OK Google, prends rendez-vous chez le coiffeur !

Révélé il y a deux ans, l’agent conversationnel Google Duplex, permettait déjà de réserver une table dans un restaurant. Une fonctionnalité de l’Assistant, encore non disponible en France, qui se voit aujourd’hui enrichie de la possibilité de prendre un rendez-vous chez le coiffeur… Anecdotique? Probablement.

Google Assistant parle à votre serveur ou votre coiffeur !

Démonstration de Google Duplex
La démonstration de Duplex lors du Google I/O 2018 – © Google, LLC

Comme le révèle Venture Beat, Google Duplex vient de s’enrichir d’une nouvelle possibilité : prendre rendez-vous chez son coiffeur. Présentée en 2018 lors de Google I/O, la fonctionnalité n’avait jusque-là pas encore été déployée mais est désormais disponible aux États-Unis sur Google Assistant, Maps et jusque dans la recherche du moteur le plus utilisé au monde.

Les utilisateurs ont le choix entre trois traitements: une coupe de cheveux pour homme, une coupe de cheveux pour femme ou une coupe de cheveux générale. Ce choix fait, il suffit de donner à l’Assistant une date, une heure et un créneau horaire. L’intelligence artificielle vous demande ensuite si vous avez déjà visité l’entreprise, si vous souhaitez un coiffeur en particulier, et finit par prendre vos coordonnées. Avant d’appeler lui-même votre salon de coiffure…

Vers la déshumanisation des relations?

Google Duplex : déshumaniser la relation clientBien que la démonstration faite par Google fut fascinante pour les passionnés de nouvelles technologies, elle ne fut pas sans soulever certaines questions. Exploitant le réseau neuronal WaveNet, le naturel de l’Assistant était presque trop exacerbé et, au-delà de la prouesse technologique, avait de quoi inquiéter quant au devenir des relations humaines.

Même si la réservation en ligne d’un restaurant est désormais monnaie courante, ordonner à un robot de parler à un humain à notre place a en effet quelque chose de profondément inquiétant, pour ne pas dire inhumain. Comme se cacher derrière des pseudonymes pour dispenser leur fiel, certains utilisateurs peu scrupuleux pourraient être tentés d’en faire des usages malveillants, et là est tout le problème…

La fonctionnalité pourrait néanmoins avoir un autre intérêt : permettre aux robots de communiquer entre eux. Mais ont-ils vraiment besoin du téléphone pour ça? Clairement, non.

 

Fasciné par Alexa depuis le jour où je l'ai reçue en bêta test, je me suis peu à peu passionné pour le sujet, avant de me décider à aller plus loin en créant un site avec Jean-Christophe. Une activité qui me permet d'étancher ma soif de nouvelles technologies et de partager mes découvertes sur la plus sympathique des communautés : Les Alexiens.