Test Interrupteur connecté pour volets roulants TEEKAR : tout roule pour les volets !

Les interrupteurs connectés et les Alexiens, c’est une histoire d’amour. Pas vraiment avec les interrupteurs muraux à cause du célèbre 3ème fil, mais surtout avec les interrupteurs pour volets roulants qui eux l’ont, le 3ème fil ! Nous avons donc décidé de mettre la main dans les fils afin de de tester notre premier connecteur de ce type ! Vous trouverez également un tuto pour l’installation dans un article suivant (pouvant servir à d’autres interrupteurs pour volets).

Notre choix s’est porté sur le TEEKAR WF-CS01, modèle EU, Norme CE et FCC (US). Pourquoi ? Car sur le papier, il semble d’un excellent rapport qualité / prix : vers les 20 €, modes de fermeture/ouverture/ pause, fonctionne avec Smart life, tactile et design… Voyons ensemble si c’est vraiment le cas.

TEEKAR WF-CS01: épuré et design

Notre « WiFi Curtain Switch » est livré dans un carton assez tristounet, sans illustration aucune, sans prétention d’aucune sorte. Il est marron, il est petit et il est moche… Bon… On va se prendre à penser que c’est un choix délibéré que de ne pas mettre d’argent dans un cartons qui partira de toute façon au recyclage. Mais il est vrai, qu’en tant que consommateur nous sommes toujours un peu conditionné par le packaging. Mais ne nous laissons pas influencer…

Que trouvons nous dedans : l’interrupteur, deux vis et un guide d’installation rapide en anglais et allemand. Il est assez succinct sur l’installation physique de l’interrupteur et détaille plus l’installation Wi-Fi. Mais le principal est là : le schéma de branchement. Cependant, un guide plus fourni serait bienvenu.

Niveau design, nous sommes sur un beau produit. La façade de l’interrupteur est en verre trempé de 4 mm avec un fond blanc (la version noire existerait aussi), trois boutons tactiles (pas réellement, on verra tout à l’heure) et c’est tout. C’est épuré, c’est sobre, c’est vraiment joli. Les trois boutons sont ouverture / pause / fermeture des rideaux. Les dimensions sont assez standard pour la façade (8,6 cm de côté) et une profondeur de 2,5 cm pour le système de repiquage. Une fois mis en place et bien collé au mur, comptez un petit centimètre d’épaisseur.

 

 

Le système de repiquage des fils est de taille tout à fait standard et s’adapte sans aucun problème aux boites d’encastrement placo du marché français. Il y a d’ailleurs, une fois la façade enlevée, deux trous sur les côtés de la face interne permettant de le visser dans la boite d’encastrement sans aucun problème.

Parlons un peu des caractéristiques techniques : il fonctionne sur du 100-240V en 50/60 Hz, donc aucun problème. Puissance nominale de 600 W, 10 A, puissance maximale de 2400W et une consommation électrique en veille de 0,5W. Au niveau connexion Wi-Fi en 2.4 GHz uniquement, IEEE 802.11 b/g/n. Donc sur le principe, il est adapté à la majorité des installations.

 

 

Concernant l’installation, nous vous renvoyons vers notre tuto mais sachez que cela se fait assez facilement une fois que vous avez trouvé l’arrivée de câbles de votre volet roulant et l’arrivée de vos propres fils. Un neutre est nécessaire mais si avez des volets roulants, c’est le cas. Au début de l’article, nous vous annoncions que nous ne sommes pas sur des boutons tactiles. En enlevant la façade en verre, le mécanisme dévoile ses secrets : trois petits ressorts vont faire contact pour enclencher le mécanisme. En appuyant sur la façade, on va venir appuyer sur les ressorts et donc activer la remontée ou la descente du volet. Cela peut aussi expliquer les problèmes que rencontrent des utilisateurs avec ce type de système. Si la façade n’est pas bien mise (trop enfoncée par exemple), il peut y avoir un contact permanent ou aléatoire avec l’un des ressorts et donc faire ouvrir ou fermer le volet de façon impromptue.

TEEKAR WF-CS01: Smart Life peut mieux faire

Teekar a décidé de faire confiance à l’application Smart Life, le couteau-suisse des applications pour appareils connectés. Donc pas de difficulté pour l’installer car cela se fait comme une prise. Dès qu’il est mis sous tension, l’interrupteur est en mode appariement. Mais en cas de nécessité, il est aussi possible de le faire entrer en mode appariement en appuyant 20 secondes sur le bouton « ouverture ». L’activation de la Skill Smart Life est bien entendue nécessaire.

 

Le fabriquant demande de faire reconnaître l’interrupteur comme un interrupteur mural standard et non un interrupteur à rideaux (sous Zigbee seulement sur Smart Life), et de cela découle des subtilités :

  • En natif, pour ouvrir ou fermer le volet, il faut dire allumer ou éteindre. Pas très pratique hein ? Il va donc falloir créer des routines sous Alexa pour utiliser un vocabulaire plus intuitif (voir le tuto pour les routines).
  • A l’heure actuelle, il n’est pas possible, sous Smart Life, de contrôler la fonction « pause » en cours de descente ou de montée (le bouton du milieu). Il faudra pour cela passer par un scénario sous Smart Life et le mettre ensuite dans une routine sous Alexa (cf. tuto).
  • Impossible également de couper la lumière bleue de l’interrupteur, ce qui peut être embêtant quand il est dans une chambre.

Hormis cela, une fois les routines et les scénarii créés, piloter vos volets à la voix est très simple. Il est même possible de créer un scénario pour que les volets se ferment à l’heure du coucher du soleil ou qu’ils s’ouvrent à l’heure de son lever, sans aucune intervention de votre part (chez les Alexiens, c’est qu’on se préfère).

Au final, cet interrupteur connecté pour volets roulants est un très bon produit : économique (on le trouve à moins de 20€ en promotion), facile à installer et design. Les imperfections dont il souffre sont plus issues de Smart Life qui n’est pas encore tout à fait adapté à ce type d’objet. Mais avec un peu de bidouille, il s’en tire très bien !

 

 

Jean-Christophe
Ai-je choisi Alexa ou m'a-t-elle choisi ? Disons qu’en tant que bêta testeur, c’est un peu les deux ! Et je ne regrette pas d’avoir rencontré notre assistante préférée ni cette aventure entreprise avec Alexien Modo. Technophile, autodidacte et aimant la vulgarisation, je cherche à rendre facile d’accès notre passion commune !