Test Mammotion Yuka Mini Series : la tonte sans fil, sans fatigue… et sans se ruiner

Notre avis sur le robot tondeuse Mammotion Yuka Mini Series 800

Mammotion Yuka Mimi Series 800

amazon.fr amazon.fr 719,00€ Voir le produit
amazon.fr amazon.fr 999,00€ Voir le produit
mammotion.com mammotion.com 1 019,00€ Voir le produit
mammotion.com mammotion.com 819,00€ Voir le produit

Prix au : 17 août 2025 18 h 51 min

Les robots tondeuses se démocratisent, il suffit de regarder dans les jardins de vos voisins. Ils évoluent aussi, tout comme les aspirateurs robots en leur temps pour devenir des concentrés de technologie. Et bien entendu, il y en a maintenant à tous les prix, de 300€ avec fil à 14 000€ pour tondre un champ… Pour vous aider à y voir plus clair, les Alexiens testent pour vous le Yuka Mini Series de la marque Mammotion. Positionnée sur le créneau de l’entrée de gamme, ette tondeuse autonome est adaptée à des surface de 800 m² (1200 maximum), sans fil et incluant différents systèmes de géolocalisation (GNNS RTK, iNavi Net RTK et Datalink), connectivité Bluetooth et Wi-Fi, coupe de 19 cm, autonomie de 150 minutes, effet tapis…

Le modèle que nous vous présentons est le Yuka Mini 800, mais il est aussi valable pour les Yuka mini 500, 600 et 700, d’où la notion de Series. Disponible entre 799 et 1368 € en fonction des références, ce test garanti sans IA et 100% jus de cerveau va vous permettre de savoir s’il faut se laisser tenter… et par lequel ?

Yuka Mini Series : la tonte connectée au format mini

Unboxing et présentation

Mammotion, marque chinoise née en 2022, est très présente sur le marché de la robotique paysagère. Spécialisée dans les robots tondeuses pour les professionnels et les particuliers (mais depuis peut aussi avec des aspirateurs de piscine autonomes), sa gamme actuelle d’environ sept références, la rend très polyvalente… et innovante.

Le Yuka Mini 800 est livré dans un carton de 66 x 47 x 37 cm, pour environ 18 kg, gris avec le visuel du robot et ses caractéristiques. Il est sobre mais tout y est bien calé. La surface de tonte y est mentionnée en gros. Dans notre cas, c’est 800 m². Cela correspond à la surface que le robot peut tondre en une journée. La série Yuka Mini propose également des version 500, 600 et 700 m². La surface maximale pouvant être tondue est 50% plus importante, donc 1200 m² dans notre cas. Bien entendu, le fonctionnement entre ces références est identique, seules la couleur et l’autonomie vont varier.

Le Yuka Mini 800 a une forme un peu ophidienne, lui donnant un aspect compact mais solide. Il reste assez petit malgré tout avec une taille de 52,5 x 41,3 x 28,1 cm pour un poids d’environ 10 kg. Les versions 700 et 800 sont grises, les 500 et 600 sont blanches. Les roues arrière sont assez visibles avec un diamètre de 20 cm et une épaisseur de 5,5 cm. Bien crantées, elles vont lui permettre de tenir au sol sans trop de difficultés. Le tout est fait en plastique de très bonne qualité, résistant aux chocs et aux UV.

Vu de face, on distingue sur le dessous un peigne anti-scalping mais surtout son système de vision à double caméra sur l’avant. C’est ce que la marque appelle le UltraSense AI Vision.

Cela a plusieurs buts :

  • Détection d’obstacles mobiles et immobiles par l’intelligence artificielle : la machine va faire 5 milliards de milliards de calcules par seconde pour détecter plus de 200 types d’obstacles.
  • Cartographie de la zone de tonte et donc de localisation en cas de besoin si le réseau GPS ne fonctionne pas bien (Net RTK),
  • Caméra de sécurité avec une vue à la première personne.

Il y a en plus au milieu une LED qui s’allumera dans les zones sombres (sous les arbres par exemples) ou de nuit. Cela permettra aux caméras d’être toujours fonctionnelles, aussi bien en plein soleil que dans le noir.

Vous aurez remarqué qu’il n’y a pas de bumper pour détecter les obstacles. Cela vient du fait que la détection se fait par le système de vision. Si d’aventure il y a un choc, c’est l’arrêt brusque de l’avancée qui fera percevoir une collision au robot. Seules deux petites bandes jaunes proéminentes de chaque côté servent à protéger la coque s’il passe trop près des troncs ou des pierres.

En remontant un peu, nous trouvons le panneau de contrôle. La première chose visible, en plus du trapèze rouge « Stop » (arrêt d’urgence,) est le bouton de sélection de la hauteur de coupe. Hé oui… Entrée-de-gamme oblige, le réglage de la coupe se fait à la main. Dommage… Appuyez dessus et tournez pour choisir une tonte de 20 à60 mm, par tranche de 5 mm. Nous trouvons autour :

  • Θ : appuyez longuement pour allumer ou éteindre le robot.
  • 🏠: Retour à la base. Il ne fonctionne pas seul mais avec le bouton START sur la gauche. Appuyez sur le retour à la base et ensuite sur l’autre pour que le Yuka aille se charger
  • 🌿 : Bouton herbe. Lui aussi fonctionne avec START, de la même façon, pour envoyer le robot tondre ou le déverrouiller si le bouton Stop a été engagé. Appuyez 2 fois dessus pour faire descendre le plateau de coupe pour pouvoir nettoyer le tout.

Allons un peu plus loin dans les explorations pour découvrir un capteur de pluie (2 têtes de vis). Celui-ci servira à déterminer un délai de non-tonte dès de détection de pluie et ainsi éviter de faire passer le Yuka sur de l’herbe mouillée et dans la boue. Il y a également une LED avec le logo GPS qui vous donnera le statut de positionnement (et donc de réseau) :

  • Vert : pas de problème,
  • Rouge clignotant : le positionnement ne fonctionne pas,
  • Bleu clignotant : en cours d’acquisition,
  • Bleu fixe : le robot fonctionne.

Il y a également une partie avec 4 LED permettant de connaitre la charge de la batterie : 0, 25, 50, 75 et 100%. Le robot va se recharger à 15%. Entre cette zone et le capteur de pluie, une poignée peut se relever et s’enlever. Il s’agit d’une clef physique de sécurité. Elle est obligatoire pour que le robot fonctionne et il faut également l’enlever avant de toucher aux lames et travailler en sécurité. Car si le Yuka coupe l’herbe, vos doigts ne feront pas exception. Si vous la perdez, une seconde est fournie.

Tant que nous sommes dans les LED, les « yeux » latéraux, en forme de fente, de notre tête de serpent sont aussi des indicateurs, visibles lors de son utilisation :

  • Vert fixe : R.A.S.
  • Vert « respirant » : mise à jour ou le robot se recharge
  • Bleu clignotant : bouton STOP activé, batterie faible, coincé, pas de clef de sécurité ou robot ne touchant pas le sol.
  • Rouge fixe : là, ça ne va pas… C’est un dysfonctionnement du système ou une mise à jour échouée
  • Eteint : le robot est hors tension, en veille, l’affichage est désactivé dans l’application…

Le capot en plastique gris peut s’enlever afin de pouvoir nettoyer le robot si nécessaire mais également d’y cacher un AirTag si vous souhaitez. Il y a un support en forme de pièce à cet effet. Ainsi, si quelqu’un vous vole la tondeuse, vous pouvez lui donner de vos nouvelles.

Sur l’arrière des Yuka Mini Series, il y a un capteur infrarouge qui sert au retour au dock de chargement, à la manière des robots aspirateurs. En dessous se trouve la batterie, que vous pouvez enlever en ôtant deux vis. Donc très bien pour la remplacer en cas de problème. Celle du Yuka Mini 800 est une Li-Ion de 6,1 Ah et 21,6V. Pour la version 700, nous sommes du 4,5 Ah et du 2,4 Ah / 21,5 V pour les 600 et 500. De ce fait, l’autonomie est fonction de ces différences avec 150, 110 et 55 minutes. Le temps de charge également qui sera respectivement de 230, 180 et 90 min. La version 800 m² va donc tondre 2h30 et devra être chargée 3h50 (pour une charge totale). Cette autonomie lui permettra, par charge, de travailler sur 380 m². C’est plutôt pas mal du tout même si la charge est un peu longue. Cependant, dans la pratique, le robot retournant à la base à 15%, à la fois la durée de tonte et de charge sont un peu plus courtes. Les contacteurs pour la base sont les lamelles métalliques de chaque côté.

Le dessous nous permet une vue sur les roues. Les roues arrière sont les roues motrices. Celle à l’avant sont des roulettes 360° de 10 cm de diamètre et 5 cm de largeur (comme le Stiga A500). Il n’est donc pas fait pour passer sur des terrains trop accidentés, contrairement au Luba Mini AWD et ses 4 roues motrices. Pour le soulever, la poignée est sur l’avant, au niveau du peigne anti-scalping.

Le plateau de coupe comporte 5 lames standards de la marque (type rasoir faisant 3,5 x 2 cm.). Un autre jeu de lames avec les vis est fourni d’avance. A changer de sens passées 50 heures (d’où le double trou sur chacune d’elle) et en remettre des neuves au bout de 100 heures (elles se rachètent à 55€ les 24). Pour qu’elles ne cassent pas dès la première pierre touchée, mais également pour votre sécurité lors de la manipulation du robot, elles sont mobiles à 360°. La largeur de coupe est de 19 cm et la hauteur de coupe va de 20 à 60 mm. Il existe une version H des Yuka Mini dont la hauteur de coupe va de 50 à 90 mm, mais elle est seulement destinée aux USA.

Le gros point fort du Yuka Mini est que le plateau de coupe est monté sur un support en en forme de « fer à cheval », flottant, qui va monter et descendre au grès des imperfections du terrain, grâce à des « patins » de chaque côté. Ainsi, la position du plateau n’est pas fixe, mais la hauteur de coupe, si. Ainsi, l’herbe ne sera pas rasée s’il y a une bosse et la tonte sera homogène. Cela permet d’obtenir ce que la marque appelle un rendu « tapis ». A voir sur le terrain mais le mécanisme emble très ingénieux.

Le Yuka Mini Series doit pouvoir recharger sa batterie afin d’être corvéable à merci. Pour cela, un dock de chargement de 43,5 x 61,5 x 28 cm est prévu. Il est constitué de 2 parties qu’il faudra visser. Le socle servira à mettre le robot en place. Sur la partie arrière haute, il y a le système de contacteurs, qui sont en fait 2 rectangles métalliques entre lesquels viendra glisser le robot, en marche arrière. La manœuvre se fera grâce au système infrarouge présent également sur le dock (trois capteurs), comme les aspirateurs robots et leurs bases. Une fois le Yuka Mini à proximité, les deux (station de charge et robot) vont se capter avec les I.R et l’entrée au dock se fait très rapidement et sans interférence, contrairement au système avec fil basse tension. Vous pouvez la mettre où vous le souhaitez car la base ne contient pas de module de localisation. Des tirefonds (4) sont prévus pour la fixer sur un sol meuble. Si vous préférer le mettre sur un sol dur (comme sous un carport ou un bout de terrasse), cela est aussi possible avec quatre vis à expansion, elles aussi fournies.

La station comporte deux câbles :

  • L’un (triangulaire), pour y rattacher une rallonge secteur. Le tout fait environ 5 m.
  • L’autre, rond, pour y brancher la station RTK. Une rallonge de 5 m est aussi fournie.

Dans la même logique que ses autres références, Mammotion n’inclue pas la station de référence GNNS-RTK dans la base de chargement. Le module est à part et peut être rattaché au dock de chargement ou branché de façon indépendante (la portée est de 5 km, en 4G). Vous devrez l’assembler car il ressemble au chapeau d’un champignon de Paris auquel vous viendrez visser une antenne radio.

Le GNSS (Global Navigation Satellite System) est un terme générique qui regroupe tous les systèmes de positionnement par satellite : GPS (américain), GLONASS (russe), Galileo (européen) et BeiDou (chinois). La station gère ces quatre systèmes, mais sans correction, la précision est de quelques mètres. C’est là qu’intervient le RTK (Real-Time Kinematic), une technologie qui réduit l’erreur à quelques centimètres. Le principe est simple : la station de référence a une position géographique fixe et connue avec une extrême précision. Elle calcule les erreurs des signaux GNSS (liées à l’atmosphère, aux satellites, etc.) en comparant la position qu’elle « voit » avec sa position réelle. Elle transmet ensuite ces corrections au robot via la 4G. Le robot, qui a son propre capteur, peut ainsi ajuster sa position avec une précision de l’ordre de quelques centimètres. La station et le robot communique en 4G. Si vous n’avez pas un bon réseau GMS chez vous ? Pas de panique ! Vous pouvez utiliser le Datalink, qui permet à la station RTK et au robot de communiquer par ondes radio sur une distance de 100 m (système LoRa). Ce système est disponible en France, mais pas partout. Et ça ne fonctionne pas car le GPS n’est pas accessible ? Le robot peut utiliser le service iNavi NetRTK, qui lui permet de se connecter au Wi-Fi ou à la 4G pour fonctionner sans station RTK. Il est aussi possible de l’utiliser si vous ne voulez pas vous embêtez à mettre en place une antenne RTK tout simplement. Il est donc très polyvalent et peu s’installer quasiment partout. En fin de compte, si vous n’avez ni GPS, ni réseau, il vous reste toujours l’option des robots filaires (comme le E400).

Pour l’installation de la station de référence, deux options s’offrent à vous :

  • Au sol : Utilisez le mât fourni. Vous pouvez soit le planter directement dans la terre grâce à un « pieu », soit le fixer sur une surface dure (comme une terrasse) avec les quatre vis à expansion. Assurez-vous simplement de laisser un espace dégagé d’au moins 3 mètres autour du mât pour une réception GPS optimale.
  • En hauteur : Vous pouvez fixer la station sur un point surélevé, comme un ponton ou un toit. Cette méthode permet de mieux dégager la vue et d’optimiser la réception des signaux GPS, éliminant ainsi le problème du rayon de 3 mètres. Le mât peut également être utilisé dans cette configuration pour un ajustement parfait.

Dans tous les cas, au moins 90° de ciel dégagé doivent être visible. L’entrée en matière du Yuka Mini 800 est excellente. Nous sommes sur un produit qualitatif, assez basique dans sa constitution mais avec un design réussi et des atouts indéniables comme l’entrée à la station par infra-rouge ou encore le plateau de coupe flottant. Regardons les caractéristiques pour confirmer ou non cette première impression.

Caractéristiques techniques

Regardons de plus près les caractéristiques du robot en lui-même :

  • Marque : Mammotion
  • Modèle : Yuka Mini Series (500, 600, 700 et 800)
  • Surface de tonte optimale : 500, 600, 700 et 800 m² en fonction des modèles
  • Surface de tonte maximale : 700, 800, 110 et 1200 m²
  • Multizones : oui, 15.
  • Dimensions en cm : 52,5 x 41,3 x 28,1
  • Poids : 10,3 Kg

Station de charge :

  • Alimentation : 100-240V, 50/60 Hz, 1,5A en entrée et 28V CC, 2,15A et 60,2W en sortie
  • Dimensions en cm : 43.5 x 61.5 x 28
  • Protection : IPX6
  • Technologie d’entrée à la station : système Infra-rouge.
  • Température d’utilisation : 4 à 45°C

Le robot est fourni avec le matériel nécessaire à son installation comme un tournevis double, une clef Allen, une brosse pour nettoyer le robot, des chevilles pour câble…

En y regardant de plus près, les Yuka Mini Series sont de très bon entrées de gamme, en particulier les 700 et 800 présentant une très bonne autonomie et des caractéristiques vraiment intéressantes, pas si loin de produits bien plus chers. Pour la navigation, il s’appuie sur le GNSS RTK et une connectivité en 4G, Wi-Fi et Bluetooth. Il s’adapte à toutes les situations complexes car en cas d’absence de signal GPS, il fonctionne en iNavi Net RTK (c’est le Wi-Fi ou le 4G qui permettra au Yuka de se déplacer, sans avoir besoin de station RTK), si c’est le réseau GSM qui est trop faible ou inexistant, il utilise le DataLink LoRa. Le module de vision peut même prendre le relais du GPS si le robot se retrouve sous un arbre ou un abri. Sa détection des obstacles repose avant tout sur un système de vision à double caméra et son algorithme Ultrasense AI Vision qui lui permettra une détection des obstacles mobiles et immobiles. En revanche, il n’est pas adapté aux terrains les plus compliqués car les pentes sont limitées à 45% (ce qui doit quand même être adapté à la plupart des jardins), il n’a que 2 roues motrices et son réglage de la hauteur de coupe se fait physiquement en tournant une molette. Cela est d’ailleurs un point faible du fait que si vous déterminez des zones de tontes différentes (jusqu’à 15), il vous faudra changer la hauteur à chaque fois si vous souhaitez les tondre différemment… Le fonctionnement par zones s’en trouve donc moins intéressant. Son point fort reste néanmoins son plateau de coupe flottant, que nous avons hâte de voir à l’œuvre.

Yuka Mini à l’épreuve : efficacité et innovation au service du jardin

Installation sur le terrain

Il y a deux installations à mener avant d’utiliser le Yuka Mini Series : une physique sur le terrain et une autre logicielle. Le plus simple est de commencer par la partie terrain, l’ensemble des éléments devant être opérationnels avant de passer à l’appairage. Nous avons mis la base de chargement dans un coin de jardin, sur la limite de la zone de tonte afin de ne pas gêner le robot. Quand la zone choisie vous satisfait, mettez les tirefonds. Pour la station de référence, nous avons opté pour un emplacement dégagé, dans un parterre de fleurs sur la périphérie de la zone de tonte. Ainsi, pas d’arbre ou de bâtiments pouvant gêner la réception. Nous l’avons reliée au dock de chargement. Bien entendu, il vous faut dans tous les cas un accès à une prise électrique protégée contre les intempéries. L’installation terrain a pris environ 10 minutes, le temps de monter le mat, le planter au sol, fixer la base et tout relier.

L’installation du Yuka Mini Series est donc très simple, encore faut-il bien choisir l’emplacement de la station de référence. Elle a cependant l’avantage d’être désolidarisé de la base et ne demande que 90° de ciel visible. Attention aux câbles qu’il ne faut en aucun cas mettre sur le trajet du robot sous peine de le voir se faire sectionner. Dans le pire des cas, vous pouvez l’enterrer si vous n’avez pas le choix. Si possible, essayer de mettre la station et la base dans une zone où le Wi-Fi passe bien ou à un endroit où le réseau GSM est très bon. La seconde étape va consister à installer le tout sur l’application. Allumer le robot pour commencer (bouton ON/OFF).

Installation via l’application

Il vous faut ensuite utiliser l’application Mammotion (iOS et Android), créer un compte et donner tous les accès demandés (comme le GPS, le Blutooth, la caméra…). Sur la page « Appareil », allez sur « Ajouter ». Si vous avez donné tous les accès, vous verrez apparaitre les différents appareils disponibles (Yuka et station de référence) car ceux-ci sont détectés via le Bluetooth. S’il en manque un, il y a un problème dans les branchements. Appuyez sur les « + » en face des noms pour les installer. Si cela ne fonctionne pas, il y a l’installation manuelle. Dans ce cas, il faudra bien se référer aux noms et modèles des appareils, présents sur les produits. Connectez ensuite votre robot et la station au Wi-Fi si vous le pouvez. Cela veut dire que pour le robot, vous pourriez être amené à le bouger pour le mettre dans une zone où il capte votre réseau. Cela n’est pas obligatoire mais ça simplifiera les mises à jour.

L’installation du Yuka Mini Series est très rapide, quelques minutes à peine. Comme dit juste avant, il n’est pas nécessaire de le lier au Wi-Fi, mais il faut dans ce cas que vous ayez un très bon réseau GSM. La carte SIM du robot s’active directement (vous pouvez le voir avec la notion de 4G dans les connexions, on y reviendra). Une mise à jour sera nécessaire. Si votre 4G n’est pas assez bon, prenez le Yuka et portez-le proche de votre box. Le Wi-Fi est donc quasiment obligatoire pour les mises à jour… Et elles sont longues ! Très longues… Pas loin de 10 minutes. Sur les 15 minutes de l’installation, c’est pas mal. Mais finalement, en même pas 30 minutes, vous avez installé votre Yuka mini. Simple et rapide !

Paramétrages

Sur la page d’accueil, vous avez sur le haut, dans un cartouche, les connexions actives et le pourcentage de batterie : Bluetooth, Wi-Fi, GSM et GPS (POS). Si la partie 4G est grisée, cela veut dire que la carte SIM n’est pas activée. Dans ce cas, une procédure dans le manuel vous indique comment faire. Nous concernant, tout fonctionne, même si le 4G est moyen. Mais cela veut dire qu’il n’est pas nécessaire de passer par le Data Link. Le Net RTK aurait été difficile vu que le Wi-Fi ne passe pas, et la 4G semble bonne mais pas suffisante pour une utilisation optimale de ce type de positionnement.

Vous partirez d’une page blanche. Il vous faudra donc créer votre carte de tonte. Vous avez deux possibilités : lui faire faire une cartographie automatique ou manuelle. La première est à privilégier si vous avez un terrain relativement simple. Le robot ira faire un tour et vous proposera une surface de tonte que vous pouvez modifier. Nous sommes partis sur la seconde option : le traçage manuel de notre périmètre. Pour cela, vous allez piloter votre robot comme une voiture radioguidée, en Bluetooth. Il y a deux joysticks virtuels à droite et à gauche pour avancer, reculer et tourner. Grâce à ça, le Yuka Mini est relativement simple à conduire, même si l’absence de 4 roues motrices le rend un peu moins maniable. Faites-le avancer jusqu’à un point de départ et cliquez sur « Commencer à cartographier une zone de travail ». Puis faites-lui faire le tour du propriétaire. Vous verrez en bas à gauche la surface à tondre s’afficher. A la fin, cliquez sur « Enregistrer » et c’est fini. En fonction de la zone, cela peut prendre environ 5 à 10 min, le temps de faire le tour. Mais en moins d’une heure, vous aurez installez le système dans son ensemble et le Yuka sera près à tondre. Difficile de faire plus simple et rapide.

Une fois que vous avez créé votre carte, la zone de tonte apparaît en vert. Pour y accéder, ouvrez l’application, connectez-vous au Yuka mini en appuyant sur son image depuis la page d’accueil. Sur la droite de l’écran, quatre icônes sont à votre disposition :

  • En haut : Retour à la base
  • Au milieu : Centrer la vue sur le robot
  • En bas : Paramètres
  • Encore un peu plus en bas : Allumer la LED en guise de phare
  • FPV : Vue à la première personne. Regardez votre jardin à travers la caméra de votre robot.

Vous avez un cartouche sur le bas avec 4 icones, permettant chacune des actions spécifiques :

  • ▷ , , tondre : envoyer votre robot tondre.
  • 🎮, manuel : piloter manuellement le robot, pour tondre ou l’amener à un endroit spécifique
    • 🏽Créer : 4 possibilités de « créations » :
      o Zone : pour faire des zones supplémentaires. Vous ferez de la même façon que pour la zone principale. Vous pouvez en faire 15 au maximum.
      o Zone interdite : Cela correspond à une surface où le robot ne passera pas. Pour éviter que le Yuka ne vienne se bloquer sur une souche d’arbre, abimer ses lames sur des pierres ou tondre un parterre de fleurs, vous viendrez délimiter une zone qu’il contournera. La création de ce type de zone se fait de la même façon qu’une zone standard : amenez le robot sur place en le pilotant (ou manuellement) et faites-lui faire le tour de la surface à éviter pour revenir au début de la boucle. Le nombre n’est pas limité.
      o Corridor : Passage obligé si vous avez fait plus d’une zone de tonte. En effet, afin de passer de l’une à l’autre, il faut créer un chemin virtuel entre elles. Sans corridor, le robot ne peut accéder automatiquement à une zone. Idem, il ne peut pas revenir à la base si cette dernière se trouve dans une autre zone. Cela se fait en mode manuel, un peu comme une zone interdite, à la différence que ce n’est qu’une ligne droite de quelques mètres.
      o Motif : Si vous voulez vous amuser et avoir un jardin qui vous ressemble, vous pouvez ajouter des motifs sur votre pelouse : des lettres, des formes, des mots… Ce sont des zones qui seront un peu moins tondu que le reste pour les rendre visibles.
  • 📝Modifier : pour modifier la carte comme refaire une zone, fusionner un multizones…

Une fois votre jardin paramétré et les zones interdites créées, vous pouvez lancer la tonte. Deux possibilités s’offrent à vous : tonte ponctuelle ou planifiée. Les réglages sont communs (la présentation et l’ordre seront différentes), la différence sera dans le fait que la tonte planifiée se fera sur des journées ou des périodes spécifiées. Vous pouvez également adapter les réglages aux différentes zones que vous aurez créé (hormis la hauteur de coupe qui est manuelle). Vous y accéderez, entre autres, depuis la carte en appuyant sur le bouton « paramétrages » à droite (??). Mais également en lançant une tonte ponctuelle ou lors de la planification.

Dans tous les cas, que vous passiez par la tonte directe ou par la programmation, si vous avez plusieurs zones, il faut définir celle(s) que vous voulez tondre. D’où la remarque concernant la sélection manuelle de la hauteur de coupe. En effet, si vous voulez tondre des zones à des hauteurs différentes, vous ne pouvez pas le faire à la suite car la hauteur de coupe restera identique. Il faudra donc faire des activités différentes. Lors de la tonte, le pourcentage d’avancement et le temps restant sont affichés, ainsi que la surface à tondre.

Avec la planification, vous n’aurez pas à penser à lancer le Yuka pour qu’il aille s’occuper de votre jardin. Pour cela, depuis la page d’accueil de l’appareil, allez sur « Nouvelle Activité » puis sélectionnez les zones concernées par votre programmation. Ensuite, vous pouvez accéder aux réglages du Yuka Mini que nous avons vu tout à l’heure. Si vous faites « Démarrer », le robot va partir tondre de façon ponctuelle. Si vous allez sur « + Programme », vous pouvez choisir les fréquences des sorties. Deux façons de régler : soit un intervalle fixe (par exemple tous les 15 et 30 de chaque mois) soit de façon hebdomadaire (choisissez les jours). Il faut déterminer l’heure du début. Il n’y a pas d’heure de fin. Cela veut dire que si vous en rester à ça, le robot tournera H24 jusqu’à ce qu’il ait terminé. Mais il y a une possibilité de le faire rentrer à la base pour la nuit que nous verrons tout à l’heure. Sauvegarder la tâche et c’est bon. Vous pouvez en créer autant que vous voulez. Elles se lanceront automatiquement mais si vous souhaitez en shunter une, il est possible de désactiver les tâches ou bien de cliquer sur « Démarrer » pour lancer une tonte prioritaire.

Nous avons vu les paramètres de tonte, regardons maintenant ceux plus généraux, ainsi que les informations disponibles. En cliquant sur le bandeau supérieur de l’écran d’accueil de l’appareil (celui qui affiche la 4G, le statut POS, etc.), vous accédez à un aperçu détaillé de la qualité de vos connexions : 4G, Wi-Fi, GPS (avec le mode de connexion RTK) et l’état du positionnement visuel ainsi que la luminosité. Vous pouvez voir que dans notre cas, ce n’est pas fameux mais cela n’empêche aucunement le Yuka Mini de fonctionner. Il est intéressant de différencier la connectivité 4G entre le robot et la station qui va servir à la communication pour la localisation et la connexion 4G entre le robot et les serveurs de l’application Mammotion. Cette dernière est très pratique, car elle permet de piloter le robot à distance, d’utiliser la vue à la première personne et de connecter les assistants vocaux. Mais ce service est gratuit seulement sur l’année 2025, après quoi il devient payant (49,90 € par an). C’est franchement regrettable, d’autant que c’est un abonnement par robot et que certains concurrents offrent ce même service gratuitement et à vie (du produit). A date, pas de prix dégressif si vous avez deux appareils Mammotion.

Allons maintenant dans le détail des paramètres (l’hexagone en haut à droite) :

Les onglets « Service » et « Moi » sont moins intéressants, même si l’un d’eux mérite d’être mis en avant : la section consacrée aux assistants vocaux. Mais cela va être assez vite vu car ça ne fonctionne pas. Sur le principe, il est possible d’associer votre compte Mammotion à vos applications Alexa et Google Home. Pour cela, il vous faut aller dans l’onglet « Moi », puis sélectionner « Alexa » ou « Google Home » et enfin choisir votre Yuka. L’appairage se fait automatiquement, sans que vous ayez besoin de télécharger de « skill » ou de module complémentaire. Vous pouvez ensuite renommer votre robot si vous le souhaitez.

Avec Alexa, les commandes vocales sont très basiques : vous pouvez « commencer », « suspendre », « continuer » et « arrêter » de travailler, ou « commencez à charger ». Il est en revanche impossible de l’intégrer à des routines. Mais cela ne fonctionne que partiellement avec Alexa et pas du tout avec Google Home. Le fait que seuls le Luba 2 et le Yuka soient disponibles dans la liste nous semblait bizarre. Bien que l’appairage se soit déroulé sans problème, les commandes tactiles via l’application fonctionnent, mais impossible de lancer les commandes à la voix avec Alexa. Avec Google Home, c’est encore pire, car rien ne fonctionne, que ce soit via l’application ou par la voix. Donc pourquoi utiliser l’application Alexa pour des commandes tactiles bien moins évoluées que celle de l’application Mammotion ? A oublier.

Utilisation au quotidien

Nous avons vu comment créer une carte, les zones à exclure, les programmations. Il faut comprendre la logique de l’application, mais cela se fait vite et elle propose beaucoup de possibilité. Il est maintenant temps de voir la qualité de tonte du Yuka Mini Series. Nous avons fait deux zones, un corridor entre les deux, des zones d’exclusions. Beaucoup de zones d’exclusions même… En effet, nous l’avons poussé au maximum : des parterres de fleurs, du granit saillant, des pentes à presque 100%, une clôture, des arbres… Autant dire que s’il s’en sort ici, il s’en sort partout ou presque. La zone de tonte est de près de 1100 m².

« Nous sommes vraiment sous le charme de ce Yuka Mini Series. »

L’ajout des zones s’est fait sans problème. Elles se chevauchent, ce qui en tant que tel n’est pas un souci. La première chose que nous avons remarqué est son silence, avec 62 dB(A) à 1 mètre. Autant dire qu’à distance normale, on ne l’entend que très peu, voire pas du tout. Si vous êtes dans une zone où il est interdit de tondre les week-ends ou même en semaine car touristique, à cause du bruit, il y a de grandes chances que cela vous change la vie.

Ensuite, c’est la qualité de la tonte. Elle est excellente. Nous avons opté pour un passage en damier, ce qui rend très bien mais prend deux fois plus de temps. A cause de cela, pour faire les 1100 m², il lui a fallu environ 3 jours. En effet, il est intéressant de noter que quand vous lancez une tonte, la durée estimée et le temps restant est affichée sur la page de la carte. Par exemple, il faut à peu près 693 min pour tondre 1069 m² en damier. Soit presque 12 h si le Yuka Mini Series tondait en continu, ce qui n’est évidemment pas le cas. C’est une durée théorique car elle ne prend pas en compte les zones d’exclusions, les 2 ou 3 passages sur le périmètre… On voit clairement la délimitation de son passage au niveau de la coupe. Cette dernière est franche et nette. Ce qui nous a également bluffé est l’effet tapis mentionné au début du test. Le plateau de coupe flottant fait vraiment des merveilles. A aucun endroit le sol n’a été scalpé ! Et le rendu est très esthétique et homogène.

Mais pour maintenir une coupe parfaite et ce rendu tapis, il faut changer les lames quand cela est nécessaire car au bout d’un moment, elles ne servent plus à rien (comme vous le voyez sur la photo où une lame de 150h de tonte est comparée à une neuve). Si vous observez une tonte moins nette ou même loupée, il y a de grande chance que cela vienne de ça.

Nous sommes vraiment sous le charme de ce Yuka Mini Series. Il faut maintenant voire comment il se sort des situations un peu plus critiques.

Ce robot tondeuse se sort très bien des zones le plus pentues. Il ne reste pas coincé en bas, ne glisse pas lors des virages ou des montées. Et cela aussi bien à l’horizontale qu’à la verticale. Ce qui est assez remarquable vu que le Yuka Mini Series n’a que 2 roues motrices et que les roues avant ne servent clairement à rien en termes d’accroche au sol. Concernant les zones d’exclusions, pas de problème constaté. Elles sont bien contournées. Pour l’évitement des obstacles, la plus grande partie se fait grâce au Vision UltraSense AI. Nous avons cherché à passer devant lors de la tonte et il nous évite à tous les coups. Il en est de même pour les animaux (chats et poules), qui ne sont pas non plus dérangés par le bruit. Pour les obstructions inamovibles, cela fonctionne aussi très bien même s’il ne faut pas non plus s’attendre à des miracles. Nous voulons dire par là que les fleurs isolées ou un arbrisseau un peu trop fin ne seront pas forcément vus et le choc ne sera pas assez conséquent pour arrêter le Yuka. Nous avons eu le cas avec un arbrisseau moribond. L’autre point concerne les petits objets au sol comme des pommes dans notre cas. Elles ne sont pas toutes assez grosses pour être vues et dans un cas, le robot s’est bloqué car il en a coupé une qui est resté coincée dans la plaque de coupe.

Le rendu PFV est un gadget intéressant, ne nécessitant pas à lui seul l’abonnement 4G, mais nous l’avons trouvé trop long dans la restitution de la vidéo, bien trop saccadé. Et cela en particulier à la suite d’une mise à jour.

Sa géolocalisation est parfaite et il ne se perd pas hors zone ni ne reste bloqué sur la pelouse, ne sachant où aller. Nous avons constaté cependant une petite défaillance, avec un effet « ombre portée » de zone d’exclusion. Cela n’est pas facile à décrire mais parfois, il semble que le Yuka ne passait pas dans l’alignement d’une zone d’exclusion. Un peu comme quand on éclaire un objet et que l’ombre s’étant derrière, sur une certaine distance. Cela est étrange et donne un sentiment de tonte par sous zone, ce qui n’est pourtant pas le cas. Mais ce problème est limité dans notre cas par le passage en damier. Des tontes successives limitent aussi ce phénomène. Mais une mise à jour semble nécessaire.

L’entrée à la base se fait sans aucun problème, sans loupé. Le système de guidage par infrarouge est réellement plus fiable que les docks avec fil basse tension (comme le Stiga A500). D’ailleurs, le robot n’a souffert d’aucune interférence, même avec un autre robot filaire à une trentaines de mètres et un autre robot RTK à 80 mètres de là. Côté autonomie, nous avons environ 2 heures de tonte au lieu des 2h30 annoncées mais cela s’explique par la complexité du terrain et le fait qu’il retourne à sa base lorsque la batterie atteint 15 %. La charge, quant à elle, prend environ 3 heures, même si vous pouvez le relancer avant la fin. Cela dit, un robot tondeuse n’a pas les mêmes contraintes de temps que nous ; il peut donc prendre tout le temps nécessaire pour effectuer son travail à fond.

Car une vidéo vaut 1000 mots, nous vous invitons à regarder notre test sur YouTube et à vous abonner pour voir le Yuka Mini 800 en action et les essais de tonte.

En conclusion, le Yuka Mini Series est un robot tondeuse d’un excellent rapport qualité / prix ! Une entrée de gamme comme nous aimons, c’est-à-dire largement équivalent à un milieu de gamme chez nombres de concurrents. Il se met en place et s’installe très facilement et s’adapte à de nombreuses situations avec sa localisation GNNS RTK, Inavi NetRTK ou DataLink RTK. Polyvalent, il est près en à peine une heure. Le système de vision UltraSense AI est relativement efficace pour la gestion des obstacles mobiles et immobiles en changeant son trajet en cas de détection. Adapté aux terrains assez simples, il ne rechigne cependant pas à être poussé dans ses retranchements sur des pentes ou des terrains un peu accidentés. Sa prise en main est enfantine et la tonte est excellente grâce à son plateau de coup flottant et son effet tapis. Son autonomie est également très bonne (2h minimum pour la version 800), il est silencieux et design. Mais il a effectivement des défauts avec la sélection mécanique de la hauteur de coupe (ce qui rend moins intéressante la gestion par zones), la quasi-obligation de faire les miser à jour en Wi-Fi seulement, un abonnement 4G payant (par robot) pour profiter de la gestion à distance, une prise en charge inexistante ou presque par les assistant vocaux, un système FPV un peu poussif ou encore un phénomène « d’ombre portée » entrainant parfois des oublis de tonte. Malgré cela, au final, le Yuka Mini Series est excellent produit, d’une excellente qualité, au prix maîtrisé puisqu’il est proposé à partir de 719€ en version 500 et à 999€ en version 700 (le modèle testé ici).
amazon.fr amazon.fr 719,00€ Voir le produit
amazon.fr amazon.fr 999,00€ Voir le produit
mammotion.com mammotion.com 1 019,00€ Voir le produit
mammotion.com mammotion.com 819,00€ Voir le produit

Prix au : 17 août 2025 18 h 51 min

Ai-je choisi Alexa ou m'a-t-elle choisi ? Disons qu’en tant que bêta testeur, c’est un peu les deux ! Et je ne regrette pas d’avoir rencontré notre assistante préférée ni cette aventure entreprise avec Alexien Modo. Technophile, autodidacte et aimant la vulgarisation, je cherche à rendre facile d’accès notre passion commune !