez le robot dedans faites le tondre.

Il y a d’autres options telles que :

  • Obstacles et zones d’exclusions : permet de créer ce type de zone, de faire des tontes de périphéries ou encore de les supprimer
  • Eloignement : comme son nom de l’indique pas, c’est la création d’un obstacle temporaire. Par exemple, un tas de branches suite à un élagage.
  • Digital Garden Mapping : télécharger la zone GPS créée par l’application sur votre application.
  • Entrainez-vous à conduire le robot : nécessaire vu la difficulté à le guider précisément.

En allant dans Paramètres, il est possible de modifier les options du A500 :

  • Mode de coupe : ponctuelle ou programmée. Avec le mode ponctuel, le robot sortira pour tondre à la demande. Avec le mode programmé, vous pouvez déterminer des heures de tontes, par journée. Attention, les périodes de tontes ne peuvent durer qu’une heure maximum et nécessite une heure de pause entre chaque. Votre robot ayant 40 min maximum d’autonomie, il va revenir se charger en cours de tonte, pas totalement, pour mettre cette heure à profit au maximum. Pourquoi une heure ? Bonne question. Car il est de même avec la coupe ponctuelle. Au bout d’une heure, le robot retourne faire une pause.
  • Hauteur de coupe : réglable entre 20 et 60 mm, par tranche de 5 mm. C’est une hauteur générale, quelles que soit les zones.
  • Verrouillage du clavier : pour rendre inopérant le clavier du robot
  • Capteur de pluie : s’il est activé, vous pouvez déterminer la durée pendant laquelle le robot ne tondra pas tant que le capteur détecte de la pluie, 4, 6 ou 8 heures.
  • Notifications Push : pour recevoir des alertes sur votre smartphone.
  • Sortie longue : activée, la sortie du robot depuis sa station sera de 2 mètres.
  • Calibrage du retour à la station de charge : refaire le calibrage comme au début de l’installation. Utile si le robot à quelque difficulté à se mettre en charge efficacement. Mais attention, il peut être aussi difficile de la calibrer que lors de l’installation…
  • Calibrage de la lame : étalonnage des lames pour une coupe bien horizontale.
  • Appareil en hivernage : C’est une mise en veille prolongée du robot.

Si vous chercher à aller plus loin, il est possible d’acheter un pack à 99€. Ce n’est pas un abonnement mais un achat simple.

Ce pack vous permet des options supplémentaires :

  • Antivol : si le robot dépasse des barrières géographiques que vous avez déterminé, vous recevrez une notification. Très utile si votre terrain n’est pas clos. De plus, avec la fonction 4G, il est possible de savoir où il se trouve et si il est sous tension.
  • Gestion de différentes hauteurs de coupe : si vous avez créé différentes zones, il est possible de définir une hauteur dédiée à chacune de ces zones et non plus une hauteur générale.
  • Notification d’obstacle : vous recevrez une notification si des obstacles sont identifiés par le robot
  • Sortie longue : vous pouvez choisir la distance de sortie de 50 à 350 cm. Utile en fonction de l’endroit où est placé votre robot.
  • Hauteur de coupe intelligente : le A500 adaptera la hauteur de ses lames automatiquement si l’herbe est trop haute ou trop dense pour éviter de l’arracher.
  • Mise à jour automatique du firmware : le robot se met à jour automatiquement avec la connectivité 4G
  • Intégration à Alexa : Si vous acheté ce pack pour cette option en particulier, sachez que cela n’est pas disponible en France… malgré ce qui est noté sur l’offre du pack à 99€ ! Pourquoi ? Car la skill française n’existe pas. La marque a été mise au courant lors de nos échange. Espérons que cette option sera bientôt disponible.

Comme vous pouvez le voir, les options sont à la fois simples et utiles. Pas besoin de chercher dans tous les coins comment trouver tel ou tel paramètre. Seule la partie « Mon jardin » est un peu brouillonne. Mais il est quand même nécessaire d’insister de nouveau sur le fait que la création de carte GPS par PC n’apporte que bien des problèmes et ne propose pas non plus la création d’un chemin d’accès, condamnant votre robot à rester coincé sur votre terrain… L’autre point est le pack en option qui propose des paramétrages qui sont gratuits pour certaines marques comme la hauteur par zone, la mise à jour automatique ou l’utilisation avec les assistants vocaux (qui ne fonctionne pas). Mais à côté de ça, le fonctionnement en 4G est gratuit à vie (du robot) et c’est un atout indéniable quand on voit que cela est facturé 50€/an par certaines marques.

Petits jardins, grandes ambitions : le Stiga A500 tient-il ses promesses ?

L’installation du Stiga A500 n’a pas été de tout repos et il est nécessaire que la marque rende cette étape bien plus simple, comme cela est le cas sur un Mammotion par exemple. Trois jours pour arriver à tondre convenablement, c’est beaucoup. Mais peut-être avons-nous cumulé les problèmes dès le début avec un positionnement inadéquat, pas pris assez de temps pour laisser les choses se tasser…? Quoi qu’il en soit, la prise en main n’a pas été des plus simples, il faut bien le reconnaître.

En effet, le Stiga A500 ne rentrait sur sa base qu’une fois sur 15. Il arrivait bien sur la plaque de la station, mais là où normalement le fil basse tension devait prendre le relais pour l’insertion au niveau des contacteurs, le robot repartait en arrière ou tournait au dernier moment… Un peu comme deux pôles identiques de deux aimants qui se repoussent. Cela rendait la tondeuse totalement inutile car, une fois la batterie à 15%, elle était incapable de se recharger et restait donc à proximité de la base, à plat. Il fallait donc la remettre en place à la main, la rallumer et attendre qu’elle soit chargée pour qu’elle continue de tondre. Et cela à chaque fois. Aucun intérêt pour une tonte programmée.

Ce type de problème peut arriver quand vous avez un robot filaire à proximité ou encore un câble enterré. Nous avions effectivement un Yardcare E400 filaire à environ 40 mètres et son câble périphérique à 20 mètres au plus près, mais même en débranchant cette tondeuse filaire, le problème persistait. Au bout d’une semaine, nous avons donc contacté le service technique de la marque qui nous a confirmés une possible interférence avec ce robot filaire. Mais du fait qu’il soit débranché, cela ne semblait pas probable. La présence d’un autre robot-tondeuse RTK (on en fait des tests !) a également été abordée. Cependant, la difficulté était existante avant la mise en place de ce dernier. Un technicien est donc venu sur place. C’est la force d’avoir une marque européenne reconnue, présente au niveau national et avec des revendeurs / réparateurs un peu partout. Malgré tous les tests et les calibrations, le problème persistait, même si un peu moins régulier (mise en place 1 fois sur 5). Mais cela laissait malgré tout le A500 inutilisable. Après plusieurs semaines de tests et de communications directes et indirectes avec le service technique, les problèmes ont cependant fini par être résolus. En effet, Stiga était au courant de cette problématique, en particulier les interférences avec d’autres matériels, et travaillait dessus. Et cela s’est traduit, un beau jour d’été, par une mise à jour du robot et de la station de référence. Depuis, le Stiga A500 va se recharger sans problème ! Un grand bravo à Stiga et son service technique / client pour l’écoute et la prise en compte des doléances des utilisateurs (même si le Chat annoncé dans l’application n’est jamais utilisable). Cela semble moins probable avec des marques étrangères sans revendeurs en France.

Et il aurait dommage de ne pas pouvoir utiliser le robot tondeuse car il est au final très performant. La tonte du Stiga A500 est même excellente. Les lames sont très qualitatives et solides et permettent une coupe franche. Le robot pesant 8 kg, il n’est pas assez lourd pour que ses roues ne marquent l’herbe. Les premiers passages ne vont pas donner un résultat optimal. En effet, il peut y avoir des espaces entre les allers et retours de la tondeuse mais chaque passage dans le temps se décale de quelques centimètres (le robot ne passe donc jamais toujours au même endroit même sur des jours successifs) afin de limiter ce phénomène. Votre pelouse sera donc tondue totalement et de façon uniforme après quelques sessions.

Nous avons poussé le Stiga A500 dans se retranchements avec une surface de tonte de 800 m² (pour 700 m² maximum) et des pentes de plus de 80% (bien au-delà des 45 préconisés). Quand une marque vous annonce 500 m², c’est que le robot peut tondre ces 500 m² en un jour, lui demander de tondre une aire plus importante fait qu’il ne va pas pouvoir tout faire en une journée. Le risque est donc d’étendre la tonte sur un temps plus long. De plus, vous risquez d’avoir des zones un peu moins bien tondues du fait de passages plus espacés. La pente ne lui posait pas trop de problème par temps sec, mais les roues avaient plus de mal sur un sol mouillé ou sur des aiguilles de pins. Il avait un peu tendance à se laisser emporter lors de la descente. Mais dans les conditions normales, aucun problème. S’il y a des obstacles ressortant du sol (comme des taupinières, des racines, des rochers…), le robot peut se bloquer. Dans ce cas, vous en êtes avertis via une notification. D’ailleurs, les notifs ont un peu tendance à tutoyer facilement… On n’a pas gardé les vaches ensemble quand même… Il faut le relancer via le pavé physique. Si cela ne fonctionne pas, il peut être nécessaire de ramener le robot sur la base. Heureusement, c’est rare.

Autre bon point, le Stiga A500 gère très bien les zones d’exclusion, même si la tonte du périmètre est un peu trop légère à notre goût. Il serait bien de pouvoir lui faire commencer la tonte par le périmètre car, par défaut, la tonte des bords ne se fait que lors des va-et-vient du robot. Il se repère très bien également et ne va pas sortir de sa zone. Nous aurions malgré tout préféré une anticipation des obstacles et pas un simple évitement par pare-chocs, le risque étant qu’il tonde des fleurs ou des arbustes très jeunes si on a oublié une zone d’exclusion… Il est donc réellement adapté aux terrains simples, mais peut aussi très bien se débrouiller dans des conditions de difficulté moyenne.

Au niveau de l’autonomie, les 40 minutes annoncées sont pour un terrain relativement simple, carré, sans exclusion… Dans notre cas, nous somme plus sur 30 minutes. Le robot rentrera à la base se charger suffisamment pour repartir tondre le reste de l’heure. Hé oui, au bout des 60 minutes, un message vous annonce que le robot a atteint sa durée de tonte maximale. Pourquoi ce choix ? Pour éviter de ne trop user la batterie ? De même, il est dommage de ne pas pouvoir faire une programmation de tonte de 8h à 20h, par exemple, sans avoir à planifier ces arrêts d’une heure. Le Stiga A500 pourrait gérer cela seul. Mais une chose est sûre, le temps de recharge est vraiment court. Et il ne fait vraiment pas de bruit !

Alors c’est vrai que nous avons vraiment eu du mal à le mettre en place, mais le résultat est excellent ! La tonte est nette et propre. Les options du pack à 99€, même si pas indispensable, apportent un plus appréciable. Pour le voir en action, regardez notre test vidéo et n’hésitez pas à vous abonner notre chaîne YouTube (et à liker, ça fait plaisir). Vous verrez en particulier les divers essais de tonte.

Notre avis sur le Stiga A500

En conclusion, le Stiga A500 est un robot que nous avons détesté avant de finir par l’aimer. En effet, la marque doit vraiment travailler sur l’installation de sa tondeuse robotisée autonome. Cette première étape, la première impression de l’utilisateur, est détestable, n’aboutit pas, plante et donne envie de tout envoyer valser. La cartographie par GPS n’a pas d’intérêt car, dans l’espoir de gagner du temps, vous allez en réalité en perdre. La station de référence est également trop sensible, rendant sa mise en place difficile pour une utilisation optimale. La conduite du robot avec le joystick virtuel est une vraie galère, rendant la création du périmètre de tonte difficile. A moins d’investir dans un trolley. Et cela sans parler des problèmes rencontrés pour le retour à la charge Mais STIGA a été au niveau de ce que l’on attend d’une marque leader, avec un vrai service client et technique. Ils n’ont pas hésité à se déplacer et finalement, très à l’écoute de leurs clients, ils ont proposé une mise à jour qui a rendu le robot tondeuse totalement opérationnel.

Alors oui, cela a été compliqué mais le résultat en vaut la peine ca,r même poussé dans ses retranchements, le Stiga A500 tond très bien, proprement et précisément. Adapté aux terrains simples et pas trop grands, il peut malgré tout gérer de plus grandes surfaces et quelques difficultés comme les pentes. Mais nous aurions aimé intégrer la tonte du périmètre dans le mode standard, ne pas avoir de durée d’utilisation maximale d’une heure (avec une heure de pause entre chaque) et qu’il fonctionne à la voix (contrairement à ce qu’annonce le pack optionnel). Cela mis à part, une fois en place et réglé, nous avons finalement un très bon appareil qui effectue un excellent travail !

Pour 1250€ sur Amazon, le Stiga A500 n’est pas le meilleur ni le plus évolué des robots tondeuses, mais vous êtes sûr de profiter du service technique de la marque, présente au plus proche de ses clients. C’est le gage d’avoir un vrai suivi et un vrai SAV dans le temps. Un point non négligeable.
Robot Tondeuse Autonome STIGA A500. sans Fil périmétrique (Max. 700m²). Contrôlé Via Application, pentes jusqu'à 45%, 3 Zones de Tonte. Navigation GPS-RTK & 4G
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Stiga A500 - Robot de tonte autonome
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Ai-je choisi Alexa ou m'a-t-elle choisi ? Disons qu’en tant que bêta testeur, c’est un peu les deux ! Et je ne regrette pas d’avoir rencontré notre assistante préférée ni cette aventure entreprise avec Alexien Modo. Technophile, autodidacte et aimant la vulgarisation, je cherche à rendre facile d’accès notre passion commune !